Séminaire Web sur la recherche en SP 2014

Séminaire Web sur la recherche en SP 2014

Le 3 juin dernier, la Société canadienne de la SP a tenu le Séminaire Web sur la recherche en SP 2014. Il s’agit d’un événement annuel mettant en vedette des chercheurs et des cliniciens issus de diverses disciplines, mais ayant comme intérêt commun la recherche sur la sclérose en plaques. Pour le Séminaire de cette année, la Dre Karen Lee, vice-présidente de la recherche à la Société de la SP, a reçu les Dres Amy Latimer-Cheung, de l’Université Queen’s, Audrey Hicks, de l’Université McMaster, Michelle Ploughman, de l’Université Memorial, et Helen Tremlett, de l’Université de la Colombie-Britannique, à savoir de grandes spécialistes de la réadaptation, de la physiothérapie, de la gestion des symptômes, de la santé de la population et de l’activité physique. Plus de 300 personnes des quatre coins du pays se sont inscrites au Séminaire, au cours duquel des sujets de grand intérêt ont été abordés : gestion efficace des symptômes de SP, bienfaits de l’exercice chez les personnes atteintes de SP, facteurs de risque de la SP et lien entre la SP et d’autres problèmes de santé. Pour entendre le Séminaire et visionner les présentations qui y ont été données, jetez un coup d’œil à la vidéo ci-dessous!

Principaux thèmes abordés par les chercheuses lors du Séminaire

  • La pratique d’une activité physique d’intensité moyenne pendant trente minutes, deux fois par semaine, et les exercices de renforcement sont bénéfiques aux personnes atteintes de SP.
  • Pour favoriser la gestion des symptômes de SP, les programmes d’exercice doivent être adaptés aux besoins et aux capacités de chacun.
  • L’augmentation du taux de certaines substances chimiques cérébrales durant l’activité physique contribue à la santé du cerveau et à l’amélioration de l’activité cognitive.
  • Davantage de données probantes sont requises pour mesurer l’impact sur la SP de régimes alimentaires particuliers.
  • Pour vieillir en santé, les personnes atteintes de SP doivent maintenir leurs activités sociales, avoir accès à des soins de santé adéquats, pratiquer des activités physiques et maintenir leur autonomie.
  • L’espérance de vie a augmenté chez les personnes atteintes de SP.
  • Le fait que la mère ou le père ait la SP n’entraîne pas un risque accru de complications durant la grossesse.