Jacquie laisse l’ESPOIR en heritage

photo of Jacquie

Lorsqu’elle a pris sa retraite en 2002, Jacquie Therrien a aussitôt commencé à faire du bénévolat pour la division du Québec de la Société canadienne de la SP. Quelques années plus tard, son implication dans la cause a pris un caractère personnel.

« En 2005, ma benjamine a appris qu’elle était atteinte de sclérose en plaques, raconte Jacquie. Elle avait alors 35 ans. Je savais ce qu’était la SP. J’avais lu sur le sujet et entendu des gens qui vivaient avec cette affection en parler, mais jen’avais jamais pensé que cela nous toucherait! Quand cette maladie se déclare chez quelqu’un, c’est la famille au complet qui est touchée. Il va sans dire qu’à partir de ce moment-là, j’ai intensifié mes activités de bénévolat et fait tout ce qui était en mon pouvoir pour soutenir la recherche sur la SP et contribuer à la découverte d’un remède contre cette maladie. »

La fille de Jacquie a vu son état se détériorer graduellement, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus travailler ni vivre seule. Des membres de la famille l’ont alors prise sous leur aile et sont devenus ses proches aidants.

En bons parents, Jacquie et son mari avaient déjà arrêté leurs dernières volontés et rédigé un testament qui prévoyait, en cas de décès des deux parents, le partage équitable des avoirs entre les enfants. Mais la situation avait changé et leur fille était, de tous leurs enfants, celle dont les besoins étaient les plus grands. Il leur faudrait donc revoir leurs plans et trouver un notaire qui avait l’habitude de ce genre de situation.

Le personnel de l’équipe de la philanthropie de la Société de la SP a donné au couple des conseils avisés et lui a recommandé les services d’un notaire spécialisé dans ces questions. « Le notaire nous a parlé des dons planifiés. Je n’y avais jamais pensé. Je croyais que c’était réservé aux gens très fortunés. »

Ce n’est pas du tout le cas : il s’agit d’une excellente option pour tout le monde! Un certain montant du legs est mis de côté pour la recherche sur la SP. Cela ne diminue d’aucune façon le revenu actuel de la famille, et les filles du couple auront droit à leur part d’héritage ainsi qu’à un reçu fiscal admissible à un crédit d’impôt. Bien entendu, le don planifié contribuera à l’avancement de la recherche, ce qui est très important pour Jacquie et sa famille.

« Depuis, j’en parle autour de moi dans l’espoir que nos amis fassent eux aussi preuve de générosité, explique Jacquie. L’année 2020 nous a tous fait réfléchir à nos vulnérabilités. Le don testamentaire est une excellente façon de continuer à faire le bien, même après notre décès. »