Rencontrez Cathy

Cathy, résidente d’Oakville (ON)

Cathy

Comme bon nombre de Canadiens, Cathy connaît quelqu’un qui vit avec la SP. En fait, elle a rencontré plusieurs personnes atteintes de cette maladie jusqu’ici, mais celle qui est la plus proche d’elle, c’est sa fille. Infirmière à la retraite, Cathy a commencé à soutenir la Société canadienne de la SP bien avant que sa fille reçoive un diagnostic de SP, car l’une de ses anciennes collègues et la mère de cette dernière avaient toutes deux la SP. Dans un établissement de soins de longue durée où elle a travaillé se trouvaient également de nombreux résidents atteints de SP dont elle se souvient encore. « Le fait de côtoyer des gens aux prises avec cette terrible maladie, dont certains sont plus jeunes que vous, a certainement un impact sur votre vision des choses », nous confie Cathy.

Par conséquent, lorsque sa fille a commencé à se réveiller le matin en éprouvant des sensations désagréables aux mains – ressentant tout d’abord des picotements et, ultérieurement, de la douleur –, Cathy a entrepris de tenir un journal pour y noter de manière détaillée les problèmes de santé de sa fille, car elle savait à quel point il importe de consigner le plus de choses possible dès l’apparition d’un trouble de la santé. Grâce à la tenue immédiate de ce journal et à sa propre expérience professionnelle, Cathy a été en mesure de décrire à l’équipe soignante les signes et les symptômes de sa fille, ce qui a contribué à la pose d’un diagnostic précoce. Comme l’explique Cathy : « Dans mon esprit, son cas était un exemple classique de sclérose en plaques. Elle a appris qu’elle avait la SP seulement quelques jours avant son 26e anniversaire. »

Heureusement, depuis qu’elle suit son traitement médicamenteux, sa fille n’a pas subi de nouvelle poussée de SP. Cela fait dix ans que les examens par IRM ne révèlent aucun changement, et la fréquence de ses injections est passée de trois à deux par semaine. En somme, sa fille se porte très bien.

Cathy et son mari estiment avoir beaucoup de chance de mener la vie qui est la leur. Parents de trois beaux enfants, ils ont voyagé dans plus de 120 pays et vivent dans la même maison depuis 42 ans. En raison de leur bonne fortune, tous deux ont à cœur d’appuyer le plus d’organismes caritatifs possible en faisant des dons. En plus d’aider la Société de la SP, ils apportent leur soutien à l’Armée du Salut, à l’organisme Oakville-Milton Humane Society, à l’hôpital de leur localité ainsi qu’à diverses autres entités, et ce, chaque année et de façon modeste, notamment dans le cadre d’activités de collecte de fonds menées par les enfants du voisinage. « J’ai ça dans mon ADN », plaisante Cathy. « Durant mon enfance, mes parents m’ont donné l’exemple en s’investissant beaucoup pour aider les autres. J’ai presque toujours fait du bénévolat, ce qui revient à faire don de quelque chose au profit de la collectivité. »

Bien qu’elle pense que la recherche sur la SP est le domaine qu’il faut financer en priorité, Cathy comprend que les programmes et les services destinés aux membres de la collectivité de la SP sont indispensables, surtout en ce qui concerne les personnes qui ne peuvent travailler à cause de la maladie. C’est pour cette raison qu’elle fait des dons sans affectation – de sorte que les fonds soient investis là où les besoins sont les plus grands.

Lorsqu’on lui demande pourquoi chacun de nous devrait appuyer la Société canadienne de la SP, même sans avoir de lien avec la sclérose en plaques, Cathy répond : « Le Canada affiche l’un des taux de SP les plus élevés du monde. De plus, cette maladie ne se manifeste pas uniquement chez des adultes d’âge mûr, mais également chez de jeunes personnes, et même des enfants. Faisant son apparition au moment où on s’y attend le moins, elle peut s’inviter dans votre existence et celle de vos proches. »