D’après le rapport Atlas de la SP, 2,8 millions de personnes dans le monde vivent avec la sclérose en plaques
La plus vaste étude mondiale réalisée à ce jour révèle que 2,8 millions de personnes ont la sclérose en plaques (SP) à l’échelle planétaire.
L’estimation la plus précise effectuée jusqu’ici par la Fédération internationale de la sclérose en plaques (MSIF) indique par ailleurs qu’au moins 1 personne sur 3 000 vit avec cette maladie.
Selon l’Atlas de la SP, le nombre de personnes atteintes de SP est en hausse dans toutes les régions du monde depuis 2013. Si les méthodes de recensement, les taux de diagnostic plus précis et la croissance de la population expliquent en partie cette augmentation, on ne peut exclure un risque accru d’avoir la SP.
Cette maladie neurologique, qui touche mondialement au moins deux fois plus de femmes que d’hommes, s’attaque au cerveau et à la moelle épinière. Les symptômes varient d’une personne à l’autre, mais peuvent inclure une vision embrouillée, des fourmillements, des étourdissements et de la fatigue.
Le rapport souligne que 85 p. 100 des gens reçoivent d’abord un diagnostic de SP cyclique, laquelle se caractérise par des poussées et des rémissions, tandis que 12 p. 100 reçoivent à l’origine un diagnostic de SP progressive. Les autres (3 %) reçoivent un diagnostic initial de SP dont l’évolution est inconnue. Peu importe le diagnostic, la SP rend la vie imprévisible.
Actuellement, toutes les cinq minutes, une personne, quelque part dans le monde, reçoit un diagnostic de SP.
La SP est habituellement diagnostiquée chez des personnes âgées de 20 à 30 ans, mais peut apparaître à tous âges. La moyenne s’établit toutefois à 32 ans à l’échelle planétaire. Comme la SP se manifeste généralement durant une période où les gens forment des relations à long terme, fondent une famille et bâtissent leur carrière, il importe que soient mis en place des mécanismes de soutien qui permettent aux personnes atteintes de SP de vivre la vie qu’elles souhaitent.
On croit souvent, à tort, que la SP ne concerne que les adultes. Or, l’étude mondiale révèle qu’au moins 30 000 jeunes âgés de moins de 18 ans vivent avec la SP. Outre une prise de conscience accrue du fait que les enfants et les jeunes peuvent aussi avoir la SP, la MSIF souhaite la collecte de données de meilleure qualité sur les cas de SP pédiatrique.
Aux dires de Peer Baneke, directeur général de la MSFI :
« L’atlas de la SP est le résultat de l’étude la plus exhaustive à ce jour sur le profil de la SP (où, quand et qui).
« L’étude épidémiologique fait ses preuves chaque jour, mais dépend bien sûr de la qualité des données qui sont recueillies et publiées. L’atlas de la SP témoigne de l’amélioration de cette qualité, mais il reste encore beaucoup de progrès à faire au cours des prochaines années. »
Bien qu’il s’agisse de la plus vaste étude d’analyse et de recensement des cas de SP du monde, les données mondiales comportent toujours des lacunes. La MSFI demande aux gouvernements, aux professionnels de la santé, aux organismes voués au mieux-être des patients et à d’autres acteurs du milieu d’améliorer la collecte de données sur la SP. Il s’agit là de la seule façon de mettre en évidence le véritable fardeau mondial que représente la SP.
Pour lire le rapport complet, cliquez ici. Pour connaître les statistiques canadiennes relatives à la SP, prière de visiter notre site Web en cliquant ici.