QUESTIONS GÉNÉRALES
Q. : Quels sont les différents types de vaccins contre la COVID-19?
R. : À l’échelle mondiale, différents types de vaccins sont utilisés ou en cours d’élaboration en vue de la lutte contre le nouveau coronavirus (SRAS-CoV-2) qui cause la COVID-19. Ils comprennent des vaccins à base d’ARN messager (ARNm) et des vaccins à base de vecteurs viraux. Aucun de ces vaccins ne contient de virus vivant, ce qui signifie qu’aucun d’eux ne peut vous transmettre de virus ou causer la COVID-19. Vous trouverez un aperçu des différents vaccins en cliquant ici.
Q. : Quels vaccins contre la COVID-19 sont approuvés au Canada?
R. : L’administration des quatre vaccins suivants est autorisée au Canada : vaccin à ARNm de PfizerBioNTech contre la COVID-19, vaccin à ARNm de Moderna Therapeutics contre la COVID-19, vaccin d’AstraZeneca/COVISHIELD contre la COVID-19, vaccin de Johnson & Johnson contre la COVID-19, vaccin de Novavax contre la COVID-19 et vaccin de Medicago contre la COVID-19.
Pour des raisons d’optimisation de l’innocuité fondées sur les données probantes existantes et les recommandations actuelles, les vaccins à ARNm sont privilégiés au Canada (vaccins de Pfizer et de Moderna). Le CCNI recommande qu'un vaccin autorisé à sous-unité de protéine recombinante contre la COVID-19 (Novavax) ou un vaccin à PPV recombinantes contre la COVID-19 (Medicago) puisse être proposé aux personnes du groupe d'âge autorisé ne présentant pas de contre-indications au vaccin et qui ne peuvent ou ne souhaitent pas recevoir un vaccin à ARNm contre la COVID-19.
Q. : Comment puis-je en savoir plus sur les vaccins contre la COVID-19 et la SP?
R. : La Société canadienne de la SP a tenu une séance d’information à ce sujet avec la Dre Jodie Burton, de l’Université de Calgary, le 8 février 2021. Voici le lien vers le webinaire en question : Ce qu’en disent les experts : SP et vaccins contre la COVID-19. D’autres séances de ce type seront diffusées et proposeront de l’information à jour.
Q. : Les médicaments modificateurs de l’évolution de la SP (MMÉSP) réduisent-ils l’efficacité des vaccins contre la COVID-19?
R. : Chez les personnes atteintes de SP qui prennent certains MMÉSP (ocrélizumab, rituximab, ofatumumab, fingolimod, siponimod, ozanimod et ponésimod), la réponse vaccinale peut être moindre (c.-à-d. que la quantité d’anticorps produite en réaction au vaccin pourrait être limitée). Toutefois, même si vos anticorps sont indétectables ou en faible concentration, il se peut que vous bénéficiiez d’une certaine immunité contre la COVID-19 puisque d’autres éléments du système immunitaire sont activés par le vaccin et pourraient contribuer à votre protection. Des chercheurs étudient actuellement ces autres éléments de la réponse immunitaire au vaccin et le rôle qu’ils jouent dans la protection contre la COVID-19. Cliquez ici pour obtenir plus de renseignements sur les MMÉSP et les vaccins contre la COVID-19.
La meilleure façon de se protéger contre la COVID-19 consiste à suivre les recommandations formulées par les autorités de santé publique (p. ex. se laver les mains fréquemment, porter un masque à l’intérieur lorsqu’on est en présence de personnes autres que celles qui vivent dans son foyer, de personnes qui n’ont pas encore été vaccinées ou de gens dont on ne connaît pas le statut vaccinal, et porter un masque à l’extérieur lorsqu’il est impossible de maintenir une distance physique avec les autres).
Q. : L’administration d’un vaccin contre la COVID-19 peut-elle causer la SP ou déclencher une poussée de SP?
R. : Aucun des vaccins actuellement offerts contre la COVID-19 ne contient de virus vivant et ne peut donner la COVID-19. Par ailleurs, rien n’indique que l’administration de l’un de ces vaccins peut mener à l’apparition de la SP. Pour la plupart des gens, il est peu probable que l’administration d’un vaccin contre la COVID-19 déclenche une poussée de SP ou qu’elle influe sur la progression à long terme de la maladie. Les risques liés au fait d’avoir la COVID-19 sont beaucoup plus considérables que tout risque de poussée de SP qui pourrait être associé à la vaccination. À l’instar de tous les vaccins, les vaccins contre la COVID-19 peuvent entraîner certains effets secondaires, comme la fièvre. Il se peut que des symptômes de SP s’accentuent momentanément en cas de fièvre, mais ils devraient revenir à leur intensité initiale lorsque celle-ci sera passée ou après la prise d’acétaminophène. Il est essentiel de recevoir la deuxième dose du vaccin contre la COVID-19 pour que celui-ci soit efficace, et ce, même si l’administration de la première dose a entraîné des effets indésirables.
Q. : Les vaccins sont-ils interchangeables (combinaison de vaccins différents pour les deux premières doses et les doses supplémentaires)?
R. : Recommandations du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) :
• Les experts déclarent qu’il est considéré comme tout aussi sûr et efficace de recevoir en deuxième dose et en doses supplémentaires soit le même vaccin que celui qui a été administré en première dose, soit un vaccin différent.
• Lorsque le vaccin d’AstraZeneca/COVISHIELD a été administré en première dose, il est préférable d’administrer un vaccin à ARNm à la dose suivante en raison de nouvelles données probantes.
Un vaccin à base d’ARNm contre la COVID-19 – comme ceux proposés par Pfizer-BioNTech et Moderna – peut être utilisé comme troisième dose ou dose de rappel chez les personnes âgées de 18 ans ou plus. Cette recommandation s’applique qu’on ait reçu précédemment le vaccin d’AstraZeneca/COVISHEILD ou un vaccin à base d’ARNm. Dans le cas des doses de rappel, le recours à un vaccin à base de vecteurs viraux ayant été approuvé contre la COVID-19 ne doit être envisagé que lorsque les autres vaccins contre la COVID-19 qui ont été approuvés sont contre-indiqués ou lorsqu’on n’a pas accès à ces derniers.
Selon les études qui ont été menées et celles qui sont en cours sur l’interchangeabilité des vaccins à ARNm contre la COVID-19, il n’y a aucune raison de croire que l’administration d’un vaccin à ARNm homologué différent du premier vaccin à ARNm homologué administré entraînera des problèmes d’innocuité supplémentaires ou une protection insuffisante.
Q. : Dois-je subir un test de détection d’anticorps pour déterminer mon degré d’immunisation ou de protection contre la COVID-19?
R. : Bien que les tests de détection des anticorps soient utiles pour déterminer si une personne pourrait avoir été exposée au virus du SRAS-CoV-2 (le virus qui cause la COVID-19) et bénéficier d’une réponse immunitaire, ils ne doivent pas être utilisés pour déterminer l’immunité ou la protection contre le COVID-19, surtout si la personne a été vaccinée contre la COVID-19. Pour en savoir plus à ce propos, consultez le site de la Food and Drug Administration (FDA – Secrétariat américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques – en anglais seulement).
Q. : Je suis complètement vacciné; dois-je continuer à prendre des précautions pour me protéger contre la COVID-19?
R. : Même si les vaccins actuels contre la COVID-19 sont très efficaces, certaines personnes peuvent toujours être infectées par le virus qui cause la COVID-19 et la transmettre à d’autres. Des travaux de recherche sont en cours dans le but de déterminer la réponse immunitaire aux vaccins chez les personnes atteintes de SP. En attendant qu’on puisse en savoir plus, l’approche la plus sûre consiste à vous assurer que les personnes les plus proches de vous sont vaccinées. Lorsque vous vous trouvez dans des lieux où vous ne connaissez pas le statut vaccinal de ceux qui vous entourent, continuez de porter un masque, d’appliquer des mesures d’éloignement physique, de vous laver les mains fréquemment et de suivre les règles locales concernant les tests de dépistage de la COVID-19.
Q. : Ai-je besoin d’un rappel (troisième dose) ou de doses vaccinales supplémentaires?
R. : Le CCNI recommande qu’une dose de rappel d’un vaccin contre la COVID-19 à ARNm autorisé puisse être proposée après l’achèvement d’une série vaccinale primaire contre la COVID-19 aux adultes de 18 ans ou plus. Des données probantes issues d’études récentes donnent à penser que l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 diminue au fil du temps chez les personnes qui ont reçu une série vaccinale primaire complète. Une dose de rappel pourrait permettre de restaurer la protection ainsi réduite ou devenue insuffisante avec le temps.
Les personnes adultes immunodéprimées, y compris celles qui prennent un médicament modificateur de l’évolution de la SP ciblant la protéine CD20, comme le rituximab, l’ocrélizumab et l’ofatumumab, de même que les gens qui résident dans un établissement d’hébergement collectif à risque élevé, tels les centres de soins de longue durée, qui ont reçu une série vaccinale primaire de trois doses pourraient recevoir une dose de rappel (quatrième dose). Veuillez consulter les autorités de santé publique de votre région pour savoir si vous êtes admissible à une dose supplémentaire de vaccin ou à une dose de rappel puisque les intervalles entre les doses varient au pays selon les endroits.
Une dose supplémentaire de vaccin à ARNm renforce la réponse immunitaire contre le virus qui cause la COVID-19 puisqu’elle peut entraîner une élévation de la concentration d’anticorps (production de lymphocytes B) ainsi qu’une réponse à médiation cellulaire accrue (lymphocytes T) — lesquelles offrent toutes deux une protection contre la maladie grave associée à la COVID-19.
Chez les personnes qui présentent un taux réduit de lymphocytes B, dont celles qui prennent un médicament ciblant ce type de cellules, il se peut qu’une dose supplémentaire de vaccin n’entraîne qu’une faible élévation d’anticorps contre la COVID-19, voire aucune. Or, d’autres aspects de la réponse vaccinale de ces personnes sont susceptibles d’être accrus, dont la réponse à médiation cellulaire (lymphocytes T). En effet, lors de récentes études réalisées auprès de personnes atteintes de SP chez qui une faible production d’anticorps a été observée suivant l’administration d’un vaccin contre la COVID‑19, on a constaté une réponse accrue des lymphocytes T. Ces résultats démontrent l’importance de la vaccination pour toutes les personnes qui ont la SP, et ce, quelle que soit la production d’anticorps à laquelle on peut s’attendre. Veuillez consulter votre fournisseur de soins de santé à propos de la coordination optimale entre la vaccination et votre traitement par un MMÉSP.
Q. : Quelle est la différence entre une dose supplémentaire de vaccin et une dose de rappel?
L’objectif d’une dose supplémentaire de vaccin consiste à renforcer la réponse immunitaire à la suite de l’administration des deux premières doses de vaccin. L’objectif d’une dose de rappel consiste pour sa part à restaurer la protection lorsque celle-ci a diminué au fil du temps après l’administration des deux premières doses de vaccin. Les personnes immunodéprimées qui ont reçu un vaccin à ARNm (à savoir l’un ou l’autre des vaccins proposés par Pfizer ou Moderna) lors de leur série vaccinale primaire (comportant deux doses) pourraient recevoir quatre doses de vaccin contre la COVID-19 en tout (soit une dose supplémentaire et une dose de rappel en plus des deux premières doses). Veuillez consulter votre fournisseur de soins de santé à propos de la coordination optimale entre la vaccination et votre traitement par un MMÉSP.
Q. : Quels sont les traitements qui ont été nouvellement approuvés contre la COVID-19?
Plusieurs médicaments ont été approuvés par Santé Canada pour le traitement de la COVID-19. La plupart d’entre eux sont indiqués pour les personnes qui présentent des symptômes de la COVID-19, qui ont obtenu un résultat positif d’infection au virus de la COVID-19 confirmé en laboratoire et qui ne sont pas hospitalisées. Ces médicaments sont généralement prescrits aux gens qui présentent un risque élevé d’hospitalisation ou de mortalité lié à la COVID-19 en raison de leur âge ou de leur état de santé. Compte tenu du mode d’action de ces médicaments, ceux-ci doivent être administrés rapidement après la confirmation en laboratoire de la séropositivité au virus de la COVID-19, soit de cinq à sept jours après le début des symptômes, selon le médicament choisi. Pour consulter la liste des médicaments approuvés par Santé Canada contre la COVID-19, veuillez cliquer ici.
Santé Canada a approuvé l’Evusheld, soit un anticorps monoclonal, en vue de la prévention d’une infection par le virus de la COVID-19 chez les personnes qui n’ont jamais été exposées à ce virus ou qui n’ont jamais eu la COVID-19. Ce médicament est administré uniquement aux gens qui risquent de ne pas obtenir une réponse immunitaire adéquate aux vaccins contre la COVID-19 ou qui présentent une allergie grave à ces derniers. L’Evusheld permet de lutter contre l’infection causée par le virus de la COVID-19 en s’attaquant à la protéine de spicule qui se trouve à la surface de ce virus. Au Canada, pourraient être admissibles à un traitement par l’Evusheld les personnes atteintes de SP qui prennent l’un des médicaments suivants : ocrélizumab, rituximab, ofatumumab, fingolimod, siponimod, ozanimod ou ponésimod.
ENFANTS ATTEINTS D’UNE MALADIE NEURO-INFLAMMATOIRE
Q. : Les enfants et les adolescents sont-ils, eux aussi, exposés à un risque de complications graves liées à la COVID-19?
R. : Le nombre de cas de COVID-19 est en hausse chez les enfants et les adolescents. Bien que la plupart des infections par le virus de la COVID-19 parmi ceux-ci soient légères, certaines peuvent s’avérer graves, voire fatales. Outre les risques pour la santé associés à la COVID-19, les enfants et les adolescents sont exposés au risque de syndrome inflammatoire pédiatrique multisystémique (PIMS), ou syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant (MIS-C), qui peut survenir dans un délai de deux à six semaines après la contraction de la COVID-19. Le PIMS/MIS-C est une affection caractérisée par l’inflammation de différentes parties de l’organisme, comme le cœur, les poumons, les reins, le cerveau, la peau, les yeux et les organes gastro-intestinaux. Il s’agit d’une maladie grave, pouvant être mortelle, à laquelle la majorité des jeunes Canadiens survivent s’ils sont rapidement pris en charge et reçoivent, dans la plupart des cas, des soins intensifs. Les risques associés à la COVID-19 et au PIMS/MIS-C sont supérieurs aux risques que pourrait comporter la vaccination. Pour en savoir plus sur le PIMS/MIS-C, visitez le site de la Société canadienne de pédiatrie.
Q. : Les jeunes atteints de SP âgés de 5 à 17 ans devraient-il se faire vacciner contre la COVID-19?
R. : Le CCNI recommande de proposer une série complète de vaccins contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech (10 µg) aux enfants âgés de 5 à 11 ans qui ne présentent pas de contre-indications au vaccin, à un intervalle d’au moins huit semaines entre la première et la seconde dose. Il est par ailleurs recommandé aux adolescents âgés d’au moins 12 ans de recevoir une série vaccinale complète au moyen d’un vaccin à ARNm (proposé par Pfizer-BioNTech ou par Moderna) contre la COVID-19.
Les enfants de 5 à 11 ans qui sont modérément ou gravement immunodéprimés et qui ont déjà reçu une série primaire de deux doses du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech (10 µg) devraient pour leur part se voir proposer une troisième dose de ce vaccin quatre à huit semaines après la deuxième dose de celui-ci.
Les recommandations relatives à la vaccination contre la COVID-19 pour les jeunes qui ont la SP sont les mêmes que celles qui s’appliquent aux adultes qui vivent avec la SP. La vaccination des jeunes âgés de 5 à 17 ans constitue une étape qui nous rapproche de la fin de la pandémie de COVID-19 ainsi qu’une mesure de protection supplémentaire au profit des personnes les plus vulnérables. Bien que rien n’indique que les jeunes qui ont la SP présentent un risque supérieur de maladie grave liée à la COVID‑19 ou de PIMS/MIS-C, comparativement aux autres jeunes, la vaccination leur est vivement recommandée.
Q. : L’administration d’un vaccin contre la COVID-19 peut-elle causer la SP ou déclencher une poussée de SP chez les jeunes?
R. : Aucun des vaccins actuellement offerts contre la COVID-19 ne contient de virus vivant et ne peut donner la COVID-19. Par ailleurs, rien n’indique que l’administration de l’un de ces vaccins peut mener à l’apparition de la SP. Pour les jeunes qui ont la SP, il est peu probable que l’administration d’un vaccin contre la COVID-19 déclenche une poussée de SP ou qu’elle influe sur la progression à long terme de la maladie. Les risques liés au fait d’avoir la COVID-19 sont beaucoup plus considérables que tout risque de poussée de SP qui pourrait être associé à la vaccination. À l’instar de tous les vaccins, les vaccins contre la COVID-19 peuvent entraîner certains effets secondaires, comme la fièvre. Il se peut que des symptômes de SP s’accentuent momentanément en cas de fièvre, mais ils devraient revenir à leur intensité initiale lorsque celle-ci sera passée ou après la prise d’acétaminophène. Il est essentiel de recevoir la deuxième dose du vaccin contre la COVID-19 pour que celui-ci soit efficace, et ce, même si l’administration de la première dose a entraîné des effets indésirables.
Q. : La vaccination contre la COVID-19 peut-elle influer sur la fertilité?
R. : Il n’existe aucune raison de s’attendre à ce que l’administration d’un vaccin contre la COVID-19 ait un impact sur la fertilité. Selon la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), des études récentes ont montré que les vaccins contre la COVID-19 n’ont aucune incidence sur la fertilité. Pour en savoir plus à ce sujet, cliquez ici.
Q. : À partir de quel âge les enfants peuvent-ils être vaccinés contre la COVID-19?
R. : À ce jour, seul le vaccin contre la COVID-19 fabriqué par Pfizer-BioNTech a fait l’objet d’études chez les enfants de 5 à 11 ans et peut être administré chez les personnes de cette tranche d’âge. Les vaccins contre la COVID-19 fabriqués par Pfizer-BioNTech et Moderna ont tous deux fait l’objet d’études chez les jeunes âgés de 12 ans et plus et peuvent être administrés aux enfants et aux adolescents qui font partie de cette tranche d’âge.
Q. : Les enfants qui ont eu dans le passé un épisode unique de neuro-inflammation devraient ils se faire vacciner contre la COVID-19?
R. : Oui. Les recommandations à l’intention des personnes atteintes de SP s’appliquent également aux gens qui ont eu un épisode neuro-inflammatoire unique. Aucune considération particulière quant à la vaccination contre la COVID-19 ne concerne les personnes qui ont eu dans le passé un épisode unique de neuro-inflammation et qui ne prennent pas de médicament immunosuppresseur.
Q. : Les enfants qui sont aux prises avec une maladie connexe comme l’encéphalite auto-immune, le TSNMO ou une maladie liée à la glycoprotéine de la myéline oligodendrocytaire (MOG) et qui prennent un médicament immunosuppresseur devraient-ils se faire vacciner contre la COVID-19?
R. : Il est recommandé aux enfants qui sont atteints d’une maladie connexe de suivre les lignes directrices publiées par la Société de la SP et de consulter leur fournisseur de soins de santé en ce qui a trait à la coordination de la vaccination et des traitements qu’ils reçoivent.
Q. : Malgré les complications possibles de la vaccination contre la COVID-19, les bienfaits de celle-ci surpassent-ils les risques associés à la COVID-19?
R. : Les études démontrent que davantage de complications (tels la myocardite, le syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant ayant un lien temporel avec la COVID-19 et des événements démyélinisants) ont été observées chez des enfants et des adolescents après une infection par la COVID‑19 qu’à la suite de la vaccination contre la COVID-19. Les bienfaits associés à la vaccination contre la COVID-19 surpassent tout risque lié à cette maladie.
Q. : Les parents, les frères et les sœurs d’un enfant qui a la SP ou une maladie connexe devraient-ils se faire vacciner contre la COVID-19?
R. : Il est recommandé que toutes les personnes qui vivent dans un même foyer se fassent vacciner. La vaccination de l’ensemble des membres d’un foyer permet de réduire les risques de transmission de la COVID-19 par contact étroit d’une personne à l’autre.
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02-2022