A
- À l’insu – Méthode employée lors des essais cliniques. Dans une étude à simple insu, l’équipe de recherche ou les sujets ne savent pas quel traitement est administré à ces derniers. Dans une étude à double insu, ni l’équipe de recherche ni les sujets ne savent quel traitement est administré à ces derniers. Cette façon de procéder permet d’éviter le biais – intentionnel ou accidentel – dans l’interprétation des résultats.
- Acide désoxyribonucléique (ADN) – Molécule qui porte un code unique correspondant à l’ensemble de l’information génétique nécessaire au développement d’un être humain.
- Acide ribonucléique (ARN) – Molécule complémentaire de l’ADN obtenue par transcription de celui-ci (transcrit) qui sert à la synthèse des protéines.
- Allèle – Terme qui désigne chacune des versions d’un gène.
- Angiogenèse – Formation de nouveaux vaisseaux sanguins.
- Anticorps – Protéine produite par un plasmocyte (lymphocyte B mature) en réponse à la présence d’un antigène. Les anticorps protègent l’organisme contre les envahisseurs étrangers tels que les bactéries et les virus.
- Antigène – Substance qui est capable d’activer le système immunitaire et qui provoque plus précisément la production d’anticorps dirigés contre elle. Les molécules d’origine virale ou bactérienne peuvent constituer des antigènes, tout comme les molécules issues de l’organisme hôte.
- Astrocyte – Type de cellule du système nerveux central qui fournit un soutien métabolique, nutritionnel et structural aux neurones. Ce sont les astrocytes qui forment les cicatrices au sein des tissus endommagés dans le contexte de la SP.
- Atrophie cérébrale – Perte de tissu cérébral (diminution du volume du cerveau).
- Aucun signe d’activité de la maladie (ASAM) – Critère d’évaluation de l’efficacité d’un traitement contre la SP. Celui-ci est fondé sur la survenue d’une rémission complète, laquelle se définit par rapport à quatre signes clés de l’évolution de la maladie : poussées, lésions mises en évidence par IRM, atrophie cérébrale et progression de l’incapacité.
B
Barrière hémato-encéphalique (BHE) – Membrane constituée de cellules endothéliales unies par des jonctions serrées. Elle régule les déplacements de molécules et de cellules entre le sang et le tissu cérébral.
Biomarqueur – Indicateur mesurable d’un processus biologique, pouvant servir de prédicteur de santé ou de maladie. Les biomarqueurs à l’étude dans le contexte de la SP comprennent ceux qui révèlent des modifications immunitaires, des lésions de la myéline et des neurones, des brèches dans la barrière hémato-encéphalique (BHE) ou des signes de réparation de la myéline.
.
C
- Cellule de Schwann – Cellule du système nerveux périphérique qui fabrique et maintient la myéline.
- Cellule dendritique – Type spécialisé de globule blanc qui présente à d’autres cellules immunitaires les antigènes présents à sa surface afin de déclencher une réponse immunitaire.
- Cellule endothéliale – Type de cellules qui tapissent le cœur, les vaisseaux sanguins et les vaisseaux lymphatiques (qui font partie du système immunitaire). Les cellules endothéliales sont l’un des principaux constituants de la barrière hémato-encéphalique.
- Cellule gliale – Cellule de soutien du système nerveux. Font partie des cellules gliales les oligodendrocytes, les astrocytes et les cellules microgliales du système nerveux central, ainsi que les cellules de Schwann du système nerveux périphérique.
- Cellule présentatrice d’antigène – Cellule spécialisée qui présente les antigènes qui sont à sa surface aux cellules immunitaires circulantes, afin que celles-ci les reconnaissent et déclenchent une réponse immunitaire. Les principales cellules présentatrices d’antigène sont les cellules dendritiques, les macrophages et les lymphocytes B (cellules B).
- Cellule souche – Cellule non spécialisée ayant la capacité de se transformer en une cellule hautement spécialisée. Les cellules souches peuvent se multiplier par divisions successives.
- Cellule souche mésenchymateuse (CSM) – Type de cellules présentes dans diverses parties de l’organisme, notamment la moelle osseuse, la peau et les graisses.
La greffe de cellules souches mésenchymateuses autologues (GCSMA) consiste tout d’abord à prélever des cellules souches de la moelle osseuse d’une personne. Ces cellules sont ensuite confiées à un laboratoire en vue de leur multiplication, après quoi elles seront réintroduites dans l’organisme, où elles se transformeront en de nouvelles cellules immunitaires saines. Contrairement à l’IGCSHA, la GCSMA n’implique pas la suppression du système immunitaire par chimiothérapie. - Cellule tueuse naturelle ou NK – Type de lymphocyte (qui se distingue des lymphocytes T et B) capable de détruire les cellules infectées ou malades.
- Cellules souches hématopoïétiques (CSH) – Type de cellules présentes dans la moelle osseuse, le sang et le cordon ombilical. Les CSH sont capables de se différencier pour devenir n’importe quel type de cellules sanguines et immunitaires. L’immunosuppression suivie d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques autologues (IGCSHA) est une intervention radicale qui consiste tout d’abord à prélever des cellules souches de la moelle osseuse d’une personne, puis à supprimer le système immunitaire de cette dernière par chimiothérapie, après quoi les cellules souches prélevées sont réintroduites dans l’organisme, où elles se transformeront en de nouvelles cellules immunitaires saines.
- Chaîne légère des neurofilaments (NfL, de l’anglais neurofilament light chain) – Biomarqueur des lésions subies par les fibres nerveuses du système nerveux central. Le taux de NfL peut être mesuré à partir d’un échantillon de sang ou de liquide céphalorachidien.
- Chimiokine – Protéine qui attire les cellules immunitaires jusqu’aux foyers d’inflammation, ce qui permet à l’organisme de lutter contre les infections, les réactions inflammatoires et d’autres processus pathologiques.
- Cognition (ou fonctions cognitives) – Ensemble des processus psychiques permettant d’acquérir des connaissances et de traiter, de comprendre et de retenir de l’information.
- Comorbidité – Présence de plus d’une maladie ou de plus d’un trouble de la santé chez une personne. L’hypertension, la dépression, la maladie pulmonaire chronique et l’anxiété sont les principales maladies concomitantes à la SP.
- Cytokine – Petite protéine messagère influant sur l’action des cellules immunitaires. Il existe de nombreux types de cytokines, comme les chimiokines et les interférons.
D
- Démyélinisation – Processus durant lequel la gaine des fibres nerveuses est détériorée et éliminée de celles-ci.
- Différenciation – Processus de maturation cellulaire.
E
- Échelle élaborée des incapacités (EDSS) – Échelle d’évaluation servant à mesurer le degré d’incapacité d’une personne atteinte de SP.
- Encéphalomyélite auto-immune expérimentale (EAE) – Modèle animal de la SP couramment utilisé en laboratoire dans le cadre d’études sur cette maladie.
- Épendymocyte – Type de cellules qui tapissent les cavités remplies de liquide du cerveau. Les épendymocytes constituent une barrière entre le liquide céphalorachidien (LCR) et le tissu cérébral sous-jacent.
- Épigénétique – Science qui étudie comment certains facteurs non génétiques, notamment des facteurs environnementaux, influent sur l’activation ou l’inhibition de l’expression des gènes au sein d’une cellule particulière.
- Essai clinique – Type d’étude de recherche consistant à évaluer l’innocuité et l’efficacité d’une intervention particulière (à savoir un médicament, un régime alimentaire, un programme d’exercices, une intervention médicale) chez l’être humain.
- Étude ouverte – Étude dans le cadre de laquelle l’équipe de recherche et les sujets savent à quelle intervention seront soumis ces derniers (médicament expérimental ou placebo).
F
- Facteur de nécrose tumorale (TNF, de l’anglais tumor necrosis factor) – Cytokine produite par certaines cellules immunitaires (macrophages et certains lymphocytes T) qui joue un rôle dans les réactions inflammatoires.
- Fibre nerveuse (axone) – Long prolongement effilé de la cellule nerveuse qui transmet l’influx nerveux d’un neurone à l’autre, dans tout l’organisme. La plupart des fibres nerveuses sont recouvertes d’une gaine constituée de 1 à 200 couches de myéline.
- Fibroblaste – Type de cellule qui fournit un soutien structural aux tissus conjonctifs. Chez les personnes atteintes de SP, les fibroblastes peuvent s’accumuler dans le système nerveux central et former des structures cicatricielles dans le cerveau et la moelle épinière.
G
- Gène – Portion d’une molécule d’ADN qui contient le code génétique nécessaire à la synthèse des protéines; les gènes sont situés sur les chromosomes.
H
I
- Imagerie par résonance magnétique (IRM) – Technique d’imagerie qui permet de déceler des lésions anatomiques dans le cerveau et la moelle épinière et qui peut être utilisée pour surveiller l’évolution de la SP.
- Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) – Technique d’imagerie permettant d’enregistrer le débit sanguin cérébral en temps réel et de repérer ainsi les zones d’activité. Il faut savoir que le débit sanguin augmente dans les zones cérébrales dont l’activité est accrue.
- Immunoglobuline – Anticorps membranaire sécrété par un lymphocyte B en réponse à la présence d’un antigène.
- Indice de masse corporelle (IMC) – Évaluation de la masse corporelle en fonction de la taille et du poids.
- Inflammation – Réponse du système immunitaire assurant normalement la protection de l’organisme en cas d’atteinte physique ou chimique ou d’infection, ou encore d’exposition à des substances nocives qui compromettent l’intégrité des tissus. L’inflammation peut être aiguë (phénomène transitoire) ou chronique (phénomène persistant). L’inflammation aiguë peut être associée à une perte fonctionnelle, à une tuméfaction, à la rougeur, à la chaleur et à la douleur. L’inflammation peut être associée à une maladie sous-jacente, telle la SP.
- Inflammation confinée au SNC – Type d’inflammation caractérisée par la présence de cellules immunitaires piégées dans le SNC, où celles-ci provoquent une détérioration tissulaire. On pense que l’inflammation confinée au SNC joue un rôle crucial dans les processus qui aboutissent à la progression de la SP, mais il est difficile de cibler ce type d’inflammation avec les médicaments modificateurs de l’évolution de cette maladie dont on dispose actuellement.
- Inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton (BTK, de l’anglais Bruton tyrosine kinase) – Nouvelle classe de médicaments modificateurs de l’évolution de la SP qui inhibent la protéine BTK présente dans les cellules immunitaires associées aux processus pathologiques sous-jacents à cette maladie, tels les lymphocytes B et les cellules myéloïdes.
- Interférons (IFN) – Type de cytokines aidant les cellules d’un organisme à combattre les virus. Les versions manufacturées d’interférons peuvent s’avérer utiles dans le traitement de la SP (interférons bêta).
- Intervention factice – Intervention de type placebo. Par exemple, des sujets prenant part à un essai peuvent recevoir des injections d’un produit inactif ou être soumis à une intervention (chirurgicale, médicale ou autre) simulée (en ce sens que celle-ci n’a aucun effet thérapeutique), s’ils sont affectés au groupe témoin.
J
K
L
- Lésion – Altération d’un tissu de l’organisme résultant d’un trauma ou d’une maladie. Dans le contexte de la SP, la présence de lésions dans le cerveau et la moelle épinière est un signe de dommages subis par la myéline.
- Lésion à évolution lente (SEL, de l’anglais slowly expanding lesion) – Lésion chronique active qui peut être décelée à l’IRM et qui témoigne d’un processus de démyélinisation continu et de la perte d’axones.
- Lésion active – Lésion nouvelle ou prenant de l’expansion.
- Lésion avec anneau paramagnétique (PRL, de l’anglais paramagnetic rim lesion) – Type de lésions actives chroniques qui peuvent être décelées à l’IRM et qui témoignent de la présence de macrophages / cellules de la microglie très actifs au pourtour d’une lésion.
- Lésion rehaussée par le gadolinium – Lésion mise en évidence par le gadolinium. Le gadolinium est une substance chimique qui permet de visualiser à l’IRM les tissus touchés par l’inflammation. Comme il s’agit d’une grosse molécule, le gadolinium ne peut normalement pas pénétrer dans le cerveau. En cas d’inflammation active, toutefois, la barrière qui empêche habituellement les substances circulant dans le sang de pénétrer dans le cerveau perd de son étanchéité. Le gadolinium peut alors atteindre cet organe. C’est ainsi qu’il permet de déceler la progression de lésions existantes ou l’apparition de nouvelles lésions.
- Lipide – Substance constituée d’un acide gras (p. ex. triglycéride, phospholipide, cholestérol) qui remplit diverses fonctions dans l’organisme, notamment le stockage d’énergie, l’absorption des vitamines, le maintien de la santé des cellules.
- Liquide céphalorachidien (LCR) – Liquide dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière dans le système nerveux central. Le LCR protège le cerveau et la moelle épinière contre les lésions et leur apporte des nutriments.
- Lymphocyte – Globules blancs (cellules B, cellules T et cellules tueuses naturelles ou NK) synthétisés dans la moelle osseuse qui aident l’organisme à combattre des infections en particulier.
- Lymphocyte B mémoire – Lymphocyte B qui a une longue espérance de vie. Les lymphocytes B mémoire sont capables de reconnaître un antigène auquel l’organisme a déjà été exposé et de produire des anticorps dirigés contre cet antigène en cas de réexposition à celui-ci.
- Lymphocyte T – Type de globule blanc ou cellule immunitaire qui aide l’organisme à combattre les infections.
- Lymphocyte B – Type de globule blanc ou cellule immunitaire qui produit des anticorps. Les lymphocytes B contribuent grandement à la pathogenèse de la SP.
M
- Macrophage – Cellule immunitaire se trouvant sur la première ligne de défense de l’organisme contre les envahisseurs. Elle fait partie des cellules dites « présentatrices d’antigènes ». Les macrophages portent divers noms selon leur localisation dans l’organisme (p. ex. la microglie, dans le cerveau).
- Maladie associée aux anticorps (Ac) anti-MOG – Maladie auto-immune dont les symptômes révélateurs sont semblables à ceux de la SP et qui peut être confondue avec celle-ci et diagnostiquée à tort comme telle. Dans le cas de la maladie associée aux Ac anti-MOG, les anticorps ciblent la glycoprotéine de la myéline oligodendrocytaire (MOG), ce qui aboutit à la démyélinisation des fibres nerveuses.
- Maladie auto-immune – Maladie caractérisée par un dérèglement du système immunitaire, qui s’attaque à des cellules saines de l’organisme parce qu’il est incapable de les distinguer de substances étrangères.
- Mastocyte – Cellule provenant de la moelle osseuse; elle intervient dans les réactions allergiques.
- Matrice extracellulaire – Vaste réseau complexe de protéines et d’autres molécules qui fournit un soutien structural aux cellules et aux tissus adjacents.
- Médicament modificateur de l’évolution de la sclérose en plaques (MMÉSP) – Classe de médicaments qui ciblent les processus sous-jacents à la SP et qui, de ce fait, retardent l’apparition de cette maladie, enrayent sa progression ou la font régresser.
- MicroARN – Petite molécule capable de réguler l’expression génique (activation ou inactivation des gènes) dans une cellule donnée. Les microARN, qui peuvent être décelés dans le sang, font l’objet d’études visant à déterminer s’ils peuvent servir de marqueurs biologiques (ou biomarqueurs) de la SP.
- Microbiote – Ensemble des micro-organismes (bactéries notamment) abrités par les intestins.
- Microglie – Cellules semblables à des macrophages, présentes dans le cerveau; elles « ingèrent » les débris cellulaires et stimulent les réponses immunitaires.
- Modèle animal – Animal atteint d’une maladie semblable à la SP, qui est utilisé dans le cadre de l’étude de la pathogenèse et de la progression de cette maladie et de l’évaluation des nouveaux traitements avant que ceux-ci soient mis à l’essai chez l’humain. La souris est le modèle animal privilégié pour la plupart des maladies, y compris la SP.
- Molécule d’adhésion – Protéine qui favorise la liaison entre deux cellules ou entre une cellule et la matrice extracellulaire.
- Monocyte – Globule blanc présent uniquement dans le sang. Lorsqu’un monocyte migre dans les tissus, il devient ce qu’on appelle un « macrophage ».
- MSQLI (de l’anglais Multiple Sclerosis Quality of Life Inventory) – Questionnaire d’évaluation du fardeau imposé par la SP aux personnes qui sont atteintes de cette maladie.
- Myéline – Gaine protectrice des fibres nerveuses (gaine de myéline) permettant la propagation rapide de l’influx nerveux dans l’organisme. Dans le contexte de la SP, la détérioration de la myéline entraîne de l’inflammation et perturbe la propagation des signaux électriques entre le cerveau et le reste de l’organisme.
N
- Neurodégénérescence – Détérioration lente et progressive des fibres nerveuses.
- Neuro-inflammation – Inflammation dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière).
- Neurone (cellule nerveuse) – Cellule du système nerveux comprenant un noyau et des prolongements appelés « dendrites » (ramifications abondantes) ou « axones » / « fibres nerveuses » (prolongement unique). Les neurones assurent l’émission et la réception des signaux électriques dans l’organisme.
- Neuropathologie – Branche de la pathologie consacrée à l’étude des maladies du système nerveux, qui consiste en l’analyse de tissus (cerveau, moelle épinière et nerfs) prélevés par biopsie ou lors d’une autopsie.
- Neuroprotection – Préservation de l’intégrité structurale et fonctionnelle des cellules nerveuses.
- Neutrophile – Type de globule blanc migrant rapidement jusqu’aux sites d’inflammation pour aider l’organisme à combattre les infections.
- Névroglie (cellules gliales) – Ensemble des cellules qui assurent le soutien des neurones et de leurs fonctions (p. ex. astrocytes et oligodendrocytes).
O
- Oligodendrocyte – Cellule du système nerveux central qui fabrique la myéline et maintient la présence de celle-ci autour des fibres nerveuses.
P
- Pathogenèse – Ensemble des mécanismes qui sous-tendent l’apparition et la progression d’une maladie.
- Peptide – Chaîne composée de deux ou plusieurs acides aminés reliés par liaison peptidique. Selon le nombre de ceux-ci, on parle de dipeptides (deux acides aminés), de tripeptide (trois acides aminés), ou de polypeptide (plusieurs acides aminés).
- Placebo – Substance utilisée dans les essais cliniques, ayant l’apparence du médicament ou du traitement à l’étude (p. ex. médicament inactif ou traitement fictif). Le recours à un placebo permet de mesurer les effets réels du médicament ou du traitement à l’étude ainsi que les effets attribuables à l’état psychologique du patient (effet placebo).
- Plaque – Région démyélinisée caractéristique de la sclérose en plaques.
- Plexus choroïde – Tissu spécialisé des ventricules du cerveau, qui produit le liquide céphalorachidien (LCR) dans lequel baignent les structures du système nerveux central.
- Précurseurs des oligodendrocytes (PO) – Cellules qui, une fois matures, deviennent des oligodendrocytes.
- Prodromes – Ensemble de signes et de symptômes avant-coureurs non spécifiques pouvant survenir plusieurs années avant l’apparition des symptômes classiques d’une maladie, telle la SP, et l’établissement d’un diagnostic clinique.
- Progression – Accumulation graduelle d’incapacités en présence ou en l’absence de poussées ou de nouveaux signes d’activité à l’IRM.
- Progression indépendante des poussées (PIRA, de l’anglais progression independent of relapse activity) – Un des principaux mécanismes aboutissant à l’accumulation d’incapacités irréversibles dans le cas de la SP. La PIRA peut commencer dès les premiers stades de la SP, notamment dès l’apparition d’un SCI.
- Protéine acide fibrillaire gliale (GFAP, de l’anglais glial fibrillary acidic protein) – Biomarqueur associé à la progression de la SP. Il est possible de mesurer le taux de GFAP à partir d’un échantillon de sang ou de liquide céphalorachidien.
- Protéine basique de la myéline (MBP, de l’anglais myelin basic protein) – Une des principales protéines de la myéline.
- Protéine protéolipidique (PLP, de l’anglais proteolipid protein) – Une des principales protéines de la myéline.
Q
- Qualité de vie liée à la santé – Qualité de vie de la personne ayant la SP, évaluée selon sa propre perception de ses capacités fonctionnelles et de son bien-être.
R
- Récepteur des lymphocytes T – Protéine présente à la surface des lymphocytes T.
- Régénération – Processus de reconstitution, de réparation ou de remplacement de cellules/tissus endommagés ou perdus.
- Régulation de l’expression génique – Ensemble des mécanismes grâce auxquels la cellule contrôle les gènes qui doivent être « activés » (c.-à-d. qui doivent être exprimés) ou « inactivés » (c.-à-d. qui ne doivent pas être exprimés).
- Régulation immunitaire – Régulation de réponses spécifiques du système immunitaire.
- Remyélinisation – Processus au cours duquel les oligodendrocytes (dans le système nerveux central) ou cellules de Schwann (dans le système nerveux périphérique) rajoutent de la myéline autour des fibres nerveuses démyélinisées.
- Répartition aléatoire – Processus permettant de répartir de façon aléatoire des participants et participantes à un essai dans divers groupes d’étude. On recourt à cette méthode dans le but d’éliminer ou de réduire la partialité à l’égard d’un groupe en particulier.
S
- Souris transgénique – Souris porteuse de gènes de source étrangère (animale ou humaine).
- SP cyclique (poussées-rémissions) – Sous-type clinique de SP caractérisé par des poussées imprévisibles, mais clairement définies, qui entraînent l’apparition de nouveaux symptômes ou l’aggravation de symptômes existants.
- SP pédiatrique – SP diagnostiquée avant l’âge de 18 ans. Elle se manifeste chez les enfants et les adolescents par des caractéristiques cliniques différentes de celles de la SP qui se déclare à l’âge adulte.
- SP progressive primaire (SPPP) – Sous-type clinique de SP caractérisé par une lente accumulation d’incapacités en l’absence de poussées bien définies.
- SP progressive secondaire (SPPS) – Sous-type clinique de SP caractérisé par une aggravation continue de la maladie et une fréquence moindre des poussées. La plupart des gens atteints de SP cyclique verront ultimement leur état évoluer vers la forme progressive secondaire de la SP.
- Spectrométrie de masse – Technique d’analyse utilisée pour mesurer la masse de molécules ou de groupes de molécules. La spectrométrie de masse fournit de l’information sur la structure des molécules.
- Spectroscopie par résonance magnétique (SRM) – Technique semblable à l’IRM qui fournit des données chimiques (plutôt qu’anatomiques) sur les tissus, plus précisément des données sur la nature et la concentration des différentes substances chimiques qui se trouvent dans ceux-ci.
- Syndrome clinique isolé (SCI) – Tout premier épisode de trouble neurologique qui est associé à des signes d’inflammation / de démyélinisation du système nerveux central et qui est évocateur de la SP. La SP finit par se déclarer chez bon nombre des personnes qui présentent un SCI.
- Syndrome radiologique isolé (SRI) – Tout premier stade à partir duquel la SP peut être décelée; à ce stade, des lésions du système nerveux central évocatrices de la SP sont mises en évidence par IRM, mais aucun des symptômes cliniques de la maladie ne s’est encore manifesté. La SP finit par se déclarer chez bon nombre des personnes qui ont présenté un SRI.
- Système nerveux central (SNC) – Système comprenant le cerveau, la moelle épinière et les nerfs optiques.
- Système nerveux périphérique (SNP) – Partie du système nerveux située en dehors du cerveau et de la moelle épinière et assurant la transmission des signaux nerveux dans tout l’organisme. Il peut être touché par la SP.
T
- Témoin – Personne qui fait l’objet de l’intervention usuelle ou qui reçoit un placebo durant un essai clinique, aux fins de comparaison avec les personnes (sujets) qui font l’objet de l’intervention expérimentale.
- Test de substitution SMDT (de l’anglais Symbol Digit Modalities Test) – Test permettant d’évaluer la fonction cognitive par la mesure de la vitesse de traitement de l’information.
- Trouble du spectre de la neuromyélite optique (TSNMO) – Maladie auto-immune dont les symptômes révélateurs sont semblables à ceux de la SP et qui peut être confondue avec celle-ci et diagnostiquée à tort comme telle. Dans le cas du TSNMO, le système immunitaire s’attaque au nerf optique, à la moelle épinière et parfois au cerveau, ce qui se traduit par l’inflammation et la démyélinisation des fibres nerveuses du système nerveux central.
U
V
- Ventricule du cerveau – Cavité située profondément dans le cerveau, qui est remplie de liquide céphalorachidien. Les ventricules sont au nombre de quatre.
- Virus d’Epstein-Barr (VEB) – Herpèsvirus humain à l’origine de la mononucléose infectieuse (communément appelée « maladie du baiser » ou « mono ») et comptant parmi les facteurs de risque connus de la SP.
- Virus de l’immunodéficience humaine (VIH) – Virus qui prend pour cible les cellules immunitaires de l’organisme hôte. Les personnes qui vivent avec le VIH – y compris les personnes porteuses de ce virus et traitées par un antirétroviral (ARV) – présentent un risque de SP moindre en comparaison de la population générale.