Mentore et amie : l’histoire inspirante de Theresa et Donalda
Lorsque Donalda a reçu un diagnostic de sclérose en plaques (SP), en 2009, sa nouvelle réalité ne lui procurait aucun espoir. « Je me suis cachée pendant deux ans », se souvient-elle. Elle était alors loin de se douter que la situation changerait du tout au tout grâce à une bénévole de SP Canada.
Theresa, qui avait appris 21 ans plus tôt qu’elle avait la SP, a rencontré Donalda lors d’une exposition sur la santé à Cole Harbour, en Nouvelle-Écosse. En tant que bénévole au sein d’un groupe de soutien de SP Canada depuis 1995, le plus grand souhait de Theresa était de discuter avec des personnes atteintes de SP et de guider ces dernières du mieux qu’elle le pouvait.
En constatant que Donalda avait besoin d’encouragements, Theresa lui a aussitôt manifesté compassion, compréhension et chaleur. « Donalda et moi avons bavardé un moment, puis nous nous sommes prises dans les bras l’une de l’autre! », se rappelle Theresa.
Un nouvel optimisme a alors envahi Donalda. « Cette étreinte était porteuse d’espoir, de bienveillance et de soutien, et un changement de perspective s’est opéré instantanément », résume-t-elle.
« J’ai compris qu’il fallait que
je laisse mes idées noires
de côté quant à la SP. »
Au fil des ans, les deux femmes ont forgé une grande amitié. « Theresa s’est avérée une mentore, une amie et une professeure formidable. Je la consulte pour tout. Notre première rencontre a changé ma vie, mais les choses ne se sont pas arrêtées là. Voilà la puissance du soutien apporté par une personne qui prend son rôle de bénévole à cœur », explique Donalda.
S’inspirant de l’altruisme de Theresa et de la détermination de celle-ci à aider les autres, Donalda est devenue à son tour bénévole au sein d’un groupe de soutien de SP Canada en 2012. « Le bénévolat est très enrichissant. J’en fais parce que je sais à quel point je me suis sentie seule, et je ne souhaite cela à personne », dit Donalda. Les deux femmes continuent de diriger leur groupe de soutien respectif avec passion, et elles changent des vies tous les jours.
Tout en aidant les autres à composer avec la SP, Theresa et Donalda rêvent d’un monde exempt de cette maladie, et elles savent combien les donateurs et donatrices de SP Canada jouent un rôle crucial dans la concrétisation de cette vision. Theresa aimerait que tous ces gens sachent à quel point leur engagement est important. « Ces bienfaiteurs et bienfaitrices contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de SP, au maintien de programmes et de services de soutien et au financement de la recherche sur la SP. C’est grâce à l’appui de tels partenaires que SP Canada est l’organisme qu’on connaît aujourd’hui. »
Au nom de Theresa, de Donalda et de tous ceux et celles qui agissent comme bénévoles auprès de SP Canada et qui s’emploient à rendre la vie plus agréable pour les membres de la collectivité de la SP, merci de soutenir notre cause. Votre appui apporte à de nombreuses personnes du Canada l’aide et l’espoir dont celles-ci ont besoin dans leur parcours avec la SP.
Pour en apprendre plus au sujet de Theresa et Donalda, cliquez ICI.
Message de la présidente
L'année qui s’achève a été riche en études remarquables sur la SP, lesquelles ont été menées par des scientifiques figurant parmi les plus talentueux et brillants du Canada. Tout en finançant des travaux de recherche de pointe sur la SP, nous continuons de procurer des services de soutien accessibles et fiables aux Canadiens et Canadiennes qui font face à cette maladie, et nous poursuivons avec détermination l’objectif ultime que nous nous sommes fixé d’éradiquer la SP. La générosité dont vous faites preuve nous permet de mener à bien notre mission, et je vous en suis profondément reconnaissante.
Le Canada est un chef de file mondial dans le domaine de la recherche sur la SP, et nous devons ce statut aux personnes comme vous. Je sais qu’ensemble, nous pouvons procurer espoir et force aux gens qui vivent avec la SP et aux êtres qui leur sont chers.
Dans le présent numéro de Progrès en SP, vous apprendrez comment des études uniques, comme celles menées par Mme Helen Tremlett, Ph. D., Mme Shalina Ousman, Ph. D., et la Dre Fang Liu, enrichissent le corpus de connaissances sur la SP et, ce faisant, nous rapprochent du moment où nous vaincrons cette maladie. En lisant ce bulletin, vous trouverez certainement encourageantes les avancées que ces chercheuses ont accomplies. Vous découvrirez par ailleurs le parcours réconfortant de Theresa et de Donalda, deux parfaites étrangères qui sont devenues des leaders au sein de groupes de soutien de SP Canada et des amies pour la vie.
Nous avons réalisé de grands progrès dans la lutte que nous menons pour vaincre la SP, mais il reste encore beaucoup à faire. Comme le Canada détient l’un des taux de SP les plus élevés du monde, il est crucial que nous unissions nos forces afin de maintenir l’essor de la recherche sur la SP au profit des personnes qui font face à cette maladie dans notre pays, et ailleurs dans le monde. Grâce à la présence de formidables partenaires comme vous à nos côtés, d’autres avancées pourront être accomplies. Merci infiniment de votre bienveillance.
Cordialement,
Pamela Valentine, Ph. D.
Présidente et chef
de la direction
SP Canada
LUMIÈRE SUR LA RECHERCHE
Mme Helen Tremlett, Ph. D., est professeure à la Faculté de médecine de l’Université de la Colombie-Britannique, à Vancouver. Elle dirige le Tremlett Lab et le programme de recherche sur l’épidémiologie de la SP en demeurant fidèle à sa vision, qui est axée sur l’amélioration de la santé des personnes atteintes de SP et des options thérapeutiques qui sont offertes à ces dernières.
Avec une équipe de chercheurs et chercheuses, Mme Tremlett a cerné la phase prodromique de la SP, laquelle se caractérise par un éventail de symptômes précoces et de signes avant-coureurs non spécifiques qui se manifestent au moins cinq ans avant l’établissement du diagnostic clinique de la SP. De récents résultats obtenus dans le cadre d’une étude menée par Mme Tremlett, et qui était financée par SP Canada, ont démontré que les personnes atteintes de SP présentaient des taux élevés d’utilisation des services de santé en lien avec des troubles de la santé mentale et des problèmes gastro-intestinaux au cours des cinq années précédant le diagnostic de SP.
« J’ai eu la chance de constater
par moi-même les retombées
extraordinaires que les activités
de SP Canada ont eues sur
la recherche sur la SP. »
Selon les conclusions de l’étude, ces troubles de la santé, qui apparaissent à un stade précoce de la SP et peuvent faire partie des prodromes de cette maladie, constituent un fardeau considérable pour les personnes chez qui ils surviennent. Étant donné que les problèmes de santé actuellement associés aux prodromes de la SP peuvent être répandus parmi la population en général, il faudra que la recherche se poursuive et que de nouveaux marqueurs spécifiques de cette maladie soient découverts pour qu’on en vienne à déterminer avec précision quelles sont les personnes qui présentent un risque accru de SP.
Les travaux de Mme Tremlett pourraient avoir une incidence sur la vie d’un grand nombre de personnes dans le monde et contribuer à l’éradication de la SP. Merci de nous aider à soutenir des études comme celle-ci, grâce auxquelles des progrès remarquables sont accomplis.
Pour en savoir davantage à ce propos, visitez le spcanada.ca/helentremlett.
Découverte d’une protéine susceptible de stopper la SP
Chez les personnes atteintes de SP, la gaine protectrice des fibres nerveuses, nommée « myéline », peut être endommagée ou détruite, ce qui se traduit par une aggravation de la maladie. Des travaux de recherche doivent être menés en vue de la mise au point de nouveaux traitements destinés à protéger la myéline ou à en favoriser la formation au sein du système nerveux central, ce qui est essentiel au ralentissement ou à l’enrayement de la progression de la SP.
Avec son équipe, Mme Shalina Ousman, Ph. D., professeure agrégée au Département de neurosciences cliniques et au Département d’anatomie et de biologie cellulaire de l’Université de Calgary, s’intéresse aux facteurs indispensables au bon fonctionnement de la myéline et au maintien de l’intégrité de cette substance. Ces scientifiques ont identifié une petite protéine appelée « CRYAB », dont le taux est plus élevé dans le cerveau des personnes atteintes de SP que dans celui des gens exempts de cette maladie, mais dont la fonction est inconnue. Un essai clinique de phase II mené récemment a révélé non seulement que la protéine CRYAB ne présente aucun danger pour l’être humain, mais également que son action réduit le nombre de lésions actives chez des personnes atteintes de SP cyclique.
Les résultats de cette étude nous aideront à mieux comprendre les facteurs essentiels à la remyélinisation et contribueront à la mise au point de nouveaux traitements susceptibles d’enrayer la progression de la SP.
Pour en savoir davantage à ce propos, visitez le spcanada.ca/shalinaousman.
SOYEZ AU FAIT. SOUTENEZ LA LUTTE CONTRE LA SP.
La SP menace nos proches,
nos amis et nos voisins :
Nous devons continuer
à susciter des avancées au profit
des personnes qui nous sont chères.
Merci de soutenir les efforts que
nous déployons pour aider
les personnes atteintes de SP
à profiter pleinement de la vie.
Un médicament novateur s’avère efficace pour
le traitement des tissus nerveux endommagés
La Dre Fang Liu, chercheuse principale au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), affilié à l’Université de Toronto, et son équipe de recherche ont adopté une nouvelle approche en vue de traiter la SP. Ces scientifiques ont ciblé le système de production du glutamate et mis au point un petit composé moléculaire qui s’est révélé efficace pour atténuer les symptômes s’apparentant à la SP et réparer la myéline endommagée dans des modèles précliniques de SP.
La Dre Liu croit qu’en raison de l’efficacité et de la tolérabilité de ce petit composé moléculaire, celui-ci pourrait faire l’objet d’essais sur des humains. De nouvelles études précliniques, portant notamment sur l’innocuité et la stabilité de ce composé, devront avoir lieu en vue de la mise au point éventuelle d’un médicament.
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Lisez les numéros précédents de Progrès en SP afin d’en savoir plus sur les avancées qui sont réalisées.