Dre Brenda Banwell
Chef du Service de neuropédiatrie et professeure de neurologie et de pédiatrie
La Dre Banwell est chef du Service de neuropédiatrie et professeure de neurologie et de pédiatrie à l’École de médecine Perelman de l’Université de la Pennsylvanie. Chercheuse principale du Programme canadien sur les maladies démyélinisantes ( Canadian Pediatric Demyelinating Disease Program – CPDDP; met à contribution cinq chercheurs principaux, 47 chercheurs participants et 15 centres de recherche), elle travaille en collaboration avec d’autres chercheurs (les Drs Bar-Or, Arnold, Marrie et Yeh) financés par la Société canadienne de la sclérose en plaques (de 2004 à 2020). Les travaux de la Dre Banwell portent sur les caractéristiques cliniques de la SP et de maladies connexes, de même que sur la neuroimagerie, les biomarqueurs et les effets de ces maladies chez les enfants. En 2010 et 2017, la Dre Banwell a siégé en tant que neuropédiatre à divers comités dont le panel international consacré au diagnostic de la SP (« critères de McDonald »), le comité consultatif international sur les essais cliniques en lien avec les nouveaux médicaments dans le contexte de la SP, et le comité en lien avec la SP du National Institute of Health Common Data Elements. Elle est administratrice au sein du conseil d’administration de l’Académie américaine de neurologie, en plus de siéger au conseil médical consultatif de la Société canadienne de la sclérose en plaques et du conseil médical consultatif de la Fédération internationale de la sclérose en plaques.
Questions et réponses avec la Dre Banwell
Qu’est-ce qui vous a amenée à vous intéresser à la recherche sur la SP? Qu’est-ce qui vous incite à poursuivre des travaux dans ce domaine?
J’ai commencé à m’intéresser à la recherche en SP lorsque j’ai eu à prendre soin de cinq enfants qui étaient atteints de SP, à une époque où aucun programme de SP pédiatrique n’existait dans le monde.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans la recherche et quels sont les plus grands défis auxquels vous faites face?
Je crois que l’excellence des soins qu’on prodigue repose sur des données probantes.
Quelle importance accordez-vous à la collaboration et dans quelle mesure y avez-vous recours dans le cadre de vos travaux de recherche?
Ma carrière entière a été fondée sur la collaboration. Les cas de SP pédiatrique sont rares, ce qui requiert des équipes interdisciplinaires multicentriques. Dans la même optique, les programmes de recherche de grande ampleur exigent des partenariats intellectuels.
Dans quelle mesure le soutien fourni par la Société canadienne de la SP vous permet-il de mener à bien vos travaux de recherche?
Ce soutien est crucial. La Société de la SP finance mes travaux de recherche depuis 1999.