Dr Christopher Power

Professeur, Département de médecine (neurologie)

photo of Dr. Christopher Power

Le Dr Power, M.D., FRCPC, est professeur de neurologie à l’Université de l’Alberta et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’infection neurologique et l’immunité. Après avoir obtenu un baccalauréat ès sciences de l’Université de Toronto et un diplôme en médecine de l’Université d’Ottawa, il a poursuivi ses études de médecine à l’Université McMaster et ses études en neurologie à l’Université Western, puis il a effectué un stage de recherche postdoctorale en neurovirologie à l’Université Johns Hopkins et aux National Institutes of Health. Le Dr Power est un médecin-chercheur réputé à l’échelle nationale et à l’échelle internationale, qui étudie les mécanismes sous-jacents à des maladies neuro-inflammatoires telles que la SP et l’infection du cerveau liée au VIH et qui travaille à la mise au point de traitements pour ce type d’affections. Outre ses fonctions de directeur du Laboratory for Neurological Infection and Immunity (laboratoire sur les infections neurologiques et l’immunité), il est médecin traitant à la clinique de la SP de l’Université de l’Alberta et directeur fondateur du centre de SP de l’Université de l’Alberta. Il est l’auteur de plus de 190 articles évalués par des pairs.

Questions et réponses avec le Dr Power

Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à la recherche sur la SP? Qu’est-ce qui vous incite à poursuivre des travaux dans ce domaine?

Je suis neurologue et je travaille à la clinique de SP de l’Université de l’Alberta. Mes travaux ont pour objectif global la découverte de la cause de la SP, la prévention de cette maladie et l’amélioration de la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes grâce à la mise au point de nouveaux traitements qui en ciblent la cause.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans la recherche et quels sont les plus grands défis auxquels vous faites face?

Je suis motivé par ma curiosité, c’est-à-dire mon envie de découvrir la cause de la SP et des stratégies visant à prévenir cette maladie. Les principaux obstacles qui se dressent devant les chercheurs canadiens tiennent au fait que les fonds alloués à la recherche et le nombre de stagiaires intéressés sont limités.

Quelle importance accordez-vous à la collaboration et dans quelle mesure y avez-vous recours dans le cadre de vos travaux de recherche?

Notre programme de recherche est fondé sur la collaboration à l’échelle nationale et à l’échelle internationale avec les experts de divers domaines qui influent sur nos questions de recherche (neuropathologie, neurochimie, neuro-immunologie).

Dans quelle mesure le soutien fourni par la Société canadienne de la SP vous permet-il de mener à bien vos travaux de recherche?

Le soutien que nous fournit la Société canadienne de la SP pour nous permettre d’atteindre nos objectifs est essentiel, compte tenu des fonds limités qui sont alloués à la recherche. Ces dix dernières années, les contributions financières du gouvernement et de l’industrie à la recherche n’ont cessé de diminuer, ce qui a créé un vide. Par ailleurs, la Société canadienne de la SP s’en est toujours tenue à sa politique de financement des chercheurs autonomes, ce qui garantit l’établissement de nouvelles stratégies en vue de la découverte de la cause de la SP et d’un remède contre cette maladie.