M. George S. Robertson

Ph. D., professeur

M. George S. Robertson, Ph. D., Université Dalhousie

M. Robertson a été nommé professeur et titulaire d’une chaire de recherche IRSC-Rx&D au sein des départements de psychiatrie et de pharmacologie de l’Université Dalhousie le 1er octobre 2002. Son laboratoire emploie des modèles animaux et cellulaires de troubles psychiatriques et neurodégénératifs pour repérer les mécanismes qui régulent la fonction, la mort, la survie et la réparation des cellules nerveuses. M. Robertson a effectué ses études doctorales au Département de pharmacologie de l’Université Dalhousie sous la supervision de M. Harold A. Robertson, Ph. D., de 1985 à 1989. Il a ensuite effectué un stage de recherche postdoctorale au sein de la Division des sciences neurologiques de l’Université de la Colombie-Britannique, dans le laboratoire de M. Chris Fibiger, Ph. D, de 1989 à 1992. Par la suite, il a été nommé professeur adjoint au Département de pharmacologie de l’Université d’Ottawa en 1992 avant d’être promu au rang de professeur agrégé en 1996. Pendant qu’il était professeur à l’Université d’Ottawa, M. Robertson a démontré que la surexpression, sous l’action d’un virus, des protéines anti-apoptotiques NAIP et XIAP permet d’assurer la survie et le fonctionnement des neurones dans des modèles animaux d’accident ischémique cérébral et de la maladie de Parkinson. La portée thérapeutique de ces résultats ont attiré l’attention du Centre de recherche thérapeutique de Merck Frost, situé à Kirkland, au Québec, où il a occupé le poste de chef du Service de pharmacologie de 1998 à 2002. L’un des principaux objectifs des travaux de recherche de M. Robertson consiste en la mise au point de systèmes d’administration de nanoparticules médicamenteuses, en vue de l’amélioration de l’innocuité et de l’efficacité de nouveaux candidats médicaments pour le traitement de la SP. M. Robertson a publié 122 articles évalués par les pairs, dont 25 ont été cités au moins 100 fois (indice de Hirsch [h-index] 54). Ses projets de recherche ont été financés par des subventions et des bourses de formation qui lui ont été accordées par Génome Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada, le Fonds d’innovation de l’Atlantique, la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick, le Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires, la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada (Ontario et Nouvelle-Écosse), la Michael J. Fox Foundation for Parkinson’s Research (Fondation Michael J. Fox pour la recherche sur la maladie de Parkinson), Parkinson Canada, la Fondation ontarienne de la santé mentale, la Société canadienne de la SP et les Congressionally Directed Medical Research Programs (programmes de recherche médicale financés par le Congrès américain).

Questions et réponses avec M. Robertson

Sur quel sujet portent vos travaux de recherche? Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à la recherche sur la SP?

L’objectif de mon programme de recherche consiste en la mise au point de médicaments qui prolongent la survie et améliorent les mécanismes de réparation de divers types de cellules du cerveau. Ces médicaments pourraient révolutionner le traitement de la SP et de nombreux autres troubles neurodégénératifs tels que la maladie d’Alzheimer, l’accident vasculaire cérébral et la maladie de Parkinson. Je me suis intéressé à la recherche sur la SP à un jeune âge parce que mon père vivait avec cette maladie.

Qu’est-ce qui vous incite à poursuivre des travaux dans ce domaine?

    Les progrès réalisés en matière de diagnostic et de traitement de la SP sont remarquables. Il y a 40 ans, la SP était difficile à diagnostiquer; aujourd’hui, il existe des traitements efficaces contre cette maladie. Ces progrès sont le fruit de lignes directrices robustes, d’un excellent mentorat et d’un financement systématique de la recherche dans le domaine. C’est donc un privilège pour moi de pouvoir travailler dans ce domaine stimulant et de former la nouvelle génération de chercheurs spécialistes de la SP.

    Comment espérez-vous changer la vie des personnes atteintes de SP en menant vos travaux de recherche?

      À court terme, je m’efforce d’améliorer la vie des personnes atteintes de la SP en participant à des réunions locales parrainées par la Société canadienne de la SP. Mes anciens étudiants et mes étudiants actuels s’investissent personnellement auprès des collectivités de la SP de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve. À long terme, j’espère que mes activités scientifiques contribueront à la mise au point de meilleurs traitements contre la SP.

      Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans vos travaux de recherche?

        C’est la supervision des étudiants qui est le volet le plus gratifiant de mon travail. D’ailleurs, j’ai eu beaucoup de chance à cet égard, car j’ai attiré d’excellents étudiants qui ont ensuite mené de brillantes carrières de chercheurs dans le domaine de la SP. À mon avis, la plus grande réalisation à laquelle un chercheur universitaire peut aspirer, c’est de voir un jour la carrière de l’un de ses étudiants éclipser sa propre carrière

        Dans quelle mesure le soutien fourni par la Société canadienne de la SP contribue-t-il à la réalisation de vos travaux de recherche?

          Ça se résume en un mot : essentiel. Sans le financement accordé par la Société canadienne de la SP, il serait impossible de mener bon nombre des activités de formation et de recherche qui se déroulent dans mon laboratoire.