Dr James J. Marriott
Professeur adjoint, Section de Neurologie
Le Dr Marriott a fait ses études de médecine à l’Université Queen’s et effectué sa résidence en neurologie à l’Université d’Ottawa en 2007. Il a suivi un stage de formation clinique de trois ans axé sur la sclérose en plaques à l’Hôpital St. Michael’s, à Toronto, en 2010, puis il a obtenu une maîtrise ès sciences de l’Université de Toronto en 2011. Il occupe actuellement un poste de professeur adjoint dans la Section de Neurologie de l’Université du Manitoba en plus d’exercer comme neurologue traitant au sein de la clinique de sclérose en plaques de Winnipeg. Les essais cliniques sur la SP constituent le champ d’intérêt principal du Dr Marriott au chapitre de la recherche.
Questions et réponses avec le Dr Marriott
Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à la recherche sur la SP? Qu’est-ce qui vous incite à poursuivre des travaux dans ce domaine?
Lors de mes études de premier cycle, je m’intéressais déjà à la neurologie et à l’immunologie. Le domaine de la SP constituait donc un champ de recherche tout indiqué pour moi. Les deux choses qui sous-tendent mon intérêt pour la recherche sur la SP sont d’abord la volonté de contribuer à l’amélioration continue des soins destinés aux personnes atteintes de SP, puis le désir de savoir comment prendre en charge les symptômes de cette maladie et de prévenir l’apparition de ces derniers.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans la recherche et quels sont les plus grands défis auxquels vous faites face?
J’aime permettre aux gens qui ont la SP de participer directement à la recherche, qu’il s’agisse d’un essai clinique sur un traitement potentiel ou d’une étude clinique relative à l’impact de la SP. Le défi qui me vient à l’esprit consiste à trouver un équilibre entre, d’une part, le désir d’en faire le plus possible et, d’autre part, les considérations pratiques liées à l’élaboration d’un programme de recherche. Il y a beaucoup de choses intéressantes à explorer, mais il importe d’avancer de façon systématique et de parvenir à bâtir une solide plateforme de recherche au fil du temps.
Quelle importance accordez-vous à la collaboration et dans quelle mesure y avez-vous recours dans le cadre de vos travaux de recherche?
La collaboration revêt une grande importance, car elle permet aux chercheurs de partager leurs ressources et de bénéficier des connaissances et du savoir-faire de chacun. À titre d’exemple, je citerais l’essai canadien mené sur les cellules souches mésenchymateuses, qui fait partie d’un programme de recherche international dans le cadre duquel des chercheurs unissent leurs efforts pour explorer une approche thérapeutique au potentiel prometteur.
Dans quelle mesure le soutien fourni par la Société canadienne de la SP vous permet-il de mener à bien vos travaux de recherche?
La Société de la SP a grandement contribué au financement de mes activités de recherche, qu’il s’agisse d’essais cliniques ou d’études épidémiologiques.
Si vous pouviez poser une ou plusieurs questions à une personne vivant avec la SP qui pourraient vous aider à concevoir une étude, quelles seraient-elles?
Je lui demanderais ce que serait pour elle un bienfait appréciable ou ce qu’elle considérerait comme un résultat intéressant. Je pourrais ainsi en tenir compte lors de la conception de ma prochaine étude.