Mme Jo Anne Stratton
Ph. D., professeure adjointe
Jo Anne Stratton, Ph. D., Université McGill
Mme Stratton est professeure adjointe au Département de neurologie et de neurochirurgie de l’Université McGill et elle est titulaire d’une bourse de carrière Junior 1 du Fonds de recherche du Québec - Santé (FRQS) en neuro-immunologie. Elle est codirectrice de la Single Cell Neurobiology Initiative à l’Université McGill et coprésidente du Comité des initiatives de la communauté en science ouverte au Neuro. Mme Stratton a suivi sa formation à l’Université de Melbourne (doctorat) et à l’Université de Calgary (stage de recherche postdoctorale), où elle a eu comme mentors des chefs de file de la recherche sur la sclérose en plaques (SP), notamment M. Wee Yong, Ph. D., et le Dr Trevor Kilpatrick, qui l’ont encadrée. À titre de chercheuse indépendante, elle s’est donné pour objectif d’élucider les interactions neuro-immunitaires qui entrent en jeu dans le contexte de la SP à l’aide d’analyses sur cellule unique, de modèles animaux, d’études in vitro et d’échantillons prélevés chez l’humain. Décrite comme la nouvelle étoile montante de la biologie des épendymocytes, à savoir une cellule gliale indispensable au maintien du débit liquide céphalo-rachidien et de l’homéostasie du cerveau, qui n’est pas étudiée suffisamment, Mme Stratton se propose de comprendre le rôle joué par ces cellules dans la pathogenèse de la SP.
Question et réponses avec Mme Stratton
Sur quel sujet portent vos travaux de recherche? Qu’est-ce qui vous a amenée à vous intéresser à la recherche sur la SP?
Je cherche à mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent la neurodégénérescence associée à la SP à l’aide d’analyses tissulaires, de modèles animaux et de cultures cellulaires. Mon père avait la SP, et c’est ce qui m’a incitée à faire de la recherche pour trouver un remède contre cette maladie.
Qu’est-ce qui vous incite à poursuivre des travaux dans ce domaine?
La SP est une maladie redoutable : elle se déclare au début de l’âge adulte et elle est associée à toutes sortes de difficultés qui hypothèquent l’avenir des personnes qui en sont atteintes. Il est essentiel que nous comprenions les mécanismes sous-jacents à cette maladie pour pouvoir mieux la traiter.
Comment espérez-vous changer la vie des personnes atteintes de SP en menant vos travaux de recherche?
En parvenant un jour à guérir cette maladie!
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans vos travaux de recherche et quels sont certains des défis auxquels vous faites face?
J’aime encadrer les étudiants et résoudre des problèmes.