M. Luc Vallières
Ph. D., professeur titulaire, médecine moléculaire
M. Vallières est professeur titulaire au Département de médecine moléculaire de l’Université Laval (ville de Québec). Il a établi son laboratoire spécialisé en neuro-immunologie au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Québec-Université Laval en 2002, après avoir terminé son stage de recherche postdoctorale au Salk Institute (Californie). Il y étudie deux maladies neurologiques différentes : la SP et le cancer du cerveau. Son programme de recherche a pour but de lui permettre de mieux comprendre les caractéristiques biologiques des cellules immunitaires dans le contexte de ces deux maladies dans l’espoir de trouver un moyen de neutraliser ou de stimuler ces cellules à des fins thérapeutiques. Il s’intéresse plus particulièrement à une population de cellules myéloïdes découverte au sein de son laboratoire, qui patrouille constamment dans le système vasculaire du cerveau (Journal of Neuroscience, 2008, 28 : 10187-10199). Ses travaux de recherche sont principalement financés par la Société canadienne de la sclérose en plaques, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. Plus précisément, les IRSC et le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRSQ) lui ont octroyé des bourses de carrière nationales. M. Vallières est membre du comité de rédaction de la revue Mediators of Inflammation et donne le cours « Principes de neuro-immunologie » à l’Université Laval.
Questions et réponses avec M. Vallières
Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à la recherche sur la SP? Qu’est-ce qui vous incite à poursuivre des travaux dans ce domaine?
J’ai commencé à m’intéresser à la recherche sur la SP grâce à la Société canadienne de la SP, qui m’a offert de belles perspectives en 2004 en m’accordant l’une de mes premières subventions à titre de jeune chercheur. Ce qui m’incite à poursuivre mes travaux dans ce domaine, c’est la soif de connaissances et l’espoir de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des personnes qui sont atteintes d’une maladie auto-immune démyélinisante.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans la recherche et quels sont les plus grands défis auxquels vous faites face?
J’aime faire de nouvelles découvertes sur les processus immunitaires et transmettre mes connaissances à mes étudiants et à mes collègues. Le plus grand défi à relever dans mon cas, c’est d’obtenir d’autres subventions qui nous permettraient, à mon équipe et à moi, d’être plus productifs et de faire preuve d’une plus grande originalité dans nos projets.
Quelle importance accordez-vous à la collaboration et dans quelle mesure y avez-vous recours dans le cadre de vos travaux de recherche?
La collaboration avec d’autres chercheurs joue un rôle essentiel dans notre programme de recherche (en nous permettant par exemple d’obtenir des souris génétiquement modifiées, des biopsies de tissus humains, ainsi que des conseils et des services scientifiques), comme en témoignent les listes d’auteurs de nos publications dans lesquelles figure le nom de nombreux collaborateurs à l’échelle nationale et internationale.
Dans quelle mesure le soutien fourni par la Société canadienne de la SP vous permet-il de mener à bien vos travaux de recherche?
Ce soutien est absolument essentiel! Depuis 2004, je reçois du soutien de la Société de la SP, qui finance désormais entièrement mon programme de recherche sur la SP. La Société canadienne de la SP est également un allié indispensable au chapitre du réseautage.
Si vous pouviez poser une seule question à une personne vivant avec la SP qui pourrait vous aider à concevoir une étude, quelle serait-elle?
Sur quel axe de recherche vous pencheriez-vous si vous étiez un chercheur spécialisé en SP?