Mme Shalina Ousman

Ph. D., professeure agrégée, Clinique de neurosciences

photo of Dr. Shalina Ousman

Mme Ousman est professeure agrégée au Département de neurosciences cliniques et au Département d’anatomie et de biologie cellulaire au Hotchkiss Brain Institute de l’Université de Calgary. Elle a obtenu un doctorat en neurosciences de l’Université McGill en 2001 sous la supervision de M. Samuel David, Ph. D., avant d’effectuer deux stages de recherche postdoctorale, le premier auprès de M. Iain Campbell, Ph. D., du Département de neuropharmacologie du Scripps Research Institute (2001-2004), et le second auprès du Dr Lawrence Steinman, du Département de neurologie et de sciences neurologiques de l’Université de Stanford (2007-2008). Mme Ousman s’est jointe au Hotchkiss Brain Institute en 2008 en tant que professeure adjointe. Elle s’intéresse à l’identification des mécanismes endogènes protecteurs dans le contexte de la sclérose en plaques et à la régénération des nerfs périphériques. Ses travaux de recherche sont financés par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et la Société canadienne de la sclérose en plaques.

Question et réponses avec Mme Ousman

Qu’est-ce qui vous a amenée à vous intéresser à la recherche sur la SP? Qu’est-ce qui vous incite à poursuivre des travaux dans ce domaine?

Je suis fascinée par les interactions entre le système immunitaire et le système nerveux, qui peuvent à la fois être bénéfiques et donner lieu à des maladies neurologiques comme la SP. Je me consacre à la recherche sur la SP parce que j’ai rencontré tellement de patients qui voient toujours la vie d’un œil positif, malgré les difficultés qu’ils éprouvent au quotidien. Ils m’inspirent comme chercheuse, mais également comme personne qui se heurte aux difficultés de la vie. Je souhaite apporter ma contribution à l’humanité, et j’espère y parvenir grâce à mes travaux sur la SP.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans la recherche et quels sont les plus grands défis auxquels vous faites face?

La créativité, la pensée indépendante, l’inconnu et la possibilité emballante d’être la première à faire une découverte susceptible de faire avancer nos connaissances sur la SP ou de mener à la mise au point d’un traitement, l’occasion de travailler avec des personnes brillantes de partout dans le monde.

Le plus grand défi consiste à trouver le financement nécessaire pour faire fonctionner un laboratoire de recherche.

Quelle importance accordez-vous à la collaboration et dans quelle mesure y avez-vous recours dans le cadre de vos travaux de recherche?

La SP est une maladie trop complexe pour être étudiée de façon isolée. Nous devons collaborer avec différents spécialistes, en recherche fondamentale et en recherche clinique, pour générer les meilleures idées et réaliser les meilleures expériences. Si nous faisons une découverte intéressante au laboratoire, je fais appel à mes collègues du milieu clinique pour voir si la découverte est pertinente chez l’humain, en réalisant par exemple des tests sur des globules sanguins de personnes atteintes de SP.

Dans quelle mesure le soutien fourni par la Société canadienne de la SP vous permet-il de mener à bien vos travaux de recherche?

J’ai reçu du financement de la Société de la SP à titre d’étudiante au doctorat, de chercheuse postdoctorale et de chercheuse principale. Je suis extrêmement reconnaissante de cet appui, car il m’a permis d’être formée auprès de certains des meilleurs chercheurs du domaine de la SP du Canada et des États-Unis, et il me permet aujourd’hui de former la prochaine génération de chercheurs. Grâce au financement que j’ai reçu, j’ai également eu la chance de faire une découverte qui s’est rendu aux essais de phase 1 et de phase 2a, ce que j’ai peine à croire parfois.