M. Steven Kerfoot
Ph. D., professeure agrégé
Professeur agrégé, Département de microbiologie et d’immunologie, Université Western Ontario
Steven Kerfoot est titulaire d’un doctorat de l’Université de Calgary. Ses travaux portaient sur les mécanismes inflammatoires sous-jacents aux maladies auto-immunes du système nerveux central. Après l’obtention de ce diplôme, il a intégré la Faculté de médecine de l’Université Yale, où il a étudié divers aspects de la biologie fondamentale des lymphocytes B au sein de deux équipes de recherche distinctes. Il est rentré au Canada en 2011 pour mettre sur pied un programme de recherche indépendante à l’Université Western Ontario. Ses travaux de recherche actuels, qui reposent sur l’utilisation de modèles, sont axés sur le rôle des lymphocytes B dans l’inflammation chronique et les maladies auto-immunes du système nerveux central.
Questions et réponses avec M. Kerfoot
Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à la recherche sur la SP? Qu’est-ce qui vous incite à poursuivre des travaux dans ce domaine?
J’ai commencé à m’intéresser à la recherche sur la SP au cours de mes études de premier cycle, mais j’ai délaissé ce domaine d’étude quand je suis parti parfaire ma formation en immunologie aux États-Unis. Pendant mon absence, des découvertes scientifiques majeures ont contribué à faire évoluer considérablement la recherche sur la SP, et c’est ce qui m’a incité à m’y remettre. Ces avancées ont jeté un nouvel éclairage sur la complexité de la réaction auto-immune qui sous-tendrait la SP et les maladies connexes selon nos hypothèses. Ma principale source de motivation dans ce domaine, qui est en fait un défi, c’est de réussir à comprendre les interactions entre tous les types de cellules immunitaires et de cellules du système nerveux central à l’origine des réactions inflammatoires persistantes qui endommagent le cerveau.
Quelle importance accordez-vous à la collaboration et dans quelle mesure y avez-vous recours dans le cadre de vos travaux de recherche?
La collaboration joue un rôle important dans de nombreux aspects de notre travail. Par exemple, nous comptons sur l’expertise de nos collègues pour effectuer ou analyser des expériences selon de nouvelles perspectives, ce qui nous permet d’élargir l’éventail de questions de recherche sur lesquelles nous pouvons nous pencher. Nous entretenons également d’étroites relations avec les cliniciens-chercheurs de la clinique de SP locale : nous nous efforçons de trouver des pistes qui contribueront à faire avancer leurs travaux, au lieu de nous contenter de collaborer avec eux à l’étude des questions d’immunologie qui nous intéressent au laboratoire. En unissant nos efforts, nous espérons ouvrir de nouvelles perspectives de recherche reposant sur une expertise tout à fait exceptionnelle qui est le fruit de la collaboration des membres d’une équipe locale.
Dans quelle mesure le soutien fourni par la Société canadienne de la SP vous permet-il de mener à bien vos travaux de recherche?
La Société canadienne de la SP a joué un rôle important dans ma formation scientifique, puisqu’elle m’a accordé une bourse d’études et que j’ai eu la chance de participer à quelques-uns des premiers congrès scientifiques qu’elle a organisés. C’est grâce au financement et au soutien de la Société canadienne de la SP que j’ai pu rentrer au Canada et ouvrir un laboratoire consacré à la recherche sur la SP. Depuis lors, la Société canadienne de la SP a toujours soutenu les étudiants et le stagiaire de recherche postdoctoral de mon laboratoire. En fait, je crois pouvoir affirmer qu’elle a été une partenaire essentielle des travaux de recherche que nous menons, et je lui suis reconnaissant pour son soutien.