Mécanismes sous-jacents au ralentissement de la dégénérescence de la substance blanche chez un modèle murin (souris) de SP progressive

Date de début du financement
Date de fin du financement
Montant du financement
299,344$
Établissement(s)
Université de Calgary
Région(s) géographiques(s)/province(s)
Alberta
Chercheur(s)/chercheuse(s)
Objectif(s) d’impact
Compréhension et enrayement de la progression SP

Résumé :

  • L’étude de recherche décrite ici consiste à créer un modèle cuprizone murin (souris) qui présente de nombreuses caractéristiques de la sclérose en plaques (SP) progressive.
  • Le Dr Peter Stys et son équipe de recherche se serviront d’une méthode d’analyse microscopique de pointe, d’examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) du cerveau et d’analyses comportementales pour mieux comprendre les altérations et les mécanismes associés à la dégénérescence à l’échelle tissulaire.
  • Les résultats de ce projet fourniront de nouvelles données importantes sur les aspects dégénératifs de la SP et ouvriront la voie à la mise au point d’une nouvelle génération de traitements qui ciblent la phase progressive et invalidante de cette maladie.

Description de l’étude

La SP se démarque des autres maladies neurologiques en ce sens qu’elle est caractérisée à ses débuts par une importante phase inflammatoire ponctuée de poussées, qui est souvent suivie d’une progression des incapacités et d’une phase progressive. S’il existe un certain nombre de médicaments efficaces contre la SP cyclique, le nombre d’options dont on dispose pour la phase progressive de la maladie, lui, est limité. L’une des principales raisons qui expliquent une telle différence est le manque de données sur les mécanismes biopathologiques fondamentaux qui sous-tendent cette phase progressive. Cette étude de recherche consiste à créer un modèle murin (souris) qui présente de nombreuses caractéristiques de la SP progressive. La cuprizone, substance connue pour sa capacité à se lier au cuivre d’origine alimentaire, sera administrée à des souris, ce qui provoquera une démyélinisation (perte de la myéline) de leur cerveau en l’espace de quelques semaines. Il y a un rétablissement complet du cerveau en cas d’arrêt de l’administration de la cuprizone, mais au bout de quelques mois, en l’absence de réexposition à cet agent, un processus de dégénérescence, qui ressemble à bien des égards à celui associé à la SP progressive, s’enclenche. C’est cette phase spontanée tardive qui fait l’objet de l’étude de recherche dont il s’agit ici. Le Dr Stys et son équipe de recherche effectueront une analyse microscopique d’échantillons de tissu cérébral de souris exposées à la cuprizone, ainsi que des examens d’IRM et des analyses comportementales de souris vivantes, en vue de mieux comprendre les altérations associées à la dégénérescence à l’échelle tissulaire et leur chronologie. Ils se serviront également de méthodes d’analyse microscopique de pointe pour déceler une éventuelle accumulation de protéines mal repliées dans le cerveau des souris, telle que des dépôts amyloïdes, qui pourrait être à l’origine de la toxicité et de la dégénérescence tardives observées chez ce modèle animal.

Retombées potentielles :

Les résultats de cette étude fourniront de nouvelles données importantes sur les aspects dégénératifs de la SP et ouvriront la voie à la mise au point d’une nouvelle génération de traitements qui ciblent la phase progressive de cette maladie.

État d’avancement de l’étude : En cours.