Pratiques des professionnels et professionnelles de la santé quant à la place de l’activité physique dans la prise en charge des personnes atteintes de SP
Résumé :
- De nombreuses études ont démontré que l’activité physique est sans danger, et même bénéfique, pour les personnes qui vivent avec la sclérose en plaques (SP). Cela dit, ces données probantes sont loin d’être appliquées par les professionnelles et professionnels de la santé, qui ne prescrivent guère ce type d’activité aux personnes atteintes de SP.
- Mme Sarah Donkers, Ph. D., et son équipe se sont donné pour objectifs 1) de cerner les obstacles qui empêchent les professionnelles et professionnels de la santé de prescrire des programmes d’activité physique aux personnes qui vivent avec la SP, et 2) de déterminer les besoins en la matière. Elles élaboreront une trousse à outils accessible et conviviale pour aider les professionnelles et professionnels de la santé à prescrire des programmes d’activité physique aux personnes qui vivent avec la SP.
- L’étude de recherche dont il est question ici aboutira à l’élaboration de ressources destinées à améliorer l’adoption de l’activité physique par les personnes qui vivent avec la SP, et par là même, le bien-être global de ces dernières.
Description de l’étude :
De nombreux travaux de recherche ont démontré les bienfaits procurés par l’activité physique aux personnes qui vivent avec la SP; pourtant, le degré d’activité physique demeure faible au sein de cette population. En fait, les personnes atteintes de SP ont besoin d’un encadrement, qui ne se limite pas à la transmission d’information, pour intégrer l’activité physique à leur vie quotidienne selon le schéma personnalisé le plus intéressant et le plus bénéfique pour elles. Les professionnelles et professionnels de la santé sont en mesure de leur fournir cet encadrement et d’encourager un changement de comportement, mais n’ont pas accès à des outils conviviaux et dignes d’intérêt d’un point de vue clinique qui les aideraient à prescrire des programmes d’activité physique à ces personnes.
Sarah Donkers, Ph. D., et son équipe ont l’intention de combler cette importante lacune thérapeutique, qui traduit une incapacité à appliquer des données probantes en contexte thérapeutique, en permettant aux professionnelles et professionnels de la santé canadiens de comprendre les obstacles qui les empêchent de prescrire des programmes d’activité physique aux personnes atteintes de SP. Par ailleurs, elles élaboreront des trousses d’outils qui comprendront les ressources nécessaires pour aider les personnes atteintes de SP à mener une vie active. Cette trousse sera mise à la disposition des professionnelles et professionnels de la santé partout au Canada et en ligne sur la plateforme Web consacrée aux pratiques exemplaires au Canada (MSBEST).
Retombées potentielles : L’étude de recherche dont il est question ici aboutira à l’élaboration de ressources qui sont susceptibles de combler des besoins importants et qui contribueront à accroître le degré d’activité physique des personnes atteintes de SP, et partant, les effets bénéfiques que peut procurer à ces dernières cette modalité thérapeutique.
État d’avancement de l’étude : En cours
Cette étude est financée conjointement par la Saskatchewan Health Research Foundation et SP Canada.