Rôle des lymphocytes B et Tph dans le contexte de la SP progressive

Date de début du financement
Date de fin du financement
Montant du financement
88,911$
Établissement(s)
Université Laval
Région(s) géographiques(s)/province(s)
Québec
Chercheur(s)/chercheuse(s)
Priorités en matière de recherche
SP progressive
Objectif(s) d’impact
Compréhension et enrayement de la progression SP

Bien que d’énormes progrès aient été réalisés dans le domaine de la SP, l’un des plus grands besoins qu’il reste à satisfaire en lien avec cette maladie est l’approfondissement des connaissances sur la progression de celle-ci, car une meilleure compréhension de ce processus est essentielle à l’élaboration de stratégies thérapeutiques efficaces contre les formes progressives de la SP. Dans le cadre de l’étude dont il est ici question, M. Manu Rangachari, Ph. D., et son équipe examineront la façon dont des cellules immunitaires, notamment les lymphocytes B et les lymphocytes Tph, participent à la progression de la SP.Ces scientifiques ont formulé l’hypothèse que ces deux types de lymphocytes produisent conjointement des « dérivés réactifs de l’oxygène » toxiques, ou radicaux libres toxiques, à savoir des molécules instables pouvant altérer le système nerveux central.

Pour mener à bien son étude, l’équipe de recherche s’est donné le mandat suivant : 1) identifier quels types de lymphocytes B et Tph présents dans le système nerveux central sont capables de produire des radicaux libres toxiques, 2) étudier les mécanismes suivant lesquels des lymphocytes B et Tph interagissent pour produire des radicaux libres, et 3) vérifier si la production de radicaux libres accentue la progression de la maladie chez des souris atteintes d’une affection semblable à la SP. En collaboration avec l’équipe responsable de la biobanque HITMS, basée à Terre-Neuve-et-Labrador, les scientifiques analyseront des échantillons de liquide céphalorachidien humain afin de déterminer si les personnes atteintes de SP progressive présentent des taux plus élevés de marqueurs indiquant la présence de lésions causées par les radicaux libres et si de tels indices pourraient constituer des marqueurs de la progression de la maladie.

Retombées potentielles : Les résultats de cette étude pourraient nous permettre d’en savoir plus sur les mécanismes biologiques qui sous-tendent la progression de la SP et sur les facteurs clés intervenant dans ce processus. Ils pourraient aussi servir ultérieurement de base à la mise au point de traitements plus efficaces que ceux dont nous disposons actuellement.

État d’avancement de l’étude : En cours.