Comprendre l’atteinte corticale dans le contexte de la sclérose en plaques d’un point de vue neuroanatomique : analyse par IRM quantitative de la structure laminaire du cortex en cas de neuro-inflammation

Date de début du financement
Date de fin du financement
Montant du financement
291,600$
Établissement(s)
Université McGill
Région(s) géographiques(s)/province(s)
Québec
Chercheur(s)/chercheuse(s)
Priorités en matière de recherche
Diagnostic
Objectif(s) d’impact
Traitements et soins

Résumé: Des lésions au cerveau et à la moelle épinière sont souvent observées chez les personnes atteintes de sclérose en plaques (SP). Parmi les lésions les plus répandues figurent les lésions corticales sous-piales, lesquelles se forment à la surface du cerveau. La présente équipe de recherche est en train de perfectionner une nouvelle technique d’imagerie par résonance magnétique (IRM) en vue de déceler les lésions sous-piales (IRM sensible à la myéline). La technique d’IRM standard permet de visualiser les tissus mous et de déceler la présence de lésions dans le cerveau, mais elle ne met en évidence qu’une fraction des lésions sous-jacentes associées à la SP. C’est donc dire qu’elle n’est pas très efficace pour le suivi de la progression de cette maladie. L’étude de recherche en cours permettra de perfectionner cette technique d’imagerie, afin qu’on en sache plus sur les mécanismes d’évolution des lésions cérébrales sous-piales au fil du temps et les liens qui existent entre cette évolution et les résultats cliniques.

Description de l’étude : La SP est une maladie démyélinisante de la substance blanche multifocale. Il se peut que la charge lésionnelle corticale sous-piale au début de la maladie soit associée à des incapacités évolutives. L’équipe de recherche qui réalise cette étude est en train de perfectionner des techniques d’imagerie qui permettront de déceler efficacement les lésions corticales sous-piales. Les chercheurs ont pour objectif de générer une série de mesures de contraste multiple reproductibles de la démyélinisation de la surface du cortex au moyen de techniques d’IRM de pointe (IRM 3 T et IRM 7 T). Leurs travaux consisteront à suivre un groupe de personnes atteintes de SP qui en sont à divers stades de cette maladie, afin d’établir à quel moment ce type de lésions se forment et quels liens il existe entre elles et les résultats des examens cliniques et cognitifs. Les chercheurs pourront ainsi préciser le rôle de ces lésions dans la physiopathologie de la SP. Les résultats de cette étude pourraient se traduire par une amélioration du diagnostic clinique et une optimisation des traitements.

Impact potentiel : L’étude proposée offre la possibilité de mieux estimer une fraction des lésions tissulaires qui se forment à la surface du cerveau des personnes atteintes de SP et qui étaient invisibles jusqu’ici. Elle permettra d’élargir les perspectives d’utilisation de l’IRM pour la détection des lésions cérébrales associées à la SP et ainsi d’améliorer le diagnostic et de mieux comprendre la progression de cette maladie. Elle contribuera également à l’établissement de nouvelles mesures ou de nouveaux marqueurs de la maladie qui pourront être utilisés dans le cadre de l’évaluation des médicaments. 

État d’avancement de l’étude: En cours.