SP Canada financera une nouvelle étude afin d’aider les gens atteints de SP à prendre en charge leur santé mentale

L’équipe de recherche qui mènera cette étude mettra à l’épreuve une série de séances en ligne de thérapie cognitive basée sur la pleine conscience en vue de déterminer si ce type de traitement favorise l’autoprise en charge de la dépression chez les personnes vivant avec la SP.  

Toronto (Ontario), le 8 septembre 2025. – Grâce à un partenariat entre SP Canada et la National Multiple Sclerosis Society (NMSS – organisme états-unien de la sclérose en plaques), une nouvelle possibilité de financement de la recherche a récemment été offerte, laquelle s’intitulait Identifying a Self-Management Solution to Support Depression Management for People Living with MS (trouver une approche privilégiant l’autoprise en charge pour favoriser la prise en charge de la dépression chez les personnes atteintes de SP)

La sclérose en plaques (SP) est une maladie épisodique imprévisible. Consistant en un processus pathologique continu, la SP progresse au fil du temps suivant différents stades. Chaque personne atteinte de SP aura un parcours unique aux côtés de cette affection. La dépression constitue un symptôme fréquent de la SP. Les personnes qui vivent avec cette maladie disposent toutefois de peu de ressources répondant à leurs besoins pour prendre en charge ce trouble dans leur milieu de vie. 

Afin de combler cette lacune, la NMSS et SP Canada ont lancé un appel de propositions visant le financement d’études qui permettraient l’exploration de nouvelles approches axées sur l’autoprise en charge de la dépression en cas de SP, en vue de la mise en œuvre d’une intervention ou d’outils accessibles, fondés sur des données probantes, qui pourraient être utilisés à long terme par les personnes atteintes de SP. À la suite d’un processus d’examen rigoureux auquel ont pris part des scientifiques et des représentants et représentantes de la collectivité, trois propositions de recherche ont été retenues. 

Parmi ces trois propositions de recherche, SP Canada financera l’étude du Dr Robert Simpson, de l’Université de Toronto, à hauteur de 300 000 $ CA sur une période de deux ans. Cette étude s’intitule Autoprise en charge de la dépression chez les personnes atteintes de SP grâce à un programme en ligne de thérapie cognitive basée sur la pleine conscience : étude hybride axée sur l’efficacité et la mise en œuvre. Le Dr Robert Simpson et son équipe de recherche mèneront un essai comparatif à répartition aléatoire en vue d’évaluer l’efficacité d’une intervention en ligne, à savoir la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (TCBPC), quant à l’autoprise en charge de la dépression et d’autres symptômes de la SP tels que la fatigue et la douleur. Des données récentes tendent à indiquer que la TCBPC permettrait de réduire les symptômes de la dépression et d’accroître le bien-être émotionnel en cas de SP. Aucune étude n’a toutefois encore permis d’établir la façon dont il faudrait s’y prendre pour favoriser un accès à long terme à cette intervention et les bienfaits soutenus de cette approche. Le Dr Simpson et son équipe se pencheront sur cette question et tenteront d’élaborer des stratégies qui permettront à tous les Canadiennes et Canadiens ayant la SP d’améliorer leur qualité de vie. 

« SP Canada investit dans les études les plus susceptibles de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des personnes touchées par la SP », indique Benjamin Davis, vice-président principal de la mission à SP Canada. « Grâce aux travaux du Dr Simpson, les membres de la collectivité de la SP seront en mesure de prendre en charge les symptômes de la dépression et d’atténuer ceux-ci. Cette étude sera déterminante en ce sens qu’elle permettra d’augmenter l’accessibilité de ressources utiles pour les Canadiennes et Canadiens atteints de SP qui souffrent de dépression, ce qui aura pour retombées d’accroître le bien-être des membres de la collectivité de la SP. »

« Le risque de dépression est plus élevé chez les personnes atteintes de SP que dans le reste de la population. Or, la dépression peut nuire à la réalisation des activités quotidiennes », mentionne le Dr Simpson, professeur agrégé à l’Université de Toronto et médecin spécialiste à l’Institut de réadaptation de Toronto, affilié au Réseau universitaire de la santé. « Bien que des traitements efficaces existent, l’accès à ceux-ci n’est pas toujours facile. L’étude que j’entreprends pourrait toutefois changer la donne. Le programme que nous souhaitons élaborer vise en effet à nous permettre d’offrir du soutien au plus grand nombre possible de Canadiennes et Canadiens atteints de SP qui souffrent de dépression, programme que ces personnes pourraient suivre dans le confort de leur domicile et au moment qui leur convient. » 

En apprendre plus sur cette étude

-- 30 -- 

À propos de SP Canada

À SP Canada, la vision qui nous inspire est celle d’un monde sans sclérose en plaques (SP). Nous concentrons tous nos efforts sur la prestation de services de soutien, la défense des droits et des intérêts, ainsi que la recherche dont les retombées auront un impact positif sur la vie des personnes atteintes de SP ou ayant à composer, d’une manière ou d’une autre, avec cette maladie. Depuis plus de 75 ans, notre organisme constitue pour la collectivité de la SP une source fiable de programmes, de ressources et de services destinés à aider les gens touchés par la SP dans leur cheminement aux côtés de cette maladie. Nous militons en faveur de politiques améliorées permettant d’éliminer les obstacles et d’accroître le bien-être des Canadiens et Canadiennes qui vivent avec la SP. Nous investissons dans des travaux de recherche susceptibles de changer des vies – axés sur l’amélioration des traitements et des soins, le renforcement du bien-être, la compréhension et l’enrayement de la progression de la SP, ainsi que la prévention de cette maladie.

Pour obtenir plus d’information, visitez le spcanada.ca.

À propos de la sclérose en plaques (SP)

Le Canada affiche l’un des taux de SP les plus élevés du monde. Chaque jour, en moyenne, douze personnes de notre pays reçoivent un diagnostic de SP. La SP est une maladie neurologique qui cible le système nerveux central, lequel comprend le cerveau et la moelle épinière. Elle est le plus souvent diagnostiquée chez les personnes âgées de 20 à 49 ans. Consistant en un processus pathologique continu, la SP progresse au fil du temps suivant différents stades. Chaque personne atteinte de SP aura un parcours unique aux côtés de cette affection en ce qui a trait à la gravité et aux symptômes de celle-ci, ainsi qu’au taux de progression de la maladie et à la réponse aux traitements. Il est difficile pour les personnes ayant la SP de maintenir une bonne qualité de vie en raison de l’imprévisibilité et de la nature épisodique et progressive de cette maladie.

 

Personne-ressource pour les médias :

Laila Namur

Chef des communications d’entreprise

Laila.Namur@mscanada.ca

778 874-4876