Élaboration d’un nouveau modèle de souris transgéniques en vue de l’étude du rôle de l’ostéopontine dans le contexte de la sclérose en plaques

Date de début du financement
Date de fin du financement
Montant du financement
49,859$
Établissement(s)
Université de la Saskatchewan
Région(s) géographiques(s)/province(s)
Saskatchewan
Chercheur(s)/chercheuse(s)
Priorités en matière de recherche
Causes de la SP
Objectif(s) d’impact
Compréhension et enrayement de la progression SP

Résumé :

  • Il importe que soient mieux compris les facteurs à l’origine de l’inflammation et de la dégénérescence en cas de sclérose en plaques (SP) afin que puissent être mis au point des traitements améliorés. 
  • Yifei Jeff Dong, Ph. D., et son équipe examineront le rôle joué par une protéine, l’ostéopontine (OPN), dans la physiopathologie de la SP et le vieillissement en créant un nouveau modèle murin (souris) de cette maladie.
  • Les données générées dans le cadre de l’étude de recherche qu’ils mèneront serviront de base à la réalisation d’autres études consistant à mieux cerner le rôle joué par l’OPN dans la progression de la SP. 

Description de l’étude 

Yifei Jeff Dong, Ph. D., et son équipe de recherche se proposent d’examiner le rôle joué par une protéine appelée ostéopontine (OPN) dans la régulation de l’inflammation et de la réparation chez les personnes atteintes de SP. Le taux d’OPN est élevé dans le liquide dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière, de même que dans les lésions cérébrales associées à la SP. L’OPN favorise la neuro-inflammation et les incapacités dans un modèle murin (souris) de SP. 

M. Dong avait déjà établi que l’OPN s’accumule dans la moelle épinière et dans les cellules immunitaires de la moelle épinière de souris âgées, comparativement à ce qui est observé chez les jeunes souris. La présence de cette quantité excessive d’OPN dans la moelle épinière des souris âgées altère la fonction des cellules immunitaires et accentue la destruction des fibres nerveuses. Ces résultats indiquent donc que l’OPN contribuerait à la progression de la SP, en particulier au fur et à mesure que les personnes concernées prennent de l’âge. 

L’équipe de recherche se propose d’identifier les cellules qui produisent l’OPN dans le système nerveux central, de déterminer comment divers types de cellules réagissent à la présence de l’OPN et d’examiner les effets de la régulation de cette protéine pendant le processus inflammatoire ou les phases de réparation de la maladie sur la neurodégénérescence. Pour étudier le rôle joué par l’OPN dans la physiopathologie de la SP et le vieillissement, l’équipe créera un nouveau modèle murin (souris) de la SP qui permettra d’activer ou d’inactiver l’OPN dans certaines cellules immunitaires à des moments bien précis après la formation de lésions ou l’apparition de la maladie.  

Retombées potentielles : La création de ce modèle murin (souris) fournira les premiers éléments qui permettront de comprendre le rôle joué par l’OPN dans la progression de la SP et le vieillissement. 

État d’avancement de l’étude : En cours.