Étude du rôle de la microglie dans la neurotoxicité liée à la SP

Date de début du financement
Date de fin du financement
Montant du financement
300,000$
Établissement(s)
Université de l’Alberta
Région(s) géographiques(s)/province(s)
Alberta
Chercheur(s)/chercheuse(s)
Priorités en matière de recherche
SP progressive
Objectif(s) d’impact
Traitements et soins

Résumé :

  • Chez les personnes atteintes de sclérose en plaques (SP), les cellules de la microglie (cellules immunitaires présentes dans le cerveau) ont été associées à la réparation de la myéline (gaine protectrice des fibres nerveuses) et à la détérioration de celle-ci. 
  • Jason Plemel, Ph. D., et son équipe se proposent d’étudier le rôle de la microglie dans la formation des lésions de la myéline chez un modèle murin (souris) de la SP.
  • Les connaissances acquises dans le cadre de leur étude de recherche pourraient contribuer à la mise au point de traitements neuroprotecteurs capables de prévenir la formation de lésions et de favoriser la réparation chez les personnes atteintes de SP. 

Description de l’étude 

Dans le contexte de la SP, la gaine protectrice qui enveloppe les fibres nerveuses au sein du cerveau, appelée myéline, est endommagée, ce qui nuit à la propagation des signaux entre le cerveau et le reste de l’organisme. Il faut donc mettre au point de nouvelles stratégies qui préviennent la formation de ces lésions nerveuses. 

Jason Plemel, Ph. D., et son équipe de recherche s’efforcent de comprendre de quelle façon les cellules de la microglie, type de cellules immunitaires présentes dans le cerveau, interviennent dans la régulation de la myéline. On ne comprend pas très bien le rôle joué par ces cellules dans la physiopathologie de la SP, puisque leur activité peut être protectrice dans certaines situations, alors qu’elle est toxique dans d’autres. 

Pour étudier la fonction des cellules de la microglie et leur rôle dans la physiopathologie de la SP, ces scientifiques utiliseront un modèle murin (souris) de la SP (plus précisément, un modèle de démyélinisation induite par l’ajout de cuprizone à l’alimentation). Ce modèle les aidera à cerner la contribution des cellules de la microglie à la démyélinisation et le moment où elles interviennent. Ils tenteront également de déterminer si une molécule du système immunitaire appelée Cxcl10 amène les cellules de la microglie à être encore plus destructrices en cas de SP. 

Retombées potentielles : Les résultats de l’étude dont il s’agit ici nous éclaireront un peu plus sur le rôle joué par les cellules de la microglie dans la physiopathologie de la SP et pourraient mener à la mise au point de nouvelles stratégies de traitement de cette maladie. 

État d’avancement de l’étude : En cours.