Ciblage des cellules productrices d’anticorps nocifs dans le contexte de la SP
Résumé :
Chez les personnes atteintes d’une maladie auto-immune telle que la SP, des autoanticorps attaquent et altèrent par erreur le système nerveux de l’hôte.
M. Luc Vallières, Ph. D., et son équipe ont pour objectif de mettre au point un médicament qui ciblerait et éliminerait les cellules qui produisent ces anticorps nuisibles – à savoir les cellules productrices d’autoanticorps.
L’étude menée par ce chercheur et son équipe pourrait aboutir à l’élaboration de nouvelles stratégies de traitement efficaces de la SP et d’autres troubles immunitaires connexes.
Description de l’étude :
Dans le contexte de la SP et d’autres affections auto-immunes connexes, comme la maladie associée aux Ac anti-MOG et le TSNMO, le système immunitaire produit des protéines qu’on appelle autoanticorps, qui s’en prennent par erreur aux tissus nerveux de l’hôte et endommagent ceux-ci. Il n’existe actuellement aucun médicament destiné à éliminer spécifiquement et de manière définitive les autoanticorps.
M. Luc Vallières, Ph. D., et son équipe ont pour objectif de mettre au point un type amélioré de médicament à base d’anticorps qui ciblerait les cellules qui sont à l’origine de la présence d’autoanticorps – soit les cellules productrices d’autoanticorps. À l’occasion de travaux antérieurs, les scientifiques ont découvert que les traitements actuels par anticorps ne parviennent pas à éliminer complètement ces cellules productrices d’autoanticorps en raison du fait que ces dernières se protégeraient en se dotant d’une molécule appelée PRG2. Dans le cadre de l’étude décrite ici, l’équipe de recherche prévoit mettre au point un médicament qui utiliserait la molécule PRG2 comme nouveau marqueur permettant de reconnaître et de cibler les cellules productrices d’autoanticorps nocifs. L’élimination de ces cellules pourrait contribuer à la réduction de la fréquence des poussées de la maladie et à la protection du système nerveux, en plus de favoriser le rétablissement à long terme.
Retombées potentielles : Les résultats de l’étude dont il s’agit ici pourraient faciliter la mise au point de nouvelles approches thérapeutiques contre la SP et diverses maladies immunitaires connexes.
État d’avancement de l’étude : En cours.