Compréhension du rôle des microbes intestinaux dans la réaction de l’organisme hôte à la consommation de fibres alimentaires dans le contexte de la SP

Date de début du financement
Date de fin du financement
Montant du financement
50,000$
Établissement(s)
Université du Manitoba
Région(s) géographiques(s)/province(s)
Manitoba
Chercheur(s)/chercheuse(s)
Priorités en matière de recherche
Causes de la SP
Objectif(s) d’impact
Compréhension et enrayement de la progression SP

Description de l’étude 

Les fibres alimentaires, que l’on retrouve dans les fruits, les céréales et les légumes, sont dégradées par des microbes présents naturellement dans les intestins qui les font fermenter. En fait, c’est la dégradation de ces fibres qui est la principale source d’énergie des intestins. 

Les types de populations microbiennes observés chez les personnes atteintes de SP – de même que la taille de ces populations – diffèrent de ceux qui sont observés chez les personnes exemptes de SP, ce qui permet de penser que ce processus de fermentation peut être moins efficace chez les premières. Ajoutons à cela que certaines personnes atteintes de SP voient leurs symptômes s’aggraver lorsqu’elles adoptent un régime alimentaire riche en fibres. 

Heather Armstrong, Ph. D., et son équipe de recherche ont émis l’hypothèse selon laquelle les populations microbiennes propres aux personnes atteintes de SP ne dégradent pas certaines fibres alimentaires, ce qui provoque une inflammation et une aggravation des symptômes de la maladie. Dans le cadre de cette étude, les scientifiques évalueront une cohorte de 30 personnes vivant avec la SP et de 15 témoins en bonne santé à l’aide de questionnaires sur leur alimentation et de leurs dossiers médicaux pour :

  1. déterminer si les populations microbiennes des personnes atteintes de SP sont moins efficaces que celles des témoins pour dégrader certaines fibres alimentaires; 
  2. comparer les effets de la dégradation de ces fibres sur les cellules immunitaires et l’inflammation observés chez les personnes atteintes de SP à ceux qui seront observés chez les personnes exemptes de cette maladie;  
  3. évaluer la relation qui existe entre la dégradation de ces fibres et la gravité de la SP. 

Retombées potentielles : Grâce aux résultats de cette étude, nous parviendrons à mieux comprendre le rôle joué par les microbes intestinaux quant à l’inflammation et à la gravité de la SP. Cette étude fournira également des données probantes qui permettront de formuler des recommandations nutritionnelles personnalisées quant aux aliments sans danger pour les personnes atteintes de SP et à ceux que ces dernières devraient éviter. 

État d’avancement de l’étude : En cours.