Comprendre l’activité des lymphocytes B dans le cerveau, afin d’orienter la mise au point de traitements contre la SP progressive

Date de début du financement
Date de fin du financement
Montant du financement
300,000$
Établissement(s)
Université de Toronto
Région(s) géographiques(s)/province(s)
Ontario
Chercheur(s)/chercheuse(s)
Priorités en matière de recherche
SP progressive
Objectif(s) d’impact
Compréhension et enrayement de la progression SP

Résumé : 

  • Bon nombre de médicaments modificateurs de l’évolution de la sclérose en plaques (SP) ont pour cible les lymphocytes B (type de cellule immunitaire). Or, dans le cas de la SP progressive, les effets de ces médicaments ne sont que limités. 
  • Jennifer Gommerman, Ph. D., et les membres de son équipe utiliseront un modèle murin (souris) de la SP pour mieux comprendre les caractéristiques des populations de lymphocytes B présentes dans une région périphérique du cerveau appelée méninges et formée par les membranes qui enveloppent cet organe. Plus précisément, ils examineront où elles se situent et quels changements elles subissent dans le cerveau d’une personne atteinte de SP. 
  • Ces travaux de recherche pourraient permettre la mise au point de meilleurs médicaments ciblant les lymphocytes B pour le traitement de la SP progressive. 

Description de l’étude 

Un certain nombre de traitements modificateurs de la maladie qui ciblent les lymphocytes B (type de cellules immunitaires) se sont révélés efficaces pour alléger le fardeau associé à la SP cyclique, mais exercent des effets limités dans le cas de la SP progressive. 

Pour mettre au point de meilleurs traitements contre la SP progressive, il nous faut mieux comprendre comment les diverses populations de lymphocytes B influent sur la physiopathologie de cette maladie dans le cerveau. Des données récentes indiquent que les méninges, soit les membranes qui enveloppent cet organe, sont très riches en lymphocytes B. 

Jennifer Gommerman, Ph. D., et son équipe de recherche se proposent d’étudier la fonction des lymphocytes B dans cette région périphérique du cerveau en cas de SP. Pour ce faire, ces scientifiques utiliseront un modèle murin (souris) capable d’induire une maladie du cerveau, et plus particulièrement la formation de lésions au sein de la substance grise, chez des souris âgées. Il est possible d’atténuer ces lésions en administrant aux souris un traitement modificateur de la maladie qui cible les lymphocytes B (à savoir un traitement par un anticorps anti-CD20). En utilisant ce modèle animal, la chercheuse et son équipe : 

  1. s’emploieront à déterminer quelles populations de lymphocytes B sont présentes dans les régions périphériques du cerveau, où se trouvent exactement les lymphocytes B dans ces régions et quels changements ces cellules subissent chez des souris atteintes d’une maladie s’apparentant à la SP; 
  2. suivront les mouvements effectués par les lymphocytes B entre les divers compartiments de ces régions périphériques;
  3. détermineront les effets des anti-CD20 sur les cellules présentes dans ces régions périphériques.

Retombées potentielles : Les résultats de l’étude dont il est question ici permettront de mieux comprendre quelles populations de lymphocytes B provoquent les lésions cérébrales ou au contraire protègent le cerveau contre de telles lésions, afin de cerner celles qu’il faut cibler pour améliorer le traitement de la SP. 

État d’avancement de l’étude : En cours.