Contribution des lymphocytes T au vieillissement chez les personnes atteintes de SP
Montant du financement
300,000$
Établissement(s)
Centre de recherche du CHUM
Région(s) géographiques(s)/province(s)
Québec
Chercheur(s)/chercheuse(s)
Priorités en matière de recherche
SP progressive
Objectif(s) d’impact
Compréhension et enrayement de la progression SP
Résumé :
L’âge est le principal facteur de risque de progression de la sclérose en plaques (SP).
Mme Nathalie Arbour, Ph. D., et son équipe de recherche ont identifié un type de cellules immunitaires qui sont plus abondantes dans le sang des personnes âgées atteintes de SP que dans celui des personnes de même âge exemptes de cette maladie. Dans le cadre de l’étude dont il est question ici, les scientifiques se proposent de caractériser ce type de cellules immunitaires et de déterminer si elles endommagent le cerveau des personnes atteintes de SP.
Cette étude pourrait mener à la découverte de pistes à exploiter relativement au traitement des formes progressives de SP.
Description de l’étude :
L’âge est le principal facteur de risque d’incapacité et d’aggravation des symptômes chez les personnes atteintes de SP. En effet, les appareils et systèmes qui constituent le corps humain vieillissent en même temps que celui-ci, et leurs fonctions déclinent avec l’âge. Ainsi, le système immunitaire vieillissant entretient une inflammation chronique dans tout l’organisme, y compris dans le cerveau et la moelle épinière. De plus en plus de données probantes indiquent que le système immunitaire des personnes atteintes de SP vieillit plus rapidement que celui des personnes en bonne santé.
Nathalie Arbour, Ph. D., et son équipe de recherche ont identifié un type de cellules immunitaires qui sont plus abondantes dans le sang des personnes âgées atteintes de SP que dans celui des personnes de même âge exemptes de cette maladie. Ces cellules immunitaires, à savoir les lymphocytes T, sont porteuses des marqueurs CD8 et CD57 (lymphocytes T CD57+ CD8+). Dans le cadre de l’étude dont il s’agit ici, l’équipe de recherche se propose d’examiner ces cellules dans des échantillons de sang prélevés sur des personnes atteintes de SP de divers groupes d’âge. Elle évaluera plus précisément si ces cellules endommagent d’autres types de cellules dans le cerveau des personnes atteintes de SP.
Retombées potentielles : Les résultats de cette étude pourraient permettre la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques et de nouvelles pistes de traitement à exploiter dans le contexte des formes progressives de SP.
État d’avancement de l’étude : En cours.