Effets du tabagisme dans le contexte de la SP

Date de début du financement
Date de fin du financement
Montant du financement
49,683$
Établissement(s)
Hôpital St. Michael’s
Région(s) géographiques(s)/province(s)
Ontario
Chercheur(s)/chercheuse(s)
Priorités en matière de recherche
Causes de la SP
Objectif(s) d’impact
Prévention de la SP

Résumé :

  • On sait que le tabagisme accroît le risque de sclérose en plaques (SP), mais on n’a pas encore bien compris comment il provoque cette maladie, puisque cette question de recherche est difficile à étudier chez l’être humain.  
  • Shannon Dunn, Ph. D., et son équipe se sont fixé pour objectif de créer un modèle murin (souris) qui pourra être utilisé dans le cadre d’autres études axées sur l’élucidation des mécanismes suivant lesquels le tabagisme contribue à l’apparition de la SP. 
  • Il est essentiel de comprendre comment les facteurs de risque de SP, comme le tabagisme, contribuent à l’apparition de cette maladie pour pouvoir établir des stratégies de prévention. 

Description de l’étude :

Le tabagisme accroît le risque de SP. En fait, les fumeurs sont exposés à un risque de SP plus élevé en comparaison des non-fumeurs et sont plus susceptibles que ces derniers d’être atteints une forme progressive de la maladie. Quoi qu’il en soit, on ignore de quelle façon le tabagisme contribue à l’apparition de la SP.

Shannon Dunn, Ph. D., et son équipe de recherche se proposent de créer un modèle murin (souris) dans lequel le tabagisme favorisera l’apparition d’une maladie semblable à la SP. Ce modèle servira à identifier les mécanismes sous-jacents à l’induction d’une auto-immunité (état pathologique caractérisé par des attaques lancées par le système immunitaire contre les cellules saines du cerveau) par le tabagisme ou les mécanismes suivant lesquels ce dernier contribue à la progression de la SP. 

La chercheuse et son équipe tenteront d’abord de déterminer quels sont les effets du tabagisme sur les poumons et si l’inflammation pulmonaire provoquée par le tabagisme attire et active des lymphocytes T autoréactifs. Les lymphocytes T autoréactifs sont des cellules immunitaires qui sont normalement inactives chez les personnes en bonne santé, mais qui sont activées chez les personnes atteintes de SP. Ces cellules reconnaissent à tort la myéline comme étant un corps étranger et contribuent ainsi à l’apparition de la SP. Les scientifiques chercheront ensuite à savoir si le tabagisme déclenche la SP chez les souris ou s’il accroît les chances d’avoir cette maladie par suite d’une infection.

Retombées potentielles : L’étude dont il est question ici fournira les premiers éléments qui permettront de comprendre de quelle façon le tabagisme intervient dans l’apparition et la progression de la SP. 

État d’avancement de l’étude : En cours.