Étude du rôle et de la régulation des astrocytes dans le contexte de la sclérose en plaques

Date de début du financement
Date de fin du financement
Montant du financement
314,777$
Chercheur(s)/chercheuse(s)

Résumé :

  • Des taux élevés de la protéine cystatine C ont été observés dans le cerveau de personnes atteintes de sclérose en plaques (SP). Des travaux de recherche préliminaires ont démontré qu’un taux accru de cystatine C était néfaste chez des modèles animaux de SP.
  • On ignore de quelle façon surviennent les effets négatifs engendrés par la cystatine C dans le contexte de la SP.
  • L’équipe de recherche se propose :
    • de vérifier si les effets produits par la cystatine C en cas de SP sont causés par la façon dont cette protéine influe sur les fonctions des astrocytes (cellules intervenant dans l’autorégulation du cerveau).

Description de l’étude :

Il a été démontré que le taux de cystatine C est élevé dans le cerveau des personnes atteintes de SP, mais la fonction de cette protéine demeure inconnue. Mme Shalina Ousman, Ph. D., et son équipe de chercheurs ont constaté que la production de la cystatine C était accrue chez des souris atteintes d’une maladie semblable à la SP, que cette protéine avait un effet nuisible chez ces dernières et qu’elle était exprimée dans les astrocytes, cellules qui assurent des fonctions régulatrices dans le cerveau. La chercheuse a entrepris des travaux afin de vérifier si la cystatine C est à l’origine d’effets négatifs dans le contexte de la SP. Pour y arriver, elle modulera l’activité des astrocytes, ce qui lui permettra de vérifier si cela a un impact sur la réponse immunitaire observée en cas de SP. Alors qu’on en sait encore que très peu sur le lien pouvant exister entre les astrocytes et la SP, l’équipe de recherche tentera d’en savoir plus sur le rôle de ces cellules dans le contexte de la SP et sur la régulation de leurs fonctions. Les chercheurs espèrent en outre comprendre ce que signifient les taux élevés de cystatine C observés chez les personnes atteintes de SP et déterminer si cette protéine exerce des effets nuisibles. Le cas échéant, ils vérifieront si le fait de prévenir l’augmentation du taux de cystatine C ou de bloquer l’activité de cette protéine permettrait de réduire la gravité de la SP.

Retombées potentielles : Approfondir la compréhension de la pathophysiologie de la SP et des facteurs contribuant au déclenchement de cette maladie.

État d’avancement de l’étude : Terminée.