Évaluation de l’activité de la maladie en cas de syndrome radiologique isolé (SRI)

Date de début du financement
Date de fin du financement
Montant du financement
300,000$
Établissement(s)
Hôpital St. Michael’s
Région(s) géographiques(s)/province(s)
Ontario
Chercheur(s)/chercheuse(s)
Objectif(s) d’impact
Compréhension et enrayement de la progression SP

Résumé :

  • Les personnes aux prises avec un syndrome radiologique isolé (SRI) présentent des lésions caractéristiques de la sclérose en plaques (SP), sans toutefois éprouver de symptômes typiques de cette maladie. Étant donné que bon nombre d’entre elles finissent par avoir la SP, le SRI peut être vu comme une phase présymptomatique ou un stade très précoce de cette maladie.
  • Dans le cadre de l’étude de recherche dont il est question ici, le Dr Schneider et son équipe de recherche identifieront les cellules immunitaires présentes dans le sang de personnes aux prises avec un SRI et les mécanismes d’activation de ces cellules qui pourraient favoriser la formation de lésions nerveuses caractéristiques de la SP.
  • La caractérisation des éléments du système immunitaire qui se trouvent dans le sang de ces personnes permettra aux chercheurs et aux cliniciens de mieux comprendre les processus immunitaires précoces sous-jacents à la SP et possiblement de repérer les personnes exposées à un risque élevé de SP en leur faisant passer de simples analyses sanguines servant à déceler la présence de marqueurs de cette maladie.

Description de l’étude

On parle de SRI dans le cas où un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) met en évidence des lésions caractéristiques de la SP chez une personne qui ne présente aucun des symptômes typiques de cette maladie. On sait que les personnes aux prises avec un SRI sont exposées à un risque élevé de SP, mais on n’a pas encore fait toute la lumière sur le processus qui sous-tend l’évolution du SRI vers la SP. Pour mieux comprendre ce processus, le Dr Schneider et son équipe de recherche examineront les mécanismes immunitaires sous-jacents au SRI qui favorisent l’apparition de la SP. Leur étude contribuera également à l’identification de nouveaux biomarqueurs pronostiques pour les personnes ayant présenté un SRI. De fait, ils ont formé à l’Hôpital St. Michael’s l’une des plus vastes cohortes du monde de personnes ayant présenté un SRI. En ayant recours à l’IRM et à des technologies de pointe (à savoir la cytométrie de masse [CyTOF, de l’anglais cytometry by time of flight], cytométrie en flux, dosage SIMOAMC [SIngle MOlecule Array]), l’équipe identifiera les cellules immunitaires présentes dans le sang des personnes ayant eu un SRI et les mécanismes d’activation de ces cellules qui pourraient contribuer à la formation des lésions nerveuses caractéristiques de la SP. En effectuant pendant quelques années le suivi de personnes ayant présenté un SRI, l’équipe de recherche sera en mesure d’étudier la SP de manière approfondie avant même l’apparition des premiers symptômes de cette maladie.

Retombées potentielles :

La caractérisation des éléments du système immunitaire qui se trouvent dans le sang des sujets ayant présenté un SRI permettra à l’équipe de recherche d’identifier de nouveaux biomarqueurs pronostiques de la SP et ainsi de mieux repérer les personnes qui sont exposées à un risque élevé de cette maladie. Si cet objectif est atteint, les chercheurs et les cliniciens seront désormais en mesure d’évaluer le risque d’apparition de la SP au moyen d’une simple analyse sanguine. Les résultats de cette étude de recherche fourniront également des indications importantes sur les mécanismes sous-jacents à l’apparition de la SP, qui pourraient servir de base à la mise au point de nouvelles stratégies de prévention des symptômes de SP.

État d’avancement de l’étude : En cours.