Nouveau traitement non effractif de la SP ciblant le dysfonctionnement de la barrière hémato-encéphalique
La BHE consiste en un réseau de cellules qui est censé protéger le cerveau contre des agents nocifs, tels les virus, les bactéries et les cellules immunitaires. L’inflammation du cerveau qui est associée à la SP affaiblit la BHE au point de la rendre dysfonctionnelle et incapable d’empêcher des cellules immunitaires nocives de pénétrer dans le cerveau, où celles-ci détérioreront la myéline et des neurones.
Dans le cadre d’une étude menée antérieurement, Mme Verge et son équipe ont découvert que l’HIA, soit une intervention consistant à réduire pendant de courtes périodes l’exposition à l’oxygène, constituait un traitement non effractif prometteur. En faisant appel à un modèle murin (souris) de SP progressive, l’équipe de recherche a en effet constaté que le recours à l’HIA réduisait l’inflammation, améliorait la remyélinisation et rétablissait les capacités fonctionnelles.Les mécanismes suivant lesquels l’HIA exerce ses effets bénéfiques demeurent toutefois inconnus. Dans le cadre de leurs travaux, Mme Verge et son équipe auront recours à un modèle murin de SP progressive aiguë (encéphalomyélite auto-immune expérimentale – EAE) pour déterminer si les effets de l’HIA résultent directement de la réparation de la BHE et du rétablissement de la fonction normale de celle-ci.
Retombées potentielles : Les résultats de cette nouvelle étude permettront d’en savoir plus sur le potentiel thérapeutique de l’HIA quant à la prise en charge de la SP. Si cette approche s’avère efficace chez des modèles précliniques de SP, elle pourrait être perfectionnée pour servir de stratégie thérapeutique non effractive destinée à promouvoir la réparation tissulaire et à améliorer le cours de la SP.
État d’avancement de l’étude : En cours.
Cette étude est financée conjointement par la Saskatchewan Health Research Foundation et SP Canada.