La Société canadienne de la SP collabore avec les IRSC en vue d’un appel de propositions de recherche sur l’IVCC

L’honorable Leona Aglukkaq, ministre de la Santé, et le Dr Alain Beaudet, président des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont annoncé aujourd’hui que les IRSC étaient prêts à recevoir des propositions de recherche pour un essai clinique de phase I/II sur l’insuffisance veineuse céphalorachidienne chronique (IVCC). La demande de propositions de recherche sera affichée sur le site Web des IRSC le 30 novembre 2011. Il s’agit d’une initiative menée conjointement par les IRSC et la Société canadienne de la SP. Tout au long de cette initiative, les IRSC continueront de travailler en collaboration avec les provinces et les territoires du pays. Soulignons par ailleurs que la Société canadienne de la SP s’était engagée à contribuer au coût d’un essai clinique sur l’IVCC.

C’est en mars 2012 que les IRSC annonceront quelle équipe de recherche a été sélectionnée. Cette équipe devra par la suite obtenir l’approbation déontologique du ou des comités d’éthique de la recherche des établissements pertinents avant d’amorcer les travaux de recherche.

En général, la recherche clinique effectuée sur l’être humain (par l’intermédiaire des essais cliniques) fait l’objet d’une réglementation gouvernementale stricte qui impose un certain nombre d’étapes supplémentaires par rapport à ce qui se fait dans le domaine de la recherche en laboratoire. La liste ci-dessous décrit quelques-unes des principales étapes d’une étude clinique :

  • Définir le but de l’étude, s’assurer de disposer des ressources financières nécessaires à la tenue de l’étude ou conclure des ententes de financement et tenter d’obtenir la collaboration de divers spécialistes qui n’ont pas nécessairement travaillé ensemble auparavant.
  • Rédiger un protocole ou un plan détaillé de l’étude qui précisera l’objet de l’étude, la méthode qui sera utilisée, le nombre voulu de participants et la durée de l’étude. Cette étape est très importante puisqu’une étude mal conçue n’a aucune valeur scientifique et constitue une perte de temps et d’argent. Il importe d’établir des procédures détaillées pour chacune des phases de l’étude clinique. Cela permet en effet de s’assurer que tous les participants sont soumis au même protocole et que l’information recueillie est valide d’un point de vue scientifique.
  • Rédiger un ou plusieurs formulaires de consentement éclairé. Ceux-ci décrivent l’étude et chacune des phases de façon détaillée et précisent les risques et les bienfaits associés à une participation à l’étude. Avant de signer un formulaire de consentement éclairé, un patient doit avoir pris connaissance de toute cette information et avoir eu la possibilité de poser des questions. Le consentement ne doit pas être vicié par la coercition et doit être signé si le patient souhaite participer à l’étude.
  • Déposer une demande d’approbation auprès du Comité d’éthique de la recherche de Santé Canada. Cette approbation doit également porter sur le formulaire de consentement et toute autre disposition prévue pour l’étude. Cette étape, imposée par le gouvernement, a pour but de garantir le respect des directives ayant pour objet la protection des participants à des travaux de recherche.
  • Engager le personnel nécessaire à la tenue des travaux et voir à la formation de ce dernier relativement au protocole de l’étude et aux techniques qui seront utilisées dans le cadre de la recherche.
  • Faire les achats et les locations nécessaires pour disposer de l’équipement, du temps de clinique et des espaces requis selon les besoins de l’étude.
  • Mettre sur pied un comité de surveillance des données et de l’innocuité de l’étude, chargé de suivre le déroulement de l’étude et de réagir aux éventuels problèmes pouvant survenir sur le plan de la recherche ou de la sécurité.
  • Procéder au recrutement et à la sélection des participants qui répondent aux critères d’admissibilité et obtenir leur consentement éclairé relativement à leur participation à l’étude.
  • Mener l’étude en question, ce qui consiste notamment à effectuer des examens par imagerie et des évaluations cliniques ainsi qu’à collecter divers types de données. Certains protocoles peuvent nécessiter le recours à des examens par imagerie répétés ou supplémentaires, ce qui implique des consultations additionnelles pour les participants.
  • Compiler, fusionner et évaluer les données obtenues auprès de tous les participants.
  • Communiquer et publier les résultats de l’étude.

La Société canadienne de la SP a bon espoir que cet essai clinique permettra d’approfondir les connaissances sur le traitement de l’IVCC et qu’il fournira à la collectivité de la SP les réponses définitives tant attendues. Elle restera à l’affût de tous les faits nouveaux relatifs à l’IVCC. Visitez le site ivccsp.ca pour consulter l’information la plus à jour à ce sujet. Pour voir les questions les plus fréquemment posées sur l’essai de phase I et II, cliquez ici.

La Société de la SP vient en aide aux personnes touchées par la SP en finançant la recherche de pointe, en suscitant des changements grâce à ses activités de défense des droits et en offrant des programmes et des services visant à soutenir les personnes atteintes de SP et leur famille. Pour en savoir plus sur toutes les activités de la Société de la SP, visitez le scleroseenplaques.ca.