Promotion de la régénérescence et atténuation de la progression de la maladie de façon non effractive dans le contexte de la SP – perspective de mise en application

Date de début du financement
Date de fin du financement
Montant du financement
300,000$
Établissement(s)
Université de la Saskatchewan
Région(s) géographiques(s)/province(s)
Saskatchewan
Chercheur(s)/chercheuse(s)
Objectif(s) d’impact
Compréhension et enrayement de la progression SP

Résumé :

  • Il est essentiel qu’on mette au point des traitements ciblés capables d’améliorer la réparation de la myéline (enveloppe protectrice des fibres nerveuses qui peut être endommagée ou détruite chez les personnes atteintes de sclérose en plaques [SP]), afin de combler les besoins en la matière.
  • Valerie Verge, Ph. D., et son équipe de recherche utiliseront un traitement non effractif appelé hypoxie intermittente aiguë (HIA), qui consiste à réduire de façon intermittente la quantité d’oxygène à laquelle sont exposés des modèles précliniques murins (souris) de SP, afin de favoriser la réparation et d’améliorer les résultats fonctionnels.
  • Les résultats de l’étude de recherche dont il est question ici permettront de répondre à des besoins qui ne sont toujours pas comblés en matière de mise au point de traitements capables d’induire un processus de réparation et d’influer ainsi sur l’évolution de la SP.

Description de l’étude

La SP se caractérise par la détérioration de la myéline et la dégénérescence subséquente des fibres nerveuses (axones). Il existe des mécanismes biologiques qui aboutissent à la réparation de la myéline (remyélinisation); en revanche, il n’y a toujours pas de traitements ciblés capables de favoriser ce processus. Mme Verge et son équipe de recherche utilisent un traitement non effractif dont elles ont démontré qu’il recèle un potentiel significatif en matière d’amélioration de la réparation et des résultats fonctionnels, notamment de la remyélinisation, chez des modèles précliniques de lésions de nerfs périphériques et de la moelle épinière. Plus précisément, elles ont découvert qu’il est possible d’améliorer considérablement les capacités de réparation intrinsèques du système nerveux en lui imposant un léger stress positif. Ce traitement est appelé hypoxie intermittente aiguë (HIA) et consiste en 10 à 15 cycles de réduction intermittente de l’exposition à l’oxygène. En évaluant l’HIA chez un modèle murin de la SP (plus particulièrement des souris femelles), l’équipe a établi que ce traitement améliore significativement la réparation, qu’il atténue l’inflammation et qu’il améliore les capacités fonctionnelles lorsqu’il est utilisé à peu près au moment où la maladie atteint son paroxysme. Dans le cadre de l’étude décrite ici, l’équipe poursuivra son évaluation de la capacité de l’HIA à améliorer la réparation et les résultats fonctionnels non seulement chez des souris femelles, mais également chez des souris mâles. En l’occurrence, elle déterminera quels seront le nombre de séances d’HIA et le moment idéal pour l’administration de ce traitement qui influeront sur la progression de la maladie et qui préviendront les incapacités chez des souris des deux sexes de façon optimale. Elle se propose en outre de caractériser les mécanismes suivant lesquels l’HIA exerce ses effets bénéfiques.

Retombées potentielles :

L’HIA est un traitement non effractif qui pourrait améliorer les stratégies de remyélinisation, protéger les axones démyélinisés et ralentir la progression de la SP. Si les résultats escomptés sont observés chez les modèles précliniques de SP dans le cadre de cette étude, celle-ci permettra à l’équipe de recherche de mieux comprendre dans quelle mesure l’HIA peut devenir une option de traitement de la SP capable d’induire un processus de réparation qui influera sur l’évolution de cette maladie.

État d’avancement de l’étude : En cours.