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Résumé
Les auteurs de l’étude se sont penchés sur une méthode
d’évaluation de certains critères de changement de traitement
pour les personnes atteintes de SP qui subissent une poussée de
sclérose en plaques (SP). Healy BC, Glanz BI, Stankiewicz
J, Buckle G, Weiner H, Chitnis T., Mult Scler. 2010 Aug
24.
Détails
L’étude regroupait des patients ayant subi une poussée au cours
d’un traitement de première intention par un immunomodulateur,
l’acétate de glatiramère. Selon l’évolution de leur état, les
participants étaient répartis dans deux groupes : l’un d’eux
changeait de traitement, l’autre pas. Aucune restriction n’était
imposée quant au choix du nouveau traitement.
Des données, soit le taux annualisé des poussées et le temps
écoulé entre la première et la deuxième poussée, recueillies
subséquemment ont fait l’objet d’une comparaison entre les
groupes. La modélisation statistique a permis de constater
l’absence de toute différence significative entre les groupes
quant au taux de poussées (ratio des poussées; 95 %
IC = 0,68; 0,35, 1,31) et le temps écoulé entre la
première et la deuxième poussée (rapport des risques instantanés;
95 % IC = 0,61; 0,30, 1,25). Toutes les analyses
secondaires ont confirmé ces résultats. Qui plus est, aucune
différence significative (P > 0,05) n’a été relevée
quant au temps écoulé avant une progression soutenue de
l’incapacité, selon l’EDSS.
Les auteurs ont déduit de leurs observations qu’une seule poussée
ne permettait pas de conclure à l’échec du traitement et que même
si on tenait compte des parasites cliniques dans la modélisation
de l’étude, les parasites non mesurés, en particulier la présence
d’une activité pathologique mise en évidence par l’imagerie par
résonance magnétique, peuvent avoir biaisé leur conclusion.