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Résumé
Bien que l’interaction entre les maladies chroniques et d’autres
maladies concomitantes (comorbidité) soit forte, son effet n’a
suscité que très peu d’attention. Dans le cas de la sclérose en
plaques (SP), un volume croissant de données probantes laissent
supposer que des maladies physiques et mentales ainsi que
d’autres facteurs de mauvaise santé, comme le tabagisme et
l’obésité, sont souvent présents chez les personnes atteintes de
SP et qu’ils influent sur cette dernière. Marrie RA,
Horwitz RI., Lancet Neurol., le 9 août
(8):820-8.
Détails
Bien que l’interaction entre les maladies chroniques et d’autres
maladies concomitantes (comorbidité) soit forte, son effet n’a
suscité que très peu d’attention. Dans le cas de la sclérose en
plaques (SP), un volume croissant de données probantes laissent
supposer que des maladies physiques et mentales ainsi que
d’autres facteurs de mauvaise santé, comme le tabagisme et
l’obésité, sont souvent présents chez les personnes atteintes de
SP et qu’ils influent sur cette dernière. Les maladies
concomitantes et les habitudes de vie ont une influence sur le
phénotype clinique, l’intervalle entre l’apparition des symptômes
et la pose du diagnostic, la progression des incapacités et la
qualité de vie liée à la santé. Les futures études sur la
comorbidité chez les personnes atteintes de SP devraient tenir
compte de la nature des maladies concomitantes, des comportements
liés à la santé, des effets modificateurs du statut
socioéconomique, de l’origine ethnique et des facteurs culturels.
Les études sur la fréquence de la comorbidité chez les personnes
atteintes de SP devraient être basées sur une population et
comprendre des groupes comparatifs appropriés. Ces études
devraient étendre la gamme des maladies concomitantes évaluées et
relever les changements dans la fréquence de la comorbidité au
fil du temps. Il faut poursuivre la recherche dans ce domaine si
nous voulons, d’une part, répondre à de nombreuses autres
questions sur les maladies concomitantes et sur leur lien avec la
SP et, d’autre part, trouver le meilleur moyen d’évaluer et
d’analyser ces maladies afin de comprendre ce lien.