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Résumé
Il est reconnu qu’un âge maternel ou paternel avancé peut être associé à l’apparition de diverses maladies chez les enfants, comme des aberrations chromosomiques ainsi que des troubles à déclenchement tardif. Les auteurs de l’étude en question ont cherché à savoir si un âge parental avancé pouvait être associé au un risque accru de SP chez les enfants. Neuroepidemiology. 24 décembre 2009; 34(2):106-109. [Diffusé en ligne avant impression]
Détails
Certains facteurs génétiques et environnementaux jouent un rôle crucial dans la susceptibilité à la sclérose en plaques (SP). Il a entre autres été démontré que, dans plusieurs populations, il y a manifestement un effet parental. L’âge maternel avancé a été associé à des effets néfastes chez les enfants, dont certaines anomalies chromosomiques. Aussi, l’âge paternel avancé a été associé à un certain nombre de troubles se manifestant à l’âge adulte, comme la schizophrénie et le trouble bipolaire.
Au Canada, dans le cadre d’une étude de cohortes basée sur la population, des chercheurs ont voulu déterminer si on pouvait constater une variation de l’âge parental à la naissance pour les cas de SP servant de référence, comparativement aux données sur les conjoints témoins (conjoints des personnes atteintes de SP). À partir de la base de données longitudinales issues de l’Étude coopérative canadienne sur la susceptibilité génétique à la SP, les chercheurs ont étudié les renseignements portant sur 5 681 personnes atteintes de SP et 1 249 conjoints témoins pour lesquels ils disposaient des dates de naissance des parents, ce qui leur a permis de calculer l’âge des parents de tous ces sujets à la naissance de ces derniers (soit les personnes ayant la SP et les conjoints témoins).
Les chercheurs n’ont constaté aucune différence significative quant à l’âge maternel ou paternel à la naissance (l’âge maternel moyen à la naissance était de 27,3 ans pour les sujets atteints de SP, et de 27 ans pour les cas témoins, p = 0,13; l’âge paternel moyen à la naissance était de 30,7 ans pour les personnes atteintes de SP, et de 30,2 ans pour les cas témoins, p = 0,37).
Par conséquent, les chercheurs ont conclu qu’on ne peut établir de lien entre l’âge parental à la naissance et la vulnérabilité à la SP.Recherche et programmes nationaux