Relevance de l’altération cognitive au stade précoce de la forme cyclique de SP : étude de suivi de trois ans

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Résumé
L’étude longitudinale dont il est question visait à établir des liens entre la fonction cognitive des personnes atteintes d’une forme cyclique (poussées‐rémissions) de SP et les variables IRM et cliniques. Amato MP, Portaccio E, Goretti B, Zipoli V, Ludice A, Della Pina D, Malentacchi G, Sabatini S, Annunziata P, Falcini M, Mazzoni M, Mortilla M, Fonda C, De Stefano N. Mult Scler. 2010 Aug 20. [Diffusé en ligne avant impression].

Détails
Des patients au stade précoce de la SP cyclique et des témoins en santé appariés ont fait l’objet de trois séries d’évaluation en parallèle menées sur trois ans. Les deux groupes ont également été soumis à une batterie de tests neuropsychologiques et à une analyse IRM.

Au départ, une altération cognitive a été décelée chez 15 patients (30,6 %). Trois ans plus tard, les fonctions cognitives s’étaient détériorées chez 29,3 % des patients, alors qu’une détérioration fonctionnelle mesurée à l’aide de l’EDSS (échelle élaborée d’incapacité) a été constatée chez seulement trois patients. Le test de dépistage le plus sensible de l’altération cognitive dans le temps fut le Symbol Digit Modalities Test (mesure de l’attention et de la concentration). Seule la présence d’une altération cognitive modérée au départ permettait de prédire une aggravation des troubles cognitifs (P = 0,03). Parmi les variables IRM, mentionnons que le T2LV montrait un lien faible ou modéré avec certaines tâches cognitives.

En conclusion, les auteurs soulignent qu’une altération cognitive pourrait être prévue chez environ le tiers des personnes atteintes de SP depuis relativement peu de temps.

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