Des travaux de recherche prometteurs menés par Mme Anastassia Voronova, Ph. D. (Université de l’Alberta) et ses collègues ont permis d’obtenir des données probantes sur le rôle de la fractalkine, à savoir une molécule qui contribue à la fonction immunitaire et ordonne aux cellules souches neurales de se différencier en oligodendrocytes – soit les seules cellules du cerveau capables de produire de la myéline.
Dans le cadre d’essais réalisés sur des cellules et des souris, les chercheurs ont montré que la fractalkine accélère la différenciation des cellules souches neurales en oligodendrocytes dans différentes régions du cerveau. De plus, l’inhibition de la voie de signalisation de la fractalkine diminue la production d’oligodendrocytes et la myélinisation.
Les personnes atteintes de SP progressive disposent actuellement de peu d’options thérapeutiques, tout particulièrement en ce qui concerne les traitements qui favoriseraient la régénération des tissus du cerveau et de la moelle épinière, ainsi que la reconstitution de la myéline endommagée (processus appelé remyélinisation). Les résultats de l’étude dont il est ici question donnent à penser que la fractalkine pourrait être une molécule à exploiter pour accroître la différenciation des cellules souches neurales en oligodendrocytes et, potentiellement, la remyélinisation. Une meilleure caractérisation de cette molécule pourrait contribuer à la mise au point de traitements de la SP axés sur la remyélinisation et la régénération.
Ressources :
Un article scientifique consacré à l’étude en question a été publié dans Stem Cell Reports – lien.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les travaux de recherche de Mme Voronova, Ph. D., financés par la Société de la SP, veuillez cliquer ici.