Résumé
Des chercheurs espagnols ont réalisé un essai comparatif à répartition aléatoire auprès de 71 personnes atteintes de SP afin de déterminer l’efficacité d’un programme de ai-chi dans l’eau pour le soulagement de la douleur et d’autres symptômes. Ils ont découvert que le programme d’hydrothérapie avait contribué à réduire considérablement la douleur, la fatigue, les spasmes et la dépression chez les participants et à améliorer la qualité de vie de ces derniers. [Adelaida María Castro-Sánchez, Guillermo A. Matarán-Peñarrocha, Inmaculada Lara-Palomo,Manuel Saavedra-Hernández, Manuel Arroyo-Morales, et Carmen Moreno-Lorenzo. Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine. Volume 2012 (2012), Article ID 473963, 8 pages.doi:10.1155/2012/473963]
Détails
Dans le but de vérifier si l’hydrothérapie pouvait avoir des répercussions sur la douleur, la qualité de vie et d’autres symptômes associés à la SP, des chercheurs de Grenade, en Espagne, ont réparti de façon aléatoire 71 personnes atteintes de SP dans deux groupes de 35 et de 36 personnes respectivement. Le premier groupe a participé à un programme de 20 semaines de ai-chi en piscine, et le second, à un programme de 20 semaines de relaxation. Les participants des deux groupes ont subi une évaluation avant le début des programmes, immédiatement après la fin de ceux-ci, puis quatre semaines et dix semaines après la fin des programmes. Les chercheurs ont observé chez les personnes du groupe de ai-chi une réduction significative de l’intensité de la douleur par rapport à ce qu’elles ressentaient avant d’entreprendre le programme d’exercice, et ce, jusqu’à dix semaines après la fin du programme et même au-delà de cet intervalle. Les chercheurs ont également noté dans ce groupe une diminution des spasmes, de la fatigue et des incapacités et une amélioration de l’autonomie.
Alliant respirations profondes et mouvements amples des bras, des jambes et du torse réalisés dans l’eau, en position debout, le corps submergé jusqu’aux épaules, le ai-chi s’inspire de la philosophie du tai-chi et de techniques de shiatsu et de Qi Gong.
Selon les résultats de l’étude dont il est question, l’exercice permettrait d’améliorer le degré d’activité et la mobilité des personnes atteintes de SP. Il comporterait également des bienfaits pour la santé physique et psychologique et contribuerait à réduire les risques de maladie cardiovasculaire, de diabète, de dépression et de cancer.
Ainsi, les résultats semblent indiquer qu’un programme d’exercice dans l’eau peut contribuer au soulagement de la douleur, des spasmes, de la fatigue et de la dépression et à la réduction des incapacités et qu’il peut favoriser l’autonomie chez les personnes atteintes de SP.