Faites la connaissance de cinq scientifiques du Canada à l’avant-garde de la recherche sur la SP
Les Canadiennes et Canadiens ont vraiment de quoi être fiers, en particulier en ce qui a trait au travail accompli par les scientifiques de notre pays qui se consacrent avec dévouement à la recherche sur la SP! Les chercheuses et chercheurs canadiens sont des chefs de file dans ce domaine. Leurs travaux permettent l’approfondissement de nos connaissances sur la SP et sur la façon de traiter celle-ci, en plus de nous rapprocher d’un monde exempt de cette maladie
Notre mandat consiste notamment à contribuer à l’accélération des progrès dans le domaine de la recherche sur la SP, et c’est à cette fin que, depuis 1949, nous avons investi plus de 218 millions de dollars grâce à la générosité des gens qui nous appuient en collectant des fonds ou en faisant des dons ainsi qu’au soutien de diverses sociétés commanditaires. Nous avons aidé des chercheuses et chercheurs canadiens à réaliser des travaux novateurs dans les champs d’études suivants :
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imagerie par résonance magnétique (IRM) – faciliter l’établissement du diagnostic de la SP et améliorer la prise en charge de cette maladie;
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génétique de la SP;
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réparation et régénération des fibres nerveuses, et neuroprotection (protection des fibres nerveuses contre les lésions causées par la SP);
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réadaptation;
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mise au point de nouveaux traitements.
Par les efforts qu’ils déploient, les chercheuses et chercheurs de notre pays ont la capacité de transformer la façon dont la communauté scientifique internationale aborde la sclérose en plaques et d’améliorer la qualité de vie des personnes touchées par cette maladie. Permettez-nous de vous présenter maintenant certains de ces scientifiques ainsi que les travaux auxquels ils se consacrent.
Dre Catherine Larochelle
« La subvention que SP Canada m’a accordée à un stade précoce de ma carrière est extrêmement importante. Je peux désormais mener un programme de recherche sur la SP indépendant et entretenir des liens collaboratifs, et mon équipe et moi avons les moyens de poursuivre le projet sur la SP qui nous passionne. »
En tant que neurologue et professeure adjointe d’enseignement clinique au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), la Dre Catherine Larochelle s’est donné pour mandat d’aider les personnes atteintes de SP. Cela dit, son travail va au-delà de la prise en charge de ses patients. En effet, la Dre Larochelle est également une chercheuse dévouée qui tente de comprendre le rôle du système immunitaire dans le contexte de la SP afin de contribuer à la mise au point de nouveaux traitements contre cette affection.
Les travaux que mène actuellement la Dre Larochelle consistent à déterminer comment l’alimentation agit sur le microbiote intestinal et influe sur le processus inflammatoire en cas de SP. La chercheuse et son équipe tenteront notamment de savoir comment une réduction de l’apport en méthionine (à savoir un acide aminé) dans l’alimentation pourrait atténuer l’inflammation et les symptômes de la SP.
Les travaux de la Dre Larochelle contribueront à une meilleure compréhension des liens entre l’alimentation, le microbiote intestinal et l’inflammation dans le contexte de la SP. L’approfondissement des connaissances sur les mécanismes pathologiques de la SP facilitera en outre la découverte de nouveaux traitements contre cette maladie.
Dre Marcia Finlayson
« Ma mère est atteinte de SP, et j’ai été témoin de ses démarches lorsqu’elle tentait d’obtenir des services susceptibles de l’aider dans la prise en charge de ses symptômes. Bon nombre des questions que j’ai posées au fil du temps et des travaux de recherche que j’ai menés étaient directement liés aux difficultés auxquelles ma mère s’est heurtée. Elle est encore ma source d’inspiration au quotidien. »
Mme Marcia Finlayson, Ph. D, est ergothérapeute et professeure à l’école de réadaptation fonctionnelle de l’Université Queen’s. Ses champs d’intérêt comprennent la prise en charge de la fatigue, la prévention des chutes et les soins de longue durée.
Dans le cadre des travaux qu’elle a entrepris récemment, Mme Finlayson cherche à déterminer quand, où et comment les services de réadaptation sont fournis partout au Canada. Ses travaux nous aideront à cerner les types de soins de réadaptation auxquels ont accès les gens de notre pays atteints de SP et les façons dont nous pourrions améliorer ces services.
Dre Dalia Rotstein
« J’ai entendu parler de la SP pour la première fois en septième année, lorsque ma classe a participé au Marathon de lecture SP, organisé annuellement par SP Canada. Je savais que je voulais aider les personnes atteintes d’une maladie neurologique, car mon grand-père souffrait de troubles moteurs à la suite d’une infection par le poliovirus qu’il avait eue dans sa jeunesse. »
La Dre Rotstein est neurologue à l’Hôpital St. Michael’s et professeure adjointe à l’Université de Toronto. Elle a aussi participé au Marathon de lecture SP durant sa jeunesse! Elle s’intéresse à l’incidence des facteurs que sont l’appartenance ethnique, le sexe biologique et la migration sur le risque de SP et la façon dont cette affection peut progresser.
La Dre Rotstein tente actuellement de comprendre quand et comment la SP se déclare après une infection par le virus d’Epstein-Barr (VEB). Des études menées récemment ont démontré que le VEB est l’un des premiers facteurs nécessaires au déclenchement de la SP. Les travaux de la Dre Rotstein pourraient contribuer à l’élaboration de stratégies efficaces axées sur la prévention précoce de la SP.
Dr Carlos Camara-Lemarroy
« Je suis conscient qu’il reste fort à faire pour que nous disposions de traitements efficaces qui favorisent la restauration des capacités fonctionnelles des personnes atteintes d’une maladie neurodégénérative comme la SP. »
Le Dr Carlos Camara-Lemarroy est neurologue et professeur adjoint à l’Université de Calgary. Ses efforts de recherche portent sur les sujets suivants :
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neuroprotection : trouver des façons de protéger le système nerveux contre les dommages causés par la SP;
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axe cerveau-intestin : comprendre les liens existant entre le système digestif et la santé du cerveau;
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biomarqueurs : prendre en compte des indicateurs qui facilitent le diagnostic de la SP et le suivi de l’évolution de cette maladie.
Actuellement, le Dr Camara-Lemarroy s’intéresse à une intervention non médicamenteuse appelée préconditionnement ischémique à distance (PID). Il espère pouvoir déterminer si le PID peut favoriser la réparation et la régénérescence en cas de SP. Si elle s’avère efficace chez l’humain, cette approche pourrait constituer une nouvelle option thérapeutique pour les personnes atteintes de SP.
Dr. Anastassia Voronova
« C’est grâce au soutien de SP Canada que j’espère pouvoir mettre sur pied un important programme de recherche sur la SP qui nous aidera à mieux connaître le rôle des cellules souches neurales dans le contexte de la SP. Ce projet me permettra aussi de continuer à m’établir comme chercheuse principale indépendante au Canada. »
Professeure adjointe à l’Université de l’Alberta, Mme Voronova, Ph. D., concentre son attention sur des stratégies de réparation et de régénérescence dans le contexte de la SP. Grâce à notre soutien financier, Mme Voronova a découvert que le recours à une molécule appelée fractalkine pourrait améliorer la réparation de la myéline, gaine protectrice des fibres nerveuses, dans le cerveau de souris atteintes d’une maladie semblable à la SP. Ces découvertes auront des retombées importantes relativement à la mise au point de futurs traitements contre la SP. Nous vous invitons à visualiser la vidéo de la chercheuse à ce propos.
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