Alors que les symptômes physiques de la SP constituent souvent les premières manifestations de la maladie et celles qu’on remarque le plus facilement, la SP entraîne également d’autres troubles, moins évidents, qui ont aussi un impact considérable sur la vie des gens atteints de cette affection. Il est ici question de symptômes tels que les troubles de la mémoire, de l’attention et de la concentration, ainsi que de troubles de l’humeur, comme la dépression ou l’anxiété.Ces symptômes sont très fréquents, et leur apparition peut dépendre des parties du cerveau touchées par la maladie. Bien que les troubles de l’humeur soient « invisibles », ils peuvent avoir des effets concrets sur les aspects suivants de l’existence d’une personne :
- Mode de vie : Tisser et entretenir des liens ou participer aux activités de la vie quotidienne devient plus difficile.
- Emploi ou études : La difficulté qu’une personne peut avoir à s’organiser ou à se souvenir de détails ou d’événements peut avoir une incidence sur sa capacité à accomplir son travail ou à poursuivre ses études.
- Relations : Les conjoints ou conjointes et les enfants peuvent avoir de la difficulté à comprendre les changements de comportement de leur proche qui est aux prises avec des troubles de l’humeur.
- Symptômes physiques : Les troubles de l’humeur peuvent aggraver des symptômes comme la fatigue et la douleur.
Les troubles de l’humeur comptent parmi les symptômes de SP les plus facilement traitables. En effet, en s’appuyant sur des stratégies et des outils appropriés, les personnes atteintes de SP peuvent mener une vie aussi satisfaisante que possible et jouer un rôle actif relativement à leur plan de soins.
Deuil
Dans la plupart des cas, les gens reçoivent un diagnostic de SP alors qu’ils sont dans la vingtaine ou la trentaine, soit à un moment de leur vie où ils établissent leur identité au regard de divers aspects de leur vie d’adulte, comme :
- la carrière;
- l’établissement de relations;
- le parentage;
- l’épanouissement personnel et les aptitudes à la vie quotidienne.
Apprendre qu’on a la SP peut susciter un profond sentiment de perte. Il est normal de vivre un deuil, et ce, pas seulement à la suite du diagnostic, mais aussi à différentes étapes du parcours mené aux côtés de la SP. Les changements touchant la mobilité, la mémoire, la vision et l’autogestion des soins peuvent modifier la façon dont vous vous voyez et concevez la place qui est la vôtre.
Le deuil est une manifestation saine. Consulter rapidement un ou une psychothérapeute peut vous aider à assimiler votre sentiment de perte et vous mener à adopter des stratégies qui vous permettront de composer avec votre situation et de faire des choix sains en matière d’adaptation. Toutefois, si le deuil persiste durant de nombreuses semaines, voire des mois, sans période de répit, ou si le bonheur paraît désormais être hors de portée, un diagnostic de dépression pourrait être envisagé. C’est dans pareil cas qu’il convient de consulter un professionnel ou une professionnelle.
Dépression
Bien que la tristesse et l’irritabilité soient des caractéristiques reconnaissables de la dépression, il n’est pas rare que celle-ci se manifeste aussi par d’autres sentiments. Une personne déprimée peut notamment perdre tout intérêt pour des activités habituellement agréables, tels les loisirs, les réunions entre amis ou les rapports sexuels. La dépression peut aussi provoquer des symptômes physiques comme des fluctuations de l’appétit, de l’énergie et de la qualité du sommeil. Elle peut également compromettre la capacité à se concentrer.
Tout comme les symptômes de la SP, les signes de la dépression varient d’une personne à l’autre. Au cours des deux dernières semaines, avez-vous remarqué chez vous un sentiment d’abattement, de tristesse ou de détresse? Peut-être avez-vous constaté que les choses que vous aviez l’habitude d’aimer ne vous apportent plus de plaisir ou ne suscitent plus votre intérêt. Si au moins l’un de ces sentiments vous est familier, il pourrait être un signe de dépression. N’hésitez pas à en parler à votre équipe soignante, dont les membres sont là pour vous aider. Le fait de consulter un professionnel ou une professionnelle de la santé peut vraiment changer la donne en pareil cas.
Fatigue et dépression
La fatigue est l’un des symptômes les plus courants de la dépression. Une personne déprimée peut dormir plus que d’habitude ou se sentir trop épuisée pour aller travailler ou pour s’adonner à ses activités coutumières. Dans certains cas, une telle situation peut se transformer en un cercle vicieux difficile à briser. En effet, lorsqu’une personne devient moins active, sa santé physique peut décliner, ce qui peut mener à une fatigue accrue et à la dépression, et compromettre ainsi la capacité de cette personne à mener une vie active.
Qui sont les gens touchés par la dépression?
La dépression constitue l’un des défis les plus courants associés à la SP. Chez certaines personnes atteintes de SP, la dépression survient en réaction au fait de vivre avec cette maladie et d’avoir à composer avec une nouvelle réalité. Environ la moitié des gens qui ont la SP présenteront un épisode de dépression profonde au cours de leur vie – cette proportion dépasse celles de la population en général et des personnes atteintes d’une autre maladie chronique.
- La dépression peut être attribuable à certains changements qui surviennent dans le cerveau en raison de la SP.
- La dépression est vécue de façon unique par chacun et chacune, bien que l’on constate, parmi les gens qui en souffrent, des aspects communs qui facilitent le diagnostic.
- La dépression peut varier en intensité dans le contexte de la SP et survenir à n’importe quel moment au cours de la maladie.
- Il existe de nombreux traitements efficaces contre la dépression survenant en cas de SP.
Prise en charge de la dépression
Si vous présentez un symptôme de dépression durant plus de quelques semaines, il importe que vous en parliez à votre fournisseur de soins de santé. Ce dernier pourra vous guider quant au type de soutien dont vous auriez besoin, ce qui pourrait notamment consister à vous orienter vers un ou une spécialiste en santé mentale. La façon la plus efficace de traiter la dépression consiste en la combinaison de trois approches, soit la psychothérapie, l’activité physique et le recours à des médicaments.
- Psychothérapie : Parmi les approches qui sont étayées par les meilleures données probantes au chapitre du traitement de la dépression figurent diverses formes de psychothérapie telles que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), qui aide les gens à reconnaître et à modifier les schémas de pensée et de comportement inutiles. La TCC s’avère efficace dans de nombreux cas, mais votre psychothérapeute vous aidera à cerner ce qui vous conviendrait le plus. Les groupes d’entraide peuvent aussi offrir du soutien et faciliter l’établissement de liens. Les diverses formes de psychothérapie ne sont pas destinées à remplacer les traitements médicamenteux, mais elles peuvent constituer une partie importante de l’arsenal dont on dispose pour soutenir les gens aux prises avec la dépression.
- Activité physique : L’activité physique pratiquée de façon régulière et structurée peut faciliter la prise en charge de la dépression parmi les gens atteints de SP. Selon les lignes directrices actuelles, il est recommandé de s’adonner à deux séances de 30 minutes d’exercice aérobique et à deux séances de 30 minutes d’exercice contre résistance par semaine. Pour que la pratique d’une activité physique soit efficace dans votre cas, il est essentiel que vous optiez pour des exercices qui sont en phase avec vos capacités. À cet égard, il pourrait vous être utile de faire appel à un ou une physiothérapeute pour élaborer un programme d’exercices que vous pourrez suivre avec succès, que ce soit individuellement ou au sein d’un groupe.
- Médicaments : Les antidépresseurs peuvent être efficaces contre la dépression, mais il faut faire preuve de patience et de persévérance dans la recherche du médicament approprié. Les psychiatres (médecins spécialistes des maladies mentales) peuvent prescrire des antidépresseurs et offrir du soutien psychologique, quoique, le plus souvent, ils adressent leurs patients et patientes à des psychologues, à des travailleuses ou travailleurs sociaux ou à des thérapeutes.
Nous vous invitons à vous informer sur nos programmes axés sur le bien-être physique et l’exercice, ainsi que sur les diverses ressources qui pourraient vous être utiles.
Il importe surtout de se rappeler qu’une dépression doit être traitée. On ne peut pas la surmonter par la force de sa volonté ou sa détermination, et elle n’est absolument pas un signe de faiblesse ou d’apathie.
Idées suicidaires
Puisque la dépression peut être associée à des idées suicidaires, il importe d’éviter de fermer les yeux sur cette affection en espérant qu’elle se résorbera d’elle-même. En fait, la dépression est plus intimement liée au suicide que la présence de symptômes physiques tels que des troubles de la mobilité ou de la vision. Des études laissent croire que, comparativement à la population en général, les personnes atteintes de SP sont jusqu’à deux fois plus exposées au risque de suicide. Le dépistage et le traitement précoces de la dépression peuvent permettre une nette amélioration de la qualité de vie en cas de SP.
Si vous avez des pensées suicidaires, n’hésitez pas à communiquer avec votre équipe soignante, à composer le 9-1-1 ou à faire appel à un centre de soutien en santé mentale ou à un centre d’écoute. Vous pouvez aussi recourir à la ligne d’aide en cas de crise de suicide en composant le 9-8-8 par message texte ou par téléphone, en tout temps et n’importe où au Canada.
Anxiété
Comme la dépression, l’anxiété constitue un symptôme plus courant chez les personnes atteintes de SP qu’au sein de la population générale. La recherche a démontré que jusqu’à 50 p. 100 des personnes qui ont la SP pourraient présenter un trouble anxieux au cours de leur vie. Au chapitre de la fréquence dans cette catégorie de symptômes, le trouble d’anxiété généralisée occupe le premier rang. Figurent ensuite diverses formes de phobie et ce qu’on appelle le « trouble panique ».
Les personnes souffrant d’un trouble d’anxiété généralisée peuvent se sentir tendues et inquiètes de façon constante, même s’il ne semble pas y avoir de raisons évidentes pour cela. Or, cette réalité est tout à fait compréhensible dans le contexte de la SP. En effet, des symptômes comme la douleur et la fatigue ou d’autres manifestations de cette maladie peuvent faire leur apparition sans prévenir, ce qui rend la vie imprévisible et accroît le niveau d’anxiété des personnes concernées.
Prise en charge de l’anxiété
- La thérapie cognitivo-comportementale (TCC), les interventions fondées sur la pleine conscience et la pratique de la relaxation – tout comme diverses autres techniques relevant de la psychothérapie – peuvent être utiles dans la prise en charge de l’anxiété.
- Certains types de médicaments, comme les antidépresseurs, peuvent aussi contribuer à l’atténuation des symptômes d’anxiété.
Votre médecin ou votre spécialiste en santé mentale peuvent vous aider à élaborer un plan de traitement adapté à votre état. Dans le document intitulé Stress et sclérose en plaques sont suggérées des façons d’apprivoiser les divers facteurs de stress présents au quotidien.
Sautes d’humeur et irritabilité
Alors que certaines personnes atteintes de SP et souffrant de dépression ou d’anxiété ont l’impression d’être constamment en proie à un seul sentiment négatif, d’autres sont plutôt sujettes à des sautes d’humeur fréquentes : très paisibles par moments, ces gens peuvent soudainement devenir irritables ou se mettre en colère.
Bien que de telles volte-face puissent être provoquées par certaines situations, elles peuvent aussi se produire sans cause évidente, ce qui peut susciter de la confusion tant chez la personne qui les vit que parmi sa famille, son cercle d’amis et ses collègues. Ces situations peuvent être associées à la dépression ou non.
L’irritabilité et les sautes d’humeur fréquentes peuvent également être des manifestations d’autres maladies. Si vous éprouvez de tels troubles de l’humeur, vous devez en parler à votre équipe soignante, qui pourra alors vous aider à en comprendre la cause et à trouver des moyens de les prendre en charge.
Impact des troubles de l’humeur associés à la SP sur la vie familiale
Les perturbations de l’humeur – en particulier les sautes d’humeur, les accès de colère et l’irritabilité – qui touchent un parent, un proche aidant ou une proche aidante peuvent être éprouvantes pour les enfants, qui pensent souvent être à l’origine de ces changements d’humeur. Il faut donc réconforter ces derniers en leur précisant que ce n’est pas toujours le cas. Cela dit, il importe également qu’en pareille occasion, vous rappeliez à vos enfants que leur comportement peut parfois vous irriter et que toutes vos réactions négatives ne sont pas liées à la SP.
- Les enfants sentent quand quelque chose ne va pas, même lorsque leurs parents s’efforcent de leur cacher la vérité.
- Les enfants remarquent très rapidement tout changement physique ou émotionnel.
- Les enfants peuvent se tenir pour responsables des changements physiques et émotionnels qu’ils observent chez leur parent.
Vous devez inviter vos enfants à prendre part aux discussions sur la SP, les encourager à exprimer leurs sentiments et leur faire sentir que leur opinion et leurs inquiétudes sont importantes à vos yeux. Vos enfants doivent pouvoir vous faire confiance, et c’est en étant honnête avec eux que vous les mettrez en confiance. Il importe aussi de vous créer un réseau d’entraide afin de ne pas trop dépendre de vos enfants dans les moments où vous avez besoin de soutien moral ou de compagnie.
Partenaires et couples
Les personnes qui ont la SP et leur partenaire sont susceptibles de présenter des symptômes d’anxiété et de dépression. Des travaux de recherche ont révélé que, dans les cas où un ou une partenaire joue un rôle d’aidant ou d’aidante, le stress vécu par ce dernier ou cette dernière n’est pas lié à la santé physique de la personne aux prises avec la SP, mais plutôt à la santé mentale de celle-ci.
Prise en charge de la santé mentale des proches aidants et aidantes
- La première chose à faire est d’informer votre équipe soignante sur ce que vous ressentez.
- Faites appel aux ressources et programmes de soutien destinés aux aidants et aidantes. Comme les services de relève (aide temporaire permettant de bénéficier d’un répit) et d’autres interventions, le fait de parler de ses propres expériences avec d’autres personnes qui vivent des choses semblables peut susciter du réconfort, ainsi que le sentiment d’être soutenu et compris.
- Encouragez votre partenaire vivant avec la SP à consulter un professionnel ou une professionnelle. Les personnes aux prises avec la SP doivent consulter leur équipe soignante relativement à l’aggravation de leurs symptômes, que ceux-ci soient d’ordre mental ou physique.
- Prenez soin de vous. Entretenir des relations sociales, suivre un programme d’exercices ou faire l’essai de thérapies complémentaires (comme la méditation, la massothérapie ou une approche consistant à se rapprocher de la nature) – constituent des options à envisager pour atténuer le stress.
Spécialistes de la santé mentale
Psychiatres : Les psychiatres sont des médecins. Ils peuvent donc prescrire des médicaments et exécuter des actes médicaux. Leur champ d’intervention comprend les maladies qui touchent la santé mentale et la santé physique, ainsi que les interactions entre affections mentales et physiques.
Psychologues cliniciens et cliniciennes : Les psychologues cliniciens et cliniciennes évaluent, diagnostiquent et traitent les troubles de santé mentale. En plus d’avoir étudié la psychothérapie, ces spécialistes suivent des formations complémentaires pour pouvoir travailler auprès de certains groupes de personnes, comme les enfants, les adolescents et adolescentes, ainsi que les familles.
Neuropsychologues : Les neuropsychologues ont pour spécialité la santé cérébrale et ses relations avec le comportement et la cognition (pensée, mémoire, etc.). Ils réalisent des tests consistant à évaluer la fonction cognitive en vue de dépister d’éventuels troubles liés à la mémoire, au langage ou à la pensée. Ils formulent aussi des recommandations axées sur la prise en charge de tels troubles.
Psychothérapeutes : Les psychothérapeutes sont formés à diverses thérapies par la parole, telles la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et d’autres approches. Ils travaillent auprès de personnes, de couples ou de familles relativement à la prise en charge de troubles de l’humeur et de difficultés d’ordre comportemental.
Travailleuses et travailleurs sociaux cliniques : Les travailleuses et travailleurs sociaux cliniques sont, eux aussi, formés à diverses thérapies par la parole, mais ils s’emploient également à offrir du soutien au chapitre du bien-être global. Pour trouver des façons d’atténuer les obstacles et d’améliorer la qualité de vie des personnes qu’ils accompagnent, ces travailleuses et travailleurs sociaux prennent en considération divers facteurs tels que l’engagement communautaire, les besoins en matière de soins de santé et le revenu.
Font également partie des fournisseurs de soins axés sur la santé mentale les médecins de famille, les conseillers et conseillères en toxicomanie, les aidants, aidantes, aînées et aînées autochtones, les intervenants et intervenantes en services de soutien aux pairs, les ergothérapeutes, les agents et agentes offrant du soutien par l’entremise d’une ligne d’assistance téléphonique, ainsi que les gestionnaires de cas.
La première chose à faire afin de bénéficier d’un soutien en matière de santé mentale consiste à en parler à un fournisseur de soins de santé.
Troubles de santé mentale moins courants
Trouble bipolaire
Le trouble bipolaire est caractérisé par l’alternance de phases dépressives et de phases de manie. La manie se manifeste par une hyperactivité, une gaieté ou une irritabilité extrême, un débit de parole accéléré et d’autres symptômes du genre. Ce trouble donne souvent lieu à des changements extrêmes en ce qui concerne le niveau d’énergie, le degré d’activité, la qualité du sommeil et le comportement.
Une personne pourrait être aux prises avec un épisode de trouble bipolaire si elle montre des symptômes caractéristiques de la manie et de la dépression quotidiennement ou presque tous les jours durant au moins une ou deux semaines. Dans de nombreux cas, les phases de manie durent sept jours, tandis que les phases dépressives s’échelonnent sur quatorze jours. De tels épisodes ont un impact considérable sur la vie quotidienne.
Des épisodes de dépression et de manie peuvent constituer un effet indésirable de la corticothérapie à fortes doses, souvent utilisée dans le traitement des poussées de SP. En conséquence, il importe d’informer votre médecin de tout antécédent de trouble bipolaire ou de dépression si ce fournisseur de soins de santé vous recommande ce type de traitement. Il peut aussi arriver qu’un antidépresseur déclenche un épisode de manie lorsqu’il est prescrit à une personne qui présente un trouble bipolaire. La prudence est donc de mise.
Syndrome pseudobulbaire
Environ 10 p. 100 des personnes atteintes de SP présentent un syndrome pseudobulbaire (SPB), caractérisé par des épisodes de rires et de pleurs spasmodiques. Ce syndrome a pour origine des changements cérébraux qui découlent de la SP et qui perturbent la transmission des signaux émotionnels. Il arrive que le SPB donne lieu à l’exagération d’un sentiment réel. Dans d’autres cas, la réaction d’une personne atteinte de ce trouble ne correspond aucunement à ce que cette dernière ressent, ce qui amène celle-ci à rire ou à pleurer sans raison évidente.
Le SPB est généralement bien traité par un antidépresseur. Bien que les thérapies par la parole, telle la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), ne permettent pas de traiter l’origine neurologique de ce trouble, les services de consultation psychologique peuvent aider les personnes aux prises avec le SPB et leur famille à composer avec ce trouble et ses répercussions sur le plan émotionnel.
Ressources axées sur le soutien et la santé mentale
9-8-8 : Ligne d’aide en cas de crise suicidaire – Si vous pensez au suicide ou vous souciez d’une personne parmi vos proches ou vos amis à ce propos, n’hésitez pas à communiquer avec le Service de prévention du suicide du Canada, accessible en tout temps par téléphone ou par texto.
Retrouver son entrainMC – Offert par l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), ce programme d’acquisition de compétences propose des services en ligne et par téléphone.
Jeunesse, J’écoute – Cette plateforme permet aux jeunes Canadiennes et Canadiens, âgés de 5 à 29 ans, d’obtenir en tout temps du soutien en santé mentale, que ce soit au téléphone, par texto ou en ligne.
Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) – Cet organisme d’envergure nationale propose des ressources et des programmes axés sur la santé mentale et s’investit au chapitre de la défense des droits et des intérêts en lien avec la santé mentale.
Ressources du gouvernement du Canada axées sur la santé mentale – Le gouvernement fédéral offre de l’information sur des lignes d’assistance provinciale et territoriale, ainsi que sur diverses options en matière de soutien en santé mentale.
Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) – Le CAMH propose la série intitulée « Santé mentale 101 », laquelle comporte divers modules de formation en ligne et dont l’objectif est d’aider les gens à en savoir plus sur la santé mentale.
Resiliency: Addressing the challenges of MS (résilience : relever les défis posés par la SP) – à voir sur YouTube (en anglais seulement).
Hear from the Experts: Managing Mental Health Associated with Chronic Illness (prise en charge de la santé mentale en cas de maladie chronique) – webinaire présenté le 13 juin 2023 (en anglais seulement).