FAIT MARQUANT : De jeunes chercheuses et chercheurs font avancer la recherche sur la SP au Canada
Le Canada compte l’une des plus solides communautés de chercheuses et chercheurs spécialisés en SP du monde – le milieu canadien de la recherche étant en effet à l’origine de travaux de recherche des plus avancés sur la SP, axés sur l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de cette maladie. Notre organisme est quant à lui déterminé à maintenir l’essor de la recherche sur la SP dans notre pays en soutenant non seulement des chercheuses et chercheurs indépendants, mais aussi des scientifiques qui en sont au début de leurs études supérieures, et ce, par l’entremise de nos programmes de financement de la recherche. Grâce à la générosité de nos donateurs et donatrices, de nos commanditaires et de nos collecteurs et collectrices de fonds, nous avons investi plus de 218 millions de dollars dans la recherche depuis 1948.
Nous souhaitons à présent vous présenter certains des jeunes chercheurs et chercheuses qui, par leurs travaux, assurent l’avancement de la recherche sur la SP en lien avec nos quatre objectifs d’impact : renforcement du bien-être, prévention de la SP, compréhension et enrayement de la progression de cette maladie, et amélioration des traitements et des soins (pour consulter la liste complète des travaux subventionnés dans le cadre de notre programme de financement de la recherche 2024-2025, veuillez cliquer ici.)
Renforcement du bien-être
Sarah Donkers, Ph. D., professeure agrégée, Université de la Saskatchewan
Mme Sarah Donkers, Ph. D., et son équipe se sont donné pour objectifs 1) de cerner les obstacles qui empêchent les professionnelles et professionnels de la santé canadiens de prescrire des programmes d’activité physique aux gens qui vivent avec la SP, et 2) de déterminer les besoins en la matière. Leur objectif est de mettre au point une trousse à outils accessible, destinée à aider les professionnelles et professionnels de la santé à prescrire de tels programmes aux personnes atteintes de SP. L’étude dont il est ici question aboutira à l’élaboration de ressources visant à inciter plus de gens aux prises avec la SP à demeurer actifs et à améliorer leur bien-être global.
Il est vrai que les gens souhaitent qu’un remède (contre la SP) soit mis au point, mais je concentre mes efforts sur les façons dont nous pourrions optimiser la qualité de vie et l’autonomie des gens qui ont la SP, ainsi que réduire au minimum l’impact des atteintes neurologiques attribuables à cette maladie.
Pour en savoir plus sur l’étude de Mme Donkers, veuillez cliquer ici. Cette étude est financée conjointement par la Saskatchewan Health Research Foundation et SP Canada.
Prévention de la SP
Anastassia Voronova, Ph. D., professeure adjointe, Université de l’Alberta
Mme Anastassia Voronova, Ph. D., et son équipe s’emploieront à déterminer en quoi consistent les interactions entre certains variants génétiques liés à la SP (p. ex. mutations du gène CX3CR1) et l’infection par le virus d’Epstein-Barr (VEB), soit l’un des principaux facteurs environnementaux qui accroissent le risque de SP. Par là même, les scientifiques tenteront de mieux comprendre comment ces interactions contribuent à l’apparition ou à la progression de cette maladie. Leur étude nous permettra d’en savoir plus sur le déclenchement et l’évolution de la SP.
L’une des grandes questions qu’on se pose à propos de la SP est de savoir comment le processus de remyélinisation (processus au cours duquel les axones démyélinisés sont recouverts de myéline) pourrait être stimulé. Pour trouver une réponse adéquate, nous devons nous poser un certain nombre de petites questions, qui n’en sont pas moins importantes. Si vous voyez les choses sous cet angle, vous prenez conscience que chaque avancée nous rapprochera de l’élucidation de la grande question. Les spécialistes de la recherche sur la SP, dont je fais partie, s’emploient quotidiennement à trouver des réponses à toutes ces questions cruciales. Grâce à ces réponses, qu’on pourrait qualifier de découvertes ou d’avancées, nous en apprenons toujours plus sur l’apparition et la progression de la SP, ainsi que sur le processus de rémission. Ce qui m’inspire est la résilience et le moral incroyable des personnes touchées par la SP, le travail réalisé par les stagiaires à l’œuvre dans mon laboratoire et celui de mes collègues. Je crois sincèrement qu’ensemble, nous pouvons stopper la SP.
Pour en savoir plus sur les travaux de Mme Voronova, veuillez cliquer ici.
Parisa Shooshtari, Ph. D., professeure adjointe, Université Western
Mme Parisa Shooshtari, Ph. D., et son équipe se proposent de mettre au jour les mécanismes génétiques sous-jacents aux actions de certaines cellules immunitaires qui peuvent être à l’origine de la SP. L’étude menée par ces scientifiques permettra de mieux comprendre les contributions respectives des facteurs génétiques et de certaines cellules immunitaires aux toutes premières phases de la pathogenèse de la SP et servira ainsi de base à la réalisation d’autres études.
Dans le cadre de mes travaux, j’espère contribuer à l’approfondissement des connaissances sur les mécanismes biologiques qui sous-tendent la SP. Par l’identification de facteurs jouant un rôle clé dans le déclenchement et la progression de la SP, mon équipe et moi souhaitons ouvrir la voie à la mise au point de traitements ciblés et efficaces. Ultimement, j’aspire à fournir un éclairage qui se traduira par une amélioration des résultats et une qualité de vie rehaussée pour les personnes atteintes de SP.
Pour en savoir plus sur l’étude de Mme Shooshtari, veuillez cliquer ici.
Compréhension et enrayement de la progression de la SP
Dr Carlos Camara-Lemarroy, professeur adjoint, Université de Calgary
Le Dr Carlos Camara-Lemarroy et son équipe ont entrepris d’étudier le microbiote de l’intestin grêle, qui consiste en un ensemble de microorganismes, tels des bactéries et des champignons, qui peuplent nos intestins et contribuent à la santé immunitaire. Ils se proposent d’utiliser une nouvelle technique afin de comparer à cet égard des personnes atteintes de SP à des témoins en bonne santé, ainsi que des personnes atteintes de SP progressive à des personnes atteintes de SP cyclique, et d’établir si les différences observées jouent un rôle dans la pathogenèse de la SP. En plus de nous permettre d’en savoir plus sur le lien entre le microbiote intestinal et la SP, l’étude dont il est ici question pourrait faciliter la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques.
J’aime faire des découvertes, formuler des hypothèses et mettre celles-ci à l’épreuve, sortir des sentiers battus, et explorer des pistes pouvant mener à l’élaboration de nouveaux traitements.
Pour en savoir plus sur l’étude du Dr Camara-Lemarroy, veuillez cliquer ici.
Amélioration des traitements et des soins
Ehsan Karim, Ph. D., professeur adjoint, Université de la Colombie-Britannique
M. Ehsan Karim, Ph. D., et son équipe utiliseront un nouvel outil d’apprentissage automatique, à savoir le score de propension à haute dimension (high-dimensional propensity score), afin de rendre compte plus précisément des effets de l’utilisation des médicaments modificateurs de l’évolution de la SP (MMÉSP) sur la santé et l’espérance de vie des personnes atteintes de SP du Canada. L’étude dont il est ici question contribuera à une meilleure compréhension des effets à long terme des MMÉSP et aidera les professionnelles et professionnels de la santé et les personnes atteintes de SP à prendre des décisions plus éclairées qu’auparavant quant au plan de traitement.
La possibilité de changer considérablement le cours des choses dans la vie des personnes atteintes de SP constitue pour moi une source de motivation et m’incite à poursuivre mes travaux de recherche sur cette maladie. Ce qui me motive, ce sont les retombées que mes travaux pourraient avoir quant à l’amélioration des résultats et des politiques en matière de soins de santé en lien avec la SP. Je crois qu’en élaborant des méthodes précises et efficaces axées sur l’analyse de bases de données administratives d’envergure sur les soins de santé, il est possible d’apporter des éclaircissements précieux sur les défis cliniques et de guider la prise de décisions au chapitre des traitements.
Pour en savoir plus sur l’étude de M. Karim, veuillez cliquer ici.
Nous sommes fiers de soutenir des chercheuses et chercheurs de talent spécialisés en SP qui nous permettent d’approfondir nos connaissances sur la SP et de mieux comprendre cette maladie. Apprenez-en plus sur les scientifiques de notre pays qui mènent les études que nous finançons.
Vous souhaitez en savoir plus sur la recherche sur la SP et être au fait des dernières nouvelles en lien avec ce domaine? Reportez-vous au Guide d’exploration sur la recherche consacrée à la SP pour savoir comment obtenir de l’information à jour à ce sujet!
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