Des avancées au chapitre de la recherche qui ouvrent la voie vers un avenir sans SP
Voici ce qui a été accompli en 2024 grâce à nos efforts conjugués
C’est avec fierté que nous passons en revue le travail et les progrès remarquables qui ont été accomplis au cours de l’année 2024 et qui ont permis d’approfondir considérablement notre compréhension de la sclérose en plaques (SP).Les avancées de la recherche sont rendues possibles uniquement grâce aux formidables contributions et au généreux soutien des membres de la collectivité de la SP, notamment les personnes atteintes de SP, les participants et participantes à nos événements, les bénévoles, les collecteurs et collectrices de fonds, les donateurs et donatrices et nos partenaires de recherche. Grâce aux efforts constants et à la détermination indéfectible de la collectivité de la SP, nous nous rapprochons tous les jours d’un avenir sans SP!
Ci-après, nous vous présentons certaines des réalisations prometteuses qui ont marqué les douze derniers mois au chapitre de la recherche, dont les résultats obtenus sur la scène internationale par des chercheuses et chercheurs canadiens spécialisés en SP, les efforts que nous avons déployés en vue de consolider les liens au sein de la collectivité de la SP, ainsi que de nouveaux travaux de recherche axés sur nos divers objectifs d’impact.
Nous veillons à favoriser l’essor de la recherche sur la SP en investissant dans des études en lien avec nos objectifs d’impact, lesquels constituent la feuille de route que nous suivons en vue de bâtir un monde sans SP. Ces objectifs consistent à améliorer les traitements et les soins pour aider les gens atteints de SP dans leur cheminement aux côtés de cette maladie, à renforcer le bien-être en permettant à ces personnes de bénéficier d’un nombre accru de possibilités et de mesures de soutien, à comprendre les mécanismes qui sous-tendent la progression de la SP en vue de stopper cette maladie, ainsi qu’à prévenir l’apparition de celle-ci.
Sont résumées ci-dessous certaines des percées qui ont marqué le domaine de la recherche au cours de l’année écoulée, en lien avec nos objectifs d’impact.
Amélioration des traitements et des soins
- Premières lignes directrices en matière de pratiques cliniques exemplaires relatives à la réadaptation en cas de SP. Cette année, nous avons établi un partenariat avec la Saskatchewan Health Research Foundation (SHRF – Fondation pour la recherche en santé de la Saskatchewan) afin d’appuyer le travail accompli par Mme Sarah Donkers, Ph. D. (Université de la Saskatchewan), relativement à l’élaboration d’une série de recommandations ou lignes directrices cliniques en matière de réadaptation et de prise en charge des symptômes dans le contexte de la SP – recommandations fondées sur les données les plus probantes et sur le point de vue de spécialistes de la SP et de personnes vivant avec cette affection. Ces lignes directrices constitueront une ressource utile, dont l’objectif consistera à optimiser la qualité des soins offerts aux gens atteints de SP et les résultats obtenus par ces derniers en matière de santé. Apprenez-en plus à propos de cette étude.
- Nouvelle intervention destinée à améliorer l’équilibre chez les personnes qui ont la SP. Dans le cadre d’une étude, Mme Aimee Nelson, Ph. D. (Université McMaster), mettra à l’épreuve une méthode d’entraînement unique qui vise à rehausser l’équilibre parmi les personnes atteintes de SP. Les gens qui participeront à cette étude devront jouer à un jeu vidéo en utilisant des signaux de leurs jambes et de leurs bras et en se tenant debout avec ou sans aide. Les retombées des travaux de Mme Nelson pourraient contribuer au rétablissement des fonctions perdues et plaider en faveur de l’activité physique chez les personnes qui vivent avec la SP. Apprenez en plus sur cette étude.
Compréhension et enrayement de la progression de la SP
- La neurodégénérescence associée à la SP en ligne de mire. Une étude menée par le Dr Michael Levin (Université de la Saskatchewan) a permis d’établir une association entre le dysfonctionnement d’un facteur appelé RNPnh A1 et la neurodégénérescence dans le contexte de la SP (consultez les résultats de cette étude). Dans le cadre d’une nouvelle étude que nous avons financée conjointement avec la SHRF, le Dr Levin et son équipe mettront au point de petites molécules capables de restaurer les fonctions du facteur RNPnh A1 et, par là même, de réduire la neurodégénérescence chez des modèles animaux de SP. Les résultats de cette étude pourraient contribuer à la découverte de nouveaux traitements à évaluer dans le cadre d’essais cliniques préliminaires menés auprès de personnes atteintes de SP progressive. Apprenez-en plus sur cette étude.
- Un candidat prometteur pour la promotion des processus de neuroprotection et de réparation en cas de SP. Mme Soheila Karimi, Ph. D. (Université du Manitoba), a mené des travaux que nous avons financés et dans le cadre desquels elle a découvert le rôle potentiellement réparateur d’une molécule appelée neuréguline-1, qui pourrait favoriser la reconstitution de la gaine protectrice des fibres nerveuses et prévenir la formation de nouvelles lésions. Dans le cadre d’une nouvelle étude, la chercheuse et son équipe auront recours à des souris atteintes d’une maladie semblable à la SP afin d’évaluer la capacité de la neuréguline-1 à protéger les nerfs et à contribuer à leur réparation dans le contexte de la SP progressive, surtout en ce qui a trait à l’amélioration de la cognition, de l’exécution de mouvements et de la sensibilité (sensations). Les données générées par l’étude de recherche dont il est ici question se révéleront très importantes pour la mise au point de nouveaux traitements contre la SP progressive. Apprenez-en plus à propos de cette étude.
Prévention de la SP
- Piste à explorer en vue d’accélérer le dépistage de la SP et de prévenir celle-ci. Depuis de nombreuses années, nous finançons des travaux de recherche menés par Mme Helen Tremlett, Ph. D. (Université de la Colombie-Britannique), relativement à la caractérisation des prodromes de la SP – travaux impliquant l’étude des signes et des symptômes avant-coureurs qui sont observés bien avant qu’un diagnostic de SP ne soit établi. Selon un rapport publié récemment par l’équipe de Mme Tremlett, les personnes atteintes de SP ont souvent été amenées à utiliser des services de santé en lien avec des troubles mentaux et des problèmes gastro-intestinaux au cours des cinq années ayant précédé le diagnostic de SP. Les travaux menés par cette équipe de recherche revêtent une importance capitale dans la mesure où, grâce à une meilleure caractérisation de la phase prodromique de la SP, il pourrait être possible de dépister et de commencer à traiter cette affection de façon plus précoce qu’à l’heure actuelle, ce qui changerait le cours de la SP ou permettrait même de prévenir celle-ci. Apprenez-en plus sur cette étude.
- Mise au jour de mécanismes génétiques dans le contexte de la SP. Mme Parisa Shooshtari, Ph. D. (Université Western), mettra à contribution ses compétences et connaissances au chapitre de la génétique, de la fonction immunitaire et de la statistique en vue d’étudier les mécanismes suivant lesquels des changements touchant les gènes de certaines cellules immunitaires pourraient causer la SP. La démarche de Mme Shooshtari est fort intéressante, car les résultats de l’étude en question devraient permettre aux scientifiques de mieux comprendre les mécanismes précoces qui aboutissent à la SP, en plus de jeter les bases d’études à venir. Apprenez-en plus sur cette étude.
Optimisation de l’impact de la recherche grâce à des partenariats internationaux
Le fait de collaborer avec des partenaires en activité dans divers pays nous a aidés à accroître l’impact de notre travail et à accélérer la réalisation de travaux de recherche menés au profit des gens qui vivent avec la SP, et ce, grâce à la mise en commun de ressources et de connaissances, de même qu’aux expériences cumulées.
- Comptant parmi les membres fondateurs et dirigeants de l’International Progressive MS Alliance (Alliance internationale pour la recherche sur la SP progressive – l’Alliance), nous travaillons en étroite collaboration avec des partenaires du monde entier pour relever les défis que pose la SP progressive. Au cours de la dernière année, l’Alliance a investi plus de 4,6 millions d’euros dans des initiatives de recherche destinées à répondre à la nécessité de proposer, dans les meilleurs délais, de nouveaux traitements efficaces aux personnes atteintes de SP. Précisons que des chercheuses canadiennes comptent parmi les lauréats et lauréates des bourses internationales qui ont été accordées dans le cadre de ces initiatives!
La chercheuse Jennifer Gommerman, Ph. D. (Université de Toronto), a reçu l’une des six bourses de recherche axée sur les défis posés par la SP progressive pour ses travaux sur la compréhension du rôle du système immunitaire dans le contexte de la SP progressive (apprenez-en plus sur cette étude). La chercheuse Lara Pilutti, Ph. D. (Université d’Ottawa), et la Dre Gabrielle Macaron (Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal) se sont vu décerner, quant à elles, deux des neuf bourses de recherche axée sur l’innovation en matière de bien-être, également accordées par l’Alliance. Mme Pilutti se penche sur des approches de réadaptation destinées à restaurer les fonctions cognitives et motrices dans le contexte de la SP progressive (apprenez-en plus à propos des travaux de cette chercheuse). La Dre Macaron s’intéresse à des méthodes améliorées permettant de détecter les troubles cognitifs chez les personnes atteintes d’une forme progressive de SP.
Consultez la liste de tous les travaux soutenus par l’Alliance.
- Nous nous sommes engagés à collaborer avec d’autres organismes de la SP à l’œuvre ailleurs dans le monde pour permettre la tenue de travaux de recherche des plus prometteurs en ce qui concerne les possibilités à exploiter pour stopper l’activité de la SP, rétablir les capacités fonctionnelles, réparer les tissus lésés par cette maladie et éradiquer celle-ci par la prévention, conformément à ce qui est préconisé dans le document intitulé « Pathways to Cures Roadmap » (feuille de route pour la quête de remèdes contre la SP). Ce document, qui a été révisé récemment, s’appuie sur les dernières avancées de la recherche sur la SP et sur les perspectives de recherche actuelles dans le domaine de la SP. Conçu pour faire ressortir les pistes qu’il importe le plus d’explorer, il vise à optimiser nos efforts collectifs. Apprenez-en plus sur la version actualisée de cette feuille de route.
Renforcement des liens au sein de la collectivité
Nous nous efforçons d’offrir aux membres de la collectivité de la SP des occasions d’interagir, de soumettre leurs idées et de collaborer en menant des actions qui auront un impact concret.
- Établissement de liens solides entre les gens qui vivent avec la SP. Mis sur pied par Mme Sarah Donkers, Ph. D., et la Dre Katherine Knox (Université de la Saskatchewan), le programme « Neurosask: Active and Connected » est un programme virtuel visant à permettre à des personnes atteintes d’un trouble neurologique, telle la SP, de faire de l’exercice suivant les directives d’un ou d’une physiothérapeute, d’obtenir de l’information provenant de spécialistes relativement à la santé et au bien-être et d’avoir des interactions sociales avec d’autres gens également atteints d’une maladie neurologique. Comme nous soutenons le programme en question, nous sommes ravis de savoir que ce dernier a des retombées non négligeables pour la collectivité de la SP! Parmi les gens qui y ont participé, certaines personnes ont fait savoir que ce programme les avait aidées à se sentir moins isolées et leur avait permis d’améliorer leurs capacités physiques et fonctionnelles, ainsi que leur qualité de vie. Voyez ce que ces gens ont pensé de leur expérience du programme Neurosask.
« J’adore que les rencontres axées sur l’activité physique se déroulent en direct et que les exercices proposés soient légèrement différents d’une fois à l’autre, car cela nous permet de diversifier notre entraînement – les séances sont stimulantes et amusantes! J’ai envie de participer à chaque rencontre et de profiter de tous les exercices. Je prends aussi plaisir à assister aux séances d’information, grâce auxquelles j’obtiens des renseignements utiles. Le programme NeuroSask est formidable, et j’éprouve beaucoup de gratitude de pouvoir y prendre part. »
– Une personne atteinte de SP qui participe au programme NeuroSask
- Donner la parole à toutes les personnes touchées par la SP. C’est en 2012 qu’a été lancé notre programme de participation des représentants et représentantes de la collectivité. L’objectif de cette initiative consiste à permettre aux personnes touchées par la SP de prendre part au processus d’examen des demandes de bourse et de subvention reçues par notre organisme. Par l’entremise de ce programme, nous offrons aux gens touchés par la SP la possibilité de faire entendre leur voix en vue de contribuer à l’établissement des priorités en matière de recherche sur la SP et nous veillons à financer des travaux de recherche importants et prometteurs qui mèneront ultimement à l’amélioration de la qualité de vie des gens aux prises avec cette affection. À ce jour, plus de 65 personnes résidant d’un bout à l’autre du pays ont pris part au programme en tant que représentant ou représentante de la collectivité – il s’agit là d’un groupe de gens talentueux qui a contribué de façon déterminante à l’orientation des travaux de recherche que nous finançons.Apprenez-en plus sur nos agents et agentes d’impact!
« J’ai aimé prendre part à des discussions animées visant à jeter les bases des travaux à réaliser pour favoriser la prise en charge de la SP. Le niveau d’engagement des chercheurs et chercheuses membres du comité d’examen était formidable. »
- Geoff Robinson, représentant de la collectivité
- Mobiliser le milieu de la recherche consacrée à la SP. Pour la sixième fois s’est tenu le Congrès stopSP, lequel constitue l’événement scientifique consacré à la recherche sur la SP le plus important du Canada! À cette occasion, des représentants et représentantes du milieu de la recherche sur la SP se sont réunis afin de faire le point sur l’ensemble des travaux consacrés à l’étude de cette maladie et de contribuer à la formulation d’idées nouvelles qui pourraient accélérer le rythme de la recherche sur la SP.
Ce rassemblement a réuni plus de 320 personnes venues du Canada et d’autres pays, parmi lesquelles figuraient notamment des chercheurs et chercheuses, des cliniciens et cliniciennes, des stagiaires de recherche, ainsi que des personnes touchées par la SP. Au programme scientifique du Congrès ont participé 45 conférenciers et conférencières qui ont présenté des travaux de recherche novateurs portant sur divers sujets, tels les prodromes de la SP, les nouvelles cibles à exploiter pour favoriser la réparation des tissus lésés et la remyélinisation, les avancées en imagerie médicale, l’alimentation, l’activité physique chez les personnes atteintes de SP, et plus encore.
« Lorsque vous recevez un diagnostic de SP, vous ne vous doutez pas qu’en plus de vos proches et de votre équipe soignante, il y a toute une communauté de gens qui ne vous connaissent absolument pas, mais qui ont vraiment à cœur de défendre vos intérêts les plus cruciaux et qui consacrent leur carrière… à l’édification d’un monde meilleur pour vous. »
- Sue Whittaker, représentante de la collectivité et ambassadrice de la SP
Le Congrès a été une véritable réussite grâce à l’extraordinaire leadership dont ont fait preuve le coprésident et les coprésidentes scientifiques, au soutien des membres du comité scientifique organisateur, à la contribution de nos éminents conférenciers et conférencières, à l’engagement des participants et participantes, et à l’appui de nos commanditaires dévoués – merci à tous ceux et celles qui ont contribué à cet immense succès!
Mobilisation de la prochaine génération de chercheuses et chercheurs spécialisés en SP
Nous participons à l’intensification de la recherche sur la SP en contribuant à la formation de la prochaine génération de spécialistes et de chefs de file de ce domaine. Nous sommes déterminés à soutenir non seulement des chercheuses et chercheurs indépendants, mais aussi des scientifiques qui en sont au début de leurs études.
- Dans le cadre de notre concours annuel de bourses et de subventions de recherche, nous avons attribué 57 bourses de personnel stopSP à des stagiaires qui terminaient leur projet de recherche doctorale ou postdoctorale dans le domaine de la SP. Nous avons aussi subventionné de jeunes scientifiques émérites qui, par leurs travaux, assurent l’avancement de la recherche sur la SP au Canada. Faites la connaissance de jeunes chercheurs et chercheuses qui entament leur carrière dans le domaine de la SP.
- Nous sommes fiers d’appuyer le Programme de formation stopSP, dirigé par la professeure Christina Wolfson, Ph. D. (Université McGill), lequel offre un large éventail d’activités de formation et de réseautage aux stagiaires afin que ces derniers puissent perfectionner leurs connaissances et leurs compétences en matière de recherche sur la SP. Parmi les activités proposées dans le cadre de cette initiative figure le cours d’été stopSP, qui, cette année, a été organisé par Mme Soheila Karimi, Ph. D., et M. Chase Figley, Ph. D., et s’est tenu à l’Université du Manitoba et au Manitoba Multiple Sclerosis Research Centre (Centre de recherche sur la sclérose en plaques du Manitoba). Consacré aux mécanismes pathologiques qui sous-tendent la SP et aux stratégies de réparation des tissus lésés par cette affection, le cours d’été stopSP 2024 a réuni 88 participants et participantes, notamment des étudiants et étudiantes aux cycles supérieurs, des boursiers et boursières effectuant des études postdoctorales ou suivant une formation clinique, de même que des conférenciers et conférencières venus des quatre coins du Canada. Apprenez-en plus sur le cours d’été stopSP 2024.
- Nous avons décerné des bourses d’études à neuf stagiaires de recherche canadiens ayant assisté au cours d’été organisé par l’International MS Visual System Consortium (IMSVISUAL) [Consortium international sur le système visuel dans le contexte de la SP]. Ce cours d’été intensif de deux jours a constitué pour les stagiaires participants une occasion formidable d’en savoir plus au sujet de l’impact de la SP sur le système visuel grâce à une série de séances informatives et d’ateliers pratiques.
Nous sommes extrêmement reconnaissants envers les chercheuses et chercheurs spécialisés en SP, qui enrichissent le corpus de connaissances sur la sclérose en plaques, ainsi qu’à l’égard des membres de la collectivité de la SP, lesquels contribuent à l’avancement de la recherche consacrée à cette maladie. Ensemble, en plus de susciter des avancées dans ce domaine qui contribueront à l’amélioration de la qualité de vie des gens atteints de SP, nous pouvons façonner l’avenir quant au traitement de cette affection et aux soins à prodiguer dans le contexte de celle-ci!
Pour tout savoir à propos des travaux de recherche sur la SP, lisez les Nouvelles sur la recherche et inscrivez-vous à notre bulletin trimestriel Recherche en action. Vous pouvez aussi vous reporter au Guide d’exploration sur la recherche consacrée à la SP pour savoir comment obtenir de l’information à jour à ce sujet!
- Se connecter pour publier des commentaires